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Accueil Publications Rapports des projets 2007 Mémoire consultatif sur la biotechnologie, le développement durable et l’économie future du CanadaComité consultatif canadien de la biotechnologie (CCCB)ContexteLes gaz à effet de serre, la contamination par produits chimiques toxiques, la diminution des approvisionnements en eau douce propre et les autres menaces à l’environnement sont des questions prioritaires par les temps qui courent. Le Canada doit saisir toute occasion réaliste et pratique de bâtir une nouvelle économie qui protège l’environnement et répare les dommages antérieurs, tout en améliorant son niveau de vie. La biotechnologie est souvent vantée comme faisant partie de la solution permettant d’assurer le développent durable, mais son potentiel à cet égard n’a pas été entièrement examiné. C’est pourquoi le CCCB a chargé un groupe de travail d’experts, dirigé par M. Arthur Hanson, ancien président-directeur général de l’Institut international du développement durable, d’effectuer un examen exhaustif de la contribution que la biotechnologie peut apporter à la qualité de l’environnement du Canada et à la compétitivité de son économie. Après une analyse longue et détaillée, le groupe de travail a présenté son rapport au CCCB à l’automne de 2006. Le rapport, intitulé BioPromesse? La biotechnologie, le développement durable et l’économie future du Canada, a été largement diffusé, des commentaires ont été demandés et des discussions ont été tenues avec divers informateurs bien au courant de la situation. AperçuBioPromesse? soutient que les avantages prévus de la biotechnologie pour le développement durable ne peuvent être obtenus que si certains obstacles sont supprimés et des politiques cohérentes et avant-gardistes sont adoptées, et fait les observations précises suivantes :
BioPromesse? fait remarquer qu’il existe quelques bons points de départ pour donner suite à ce programme national et international ambitieux. Le groupe de travail attire l’attention sur une entreprise canadienne chef de file dans la production d’éthanol à partir de bois et de paille plutôt que de grains dispendieux. Les usines de pâte, aux prises avec une conjoncture économique difficile, pourraient devenir des bioraffineries, fabriquant divers biocarburants, produits chimiques industriels, et matériaux de grande valeur. L’énorme réserve de biomasse du Canada, constituée de fibres excédentaires et d’autres matières premières provenant des forêts et des récoltes agricoles, est un « avantage naturel » potentiel, si l’impact écologique d’une exploitation à grande échelle peut être géré comme il se doit. Malgré ces solides points de départ, le groupe de travail prévient que la création de possibilités bénéfiques à tous ne sera pas facile : il faut attirer de nouveaux investissements; éviter d’élaborer des ensembles de mesures de soutien financier à long terme peu économiques; améliorer la coopération entre les gouvernements fédéral et provinciaux en matière de réglementation des technologies novatrices; élaborer des stimulants industriels économiques et régler les questions touchant le commerce interprovincial et international. Avis du CCCB
ConclusionBioPromesse? fixe des objectifs ambitieux pour la contribution de la biotechnologie à la croissance économique de la durabilité environnementale. S’ils sont atteints, ces objectifs établiront le Canada comme chef de file mondial en la matière. Voici deux questions auxquelles le gouvernement devrait s’intéresser immédiatement : l’instauration de bioraffineries et la création d’un programme de surveillance de leurs répercussions sur l’écosystème. Le CCCB se tient à la disposition du gouvernement pour l’aider à mener les autres analyses et consultations nécessaires pour élaborer un plan d’action opportun et ciblé pour ces questions et les autres secteurs qui peuvent présenter un intérêt particulier pour les décideurs. 1À l’échelle mondiale, le concept de bioraffinerie en est à ses premiers stades de développement. Les secteurs agricoles et forestiers commencent à examiner les possibilités stratégiques des bioraffineries et, au Canada, certains gouvernements provinciaux cherchent à augmenter les appuis en faveur de ces usines. Sauf pour ce qui est de la production d’éthanol, l’ensemble de technologies requises est principalement au stade de la validation de concept, mais quelques usines pilotes sont opérationnelles. Un grand nombre des possibilités de substituer des produits chimiques à base de biomasse à des produits chimiques à base de pétrole sont liées au prix du pétrole. Il n’en demeure pas moins que la technologie se développe rapidement par suite des investissements importants et de plus en plus nombreux faits dans d’autres pays. 2Voici des secteurs d’intérêt initiaux possibles : créer un système de communication et de collecte d’information, c’est-à-dire définir des normes pour la collecte de données, élaborer des bases de données reliées et partagées, définir des pratiques optimales permettant de visualiser ou de rendre disponible l’information sur différentes variables; relier l’information fournie par le système au processus décisionnel et aux signaux du marché – intégrer les « renseignements » à la réglementation « intelligente ».
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Création: 2007-03-22 Révision: 2007-03-29 |
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