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La sous-direction des services de police autochtones
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Elle est responsable
de
l'introduction, de la mise en oeuvre et de l'évaluation de
services de police autochtones pratiques, adaptés à la
culture et acceptables pour tous les Autochtones.
- Elle consulte les organismes autochtones nationaux afin que les politiques et les programmes correspondent aux besoins des collectivités autochtones.
- La Sous-direction
encourage également le recrutement d'Autochtones à la Gendarmerie
- Elle participe activement à l'élaboration et au parrainage
de programmes proactifs et préventifs propres aux communautés
autochtones. Voici quelques-unes des initiatives auxquelles elle prend
part :
Programme de formation de la GRC à l'intention
des jeunes Autochtones (PFGJA)
- Ce programme offre à des jeunes Autochtones un
emploi d'été d'une durée de dix-sept semaines, dont
trois semaines de formation à Regina (Saskatchewan).
- À leur
retour dans un détachement près de leur domicile, les élèves
travaillent sous la supervision directe d'un membre régulier de
la GRC pour le reste de leur période d'emploi.
- Le principal partenaire
financier de ce projet et la Direction générale de la police des Autochtones, Sécurité publique Canada.
- Le nombre de candidats admis chaque année
dépend de la quantité de fonds que l'on peut amasser.
Programme de prévention et d'intervention
en cas de suicide GRC - communauté
- La GRC est actuellement à la recherche d'autres modes de financement
pour poursuivre le programme qui a débuté en 1994.
- Le financement de ce programme a pris fin en mars 1999.
- La formation
est offerte dans le cadre d'un programme flexible de cinq jours dont deux
sont consacrés à l'intervention en cas de suicide, une journée
porte sur le cercle de la vie et de la parole, un élément
de la spiritualité autochtone, la formation sur les interventions
sur le stress lié aux incidents critiques et le développement
communautaire.
- Cette initiative conçoit l'intervention en cas de
suicide dans une perspective communautaire en liant les ressources nationales
existantes en matière de formation à des particuliers et
à des organismes au niveau communautaire. Les partenariats avec
la communauté sont essentiels au processus.
- Plus de 1 240 personnes
ont assisté à 49 ateliers dans des endroits comme Happy
Valley-Goose Bay, Iqualuit, Terrace, Puvirnituq, Haines-Junction et Inuvik.
- En 1996, l'Association canadienne pour la santé mentale a décerné à la GRC le prix C.M. Hincks pour services insignes dans le domaine
de la santé mentale.
- Forte des connaissances qu'elle a acquises et des succès
qu'elle a remportés tout au long de l'initiative initiale, la Sous-direction
des services de police autochtones lance un projet visant à adapter
le Programme à une démarche axée sur le suicide chez
les pairs et la participation des jeunes à un processus en vue
de faire face au taux élevé de suicide chez les jeunes dans
les communautés autochtones.
- Dès son élaboration,
cette initiative englobera la formation des jeunes et le soutien des pairs
ainsi qu'un projet pilote aux fins d'évaluation dans six écoles
au pays.
- Le Centre national de prévention du crime assure le financement
de cette nouvelle phase pour cinq ans.
Comité consultatif national du Commissaire
sur les Autochtones (CCNCA)
- Le CCNCA s'est réuni pour la première fois
à Edmonton en mai 1990. Depuis, les réunions ont lieu deux
fois l'an.
- Le Comité se compose de treize Autochtones qui se rassemblent
à divers endroits au pays, au choix du Comité.
- Son mandat
est le suivant : servir de tribune pour la discussion continue sur le
recrutement, la formation et les relations communautaires relativement
aux Autochtones, aux relations interculturelles et à d'autres questions
connexes pouvant être soulevées de temps à autre.
Forums de justice communautaire (FJC)
- Les forums de justice communautaire découlent
d'une démarche communautaire habituellement antérieure à
la mise en accusation qui consiste à rassembler les personnes touchées
par un crime, y compris la famille et les amis de la victime tout comme
de la partie en litige.
- Dans le cadre d'un forum, les parties discutent
de l'incident et négocient une résolution visant à
résoudre la situation.
- En tant qu'observateurs du système
de justice pénale, les organismes d'application de la loi jouent
un rôle important dans le processus en utilisant judicieusement
leur pouvoir discrétionnaire.
- La GRC est devenue un partenaire
actif du ministère de la Justice par sa participation à
l'Initiative en matière de justice applicable aux Autochtones,
dont les forums de justice communautaire sont l'une des composantes.
- La
GRC a formé un groupe central de membres et d'intervenants de la
communauté de partout au Canada pour faciliter le déroulement
des forums de justice communautaire et appliquer les principes de justice
réparatrice dans la collectivité policière.
- La formation
relative aux forums de justice communautaire fait maintenant partie du
Programme de formation des cadets.
- Le Collège canadien de police
et la GRC s'affairent à préparer une trousse multidimensionnelle
pour rendre accessibles les forums de justice communautaire à toutes
les organisations policières.
Service de police communautaire des Premières
Nations de la GRC (SPCPN)
- En juin 1991, le gouvernement fédéral a
présenté la Politique sur la police des Premières
Nations (PPPN) afin d'offrir aux Premières Nations (dont les communautés
inuites) des services de police professionnels, efficaces, sensibles à
leur culture et responsables devant les communautés.
- Le ministère
de la Sécurité publique Canada (anciennement
le Solliciteur général du Canada) gère la PPPN depuis
avril 1992.
- Conformément à la Politique, les gouvernements
fédéral, provinciaux et territoriaux et les communautés
sont amenés à négocier ensemble des ententes communautaires
tripartites pour la prestation de services de police qui répondent
aux besoins particuliers de chaque communauté.
- Le modèle
du SPCPN de la GRC, qui est fondé sur une démarche communautaire,
intègre les principes et les objectifs de la PPPN,
- à savoir
les niveaux de service équivalant à ceux des communautés
qui ne sont pas des Premières Nations
- la compatibilité
avec la culture et les croyances des Premières Nations et la sensibilité à ces aspects
- la flexibilité nécessaire pour accommoder
les variations locales des besoins
- en matière de maintien de l'ordre
et une structure qui permet la transition à un service de police
indépendant géré par les Premières Nations
si la communauté le souhaite.
- La GRC s'assurera que les communautés
participent dès le début à l'élaboration,
à l'exécution et à la prestation continue de leurs
services de police.
Voir aussi :
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