Lignes directrices canadiennes sur les infections transmissibles sexuellement, Édition 2006 : Canada
En mars 2003, la Division des infections acquises dans la collectivité de l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), qui faisait alors partie de Santé Canada, a mis sur pied un groupe de travail d'experts (GTE) en matière d'infections transmissibles sexuellement (ITS) issus de toutes les régions du Canada afin d'amorcer la révision des Lignes directrices canadiennes pour les MTS de 1998. Le contenu des Lignes directrices, édition 2006 reflète des nouveaux enjeux et souligne les changements rapportés dans la littérature sur les ITS depuis la publication des lignes directrices de 1998. Ces dernières visaient à servir de ressource aux cliniciens et aux professionnels de la santé publique, en particulier le personnel infirmier et les médecins, en matière de prévention et de prise en charge des ITS auprès de diverses populations de patients, notamment les nouveau-nés, les enfants, les adolescents et les adultes. On peut accéder aux lignes directrices à l'adresse suivante :
http://www.phac-aspc.gc.ca/std-mts/sti_2006/sti_intro2006_f.html.
Source : Section de la santé sexuelle et les infections transmises sexuellement, Division des infections acquises dans la collectivité, Agence de la santé publique du Canada, janvier 2007

Tuberculose latente : États-Unis
Les membres d'équipage à bord des navires travaillent dans des espaces encombrés et clos. Par le passé, des membres d'équipage des navires de la US Navy ont été victimes d'importantes épidémies de tuberculose et de la transmission à grande échelle de Mycobacterium tuberculosis. Cette année, en date du 13 juillet 2006, une tuberculose pulmonaire cavitaire , confirmée par un frottis et une culture, a été diagnostiquée chez un marin à bord d'un porte-avions. Le patient, âgé de 32 ans, a obtenu un résultat négatif au test de détection du virus de l'immunodéficience humaine (VIH). La souche cultivée de M. tuberculosis était sensible à tous les médicaments de première ligne prescrits pour la tuberculose. Le marin, né aux Philippines, était atteint d'une tuberculose latente, qui avait été diagnostiquée en 1995, peu de temps après son enrôlement dans la U.S. Navy. Il avait par la suite terminé le traitement quotidien à l'isoniazide d'une durée de 6 mois, soit la durée standard du traitement à ce moment-là (actuellement la durée du traitement standard est de neuf mois). Dans ce rapport, on décrit la recherche des contacts menée par la U.S. Navy et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et on montre l'importance d'établir rapidement le diagnostic de la tuberculose, de déceler et de traiter les nouveaux cas de tuberculose latente et d'établir une collaboration entre les organismes locaux, fédéraux ou des États dans le cadre des vastes recherches de contacts.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, Volume 55, nos 51 et 52, le 5 janvier 2007

Maladie pneumococcique : Amérique du Sud et Caraïbes
Des spécialistes de la santé mondiale ont publié la plus grande étude jamais menée sur les incidences de la maladie pneumococcique en Amérique du Sud et aux Caraïbes. Jusqu'à maintenant, on n'avait aucune estimation exhaustive du fardeau de la maladie pneumococcique en Amérique latine. La maladie pneumococcique cause 18 000 décès d'enfants chaque année en Amérique du Sud et aux Caraïbes et elle est responsable de quatre grands types de maladies : les otites, la pneumonie, la sepsis et la méningite. Chaque année en Amérique latine, des enfants de moins de cinq ans sont atteints de maladies pneumococciques, dont 1,3 millions de cas d'infections graves de l'oreille moyenne pouvant mener à la surdité, 330 000 cas de pneumonie, 1 200 cas de sepsis et 3 900 cas de méningite. On estime qu'une vaccination antipneumococcique systématique annuelle de 92 p. 100 des enfants en Amérique latine permettrait de sauver la vie de 9 478 enfants chaque année. Elle permettrait également de prévenir 678 000 cas d'otite, 176 000 cas de pneumonie, 2 100 cas de sepsis et 660 cas de méningite. Malgré l'approche méthodique utilisée, les chercheurs mentionnent que l'étude constitue une estimation minimale de la maladie, car il est difficile, du point de vue technique, d'assurer la surveillance de la maladie pneumococcique et que seuls quelques pays en effectuent la surveillance.
Source : Communiqué de presse, Organisation panaméricaine de la santé, le 13 décembre 2006

Paludisme : Jamaïque (mise à jour)
L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) continue de surveiller une éclosion de paludisme en Jamaïque. Le 3 janvier 2007, le ministère de la Santé de la Jamaïque déclarait 192 cas confirmés, en majorité à Kingston. Six de ces cas ont été signalés dans la paroisse adjacente de St. Catherine et un seul cas a été rapporté dans la paroisse de Clarendon. Bien qu'un cas ait été déclaré chez un résidant des États-Unis ayant voyagé à Kingston en novembre 2006, aucun cas n'a été signalé chez des voyageurs canadiens à ce jour. Tous les cas confirmés ont été causés par Plasmodium falciparum. Il n'y a eu aucun décès et aucune preuve de résistance à la chloroquine chez les personnes traitées. L'ASPC recommande temporairement la chimioprophylaxie et les mesures de protection personnelle pour prévenir le paludisme chez les personnes passant la nuit à Kingston.
Source : Conseils de santé aux voyageurs, Agence de la santé publique du Canada, 5 janvier 2007

Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.