Risque liés à la consommation de germes : Canada
Avec la diffusion de sa nouvelle politique sur les germes, Santé Canada rappelle aux Canadiens que les enfants, les aînés et les personnes immunodéficientes doivent éviter de consommer des germes crus ou partiellement cuits. Les Canadiens continuent de favoriser les germes, y compris le germe de haricot mungo et le germe de luzerne, comme ingrédients sains et hypocaloriques pour préparer de nombreux plats. Toutefois, ces aliments peuvent contenir des bactéries nuisibles, comme la Salmonella et le E. coli O157:H7, et peuvent causer de graves maladies. De nombreuses éclosions d'infections à la Salmonella et au E. coli ont été associées à la consommation de germes contaminés. La plus récente éclosion au Canada est survenue à l'automne 2005, avec plus de 648 cas de contamination à la Salmonella en Ontario. Santé Canada et l'Agence canadienne d'inspection des aliments continuent de collaborer avec les producteurs à la mise au point de pratiques exemplaires afin de réduire le risque de contamination des germes. C'est dans cette optique que Santé Canada vient de publier sa nouvelle politique sur la gestion du risque sanitaire lié à la consommation de graines et de fèves germées.
Source : Avis, mises en garde et retraits, Santé Canada, 24 janvier 2007

Paludisme : République dominicaine (mise à jour)
L'Agence de santé publique du Canada a récemment été informée d'un troisième cas de paludisme chez un voyageur canadien de retour de la République dominicaine. Un seul cas a été déclaré aux États-Unis chez un voyageur américain. Les voyageurs canadiens ont contracté le paludisme (Plasmodium falciparum) entre le 15 décembre et le 26 décembre 2006, lors de vacances à Punta Cana, un complexe touristique situé dans la province de La Altagracia. Les voyageurs n'avaient pas pris de médication antipaludéenne et ne s'étaient pas protégés contre les piqûres de moustiques. L'Agence collabore avec les Centres for Disease Control and Prevention des États-Unis et l'Organisation panaméricaine de la santé pour surveiller et signaler tout nouveau cas de paludisme chez des voyageurs revenant de République dominicaine.
Source : Conseils de santé aux voyageurs, Agence de santé publique du Canada, 29 janvier 2007

Paludisme : Jamaïque (mise à jour)
L'Agence de santé publique du Canada continue de surveiller une éclosion de paludisme en Jamaïque. Le 28 janvier 2007, le ministère de la Santé de la Jamaïque déclarait 273 cas confirmés, en majorité à Kingston. Onze de ces cas ont été signalés dans la paroisse adjacente de St. Catherine, trois ont été signalés dans la paroisse de St. Thomas, et un seul cas a été rapporté dans la paroisse de Clarendon. Bien qu'un cas ait été déclaré chez un résidant des États-Unis ayant voyagé à Kingston en novembre 2006, aucun cas n'a été signalé chez des voyageurs canadiens à ce jour. Tous les cas confirmés ont été causés par Plasmodium falciparum. Il n'y a eu aucun décès et aucune preuve de résistance à la chloroquine chez les personnes traitées.
Source : Conseils de santé aux voyageurs, Agence de santé publique du Canada, 29 janvier 2007

Rougeole : Monde
Entre 1999 et 2005, les décès entraînés par la rougeole ont chuté de 60 p. 100 dans le monde, ont annoncé les responsables de l'Initiative contre la rougeole, un partenariat entre l'Organisation mondiale de la Santé, l'Organisation des Nations Unies (ONU), les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis (É.-U.), la American Red Cross et d'autres organisations. Ce chiffre dépasse l'objectif fixé par l'ONU en 2002 qui visait à réduire de moitié les décès causés par la rougeole pendant cette période. Selon les dernières données publiées, le nombre de décès engendrés par la rougeole dans le monde est passé d'un nombre estimé à 873 000 (données incertaines entre 634 000 et 1 140 000) en 1999 à 345 000 (247 000 à 458 000) en 2005. Les épisodes épidémiques restent communs en Europe bien que les cas soient maintenant rares. Douze décès ont été signalés dans l'Union européenne en 2005, soit 11 en Roumanie et un en Allemagne. Toutefois, dans de nombreux pays en développement, les taux de létalité varient de 1 p.100 à 5 p. 100, et peuvent atteindre 30 p. 100 dans les camps de réfugiés et parmi les enfants dénutris. Bien qu'un vaccin sûr et efficace soit offert depuis plus de quarante ans, la rougeole demeure une cause importante de décès pour les jeunes enfants.
Source : Eurosurveillance Weekly, volume 12, no 1, le 25 janvier 2007

Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.