Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de la santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 9 mars 2007

Rage humaine : Alberta
Un des rare cas de rage humaine a été confirmé en Alberta. Un homme provenant de la région sanitaire du centre-est a été mordu par une chauve-souris pendant l'été 2006 et n'a pas reçu de traitement antirabique post-exposition. Cette personne est présentement hospitalisée et demeure dans un état grave. Au cours des cinq dernières années, il n'y a qu'un petit nombre de chauve-souris qui ont obtenu des résultats positifs à la suite du test de dépistage de la rage en Alberta. Le dernier cas de rage humaine enregistré en Alberta remonte à 1985 alors qu'un jeune homme de la région de Calgary a été mordu au visage pendant qu'il travaillait dans le nord de la province. Plusieurs régions sanitaires sont à l'oeuvre afin d'informer les gens et de traiter ceux qui sont possiblement entrés en contact avec une personne infectée. Les membres de la famille ainsi que le personnel des soins de santé qui ont eu un contact direct avec les liquides organiques et la salive du patient pendant la période où il était contagieux seront retracés et on leur offrira un traitement post-exposition Aucun cas de rage transmis d'humain à humain n'a été enregistré sauf dans de rares cas où il y a eu greffe de la cornée. En ce moment, la reconstitution de la chaîne des contacts est une mesure de précaution.
Source : Bulletin d'information, Alberta Health and Wellness, le 2 mars 2007

Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) - Déclaration sur le vaccin contre le virus du papillome humain : Canada
Plus de 100 types de virus du papillome humain (VPH) ont été décrits. Il s'agit de virions consistant en molécules circulaires d'ADN enveloppées dans une capsule protéinique. Cette capsule est constituée de deux molécules protéiniques, L1 et L2. Ces virus infectent des cellules épithéliales en différenciation de la peau ou des muqueuses. Au moins 40 types de VPH sont capables d'infecter le tractus génital. Des études menées au cours des 15 dernières années ont révélé que presque tous les cancers du col utérin peuvent être attribués à une infection par des types de VPH oncogènes, dont les types 16 et 18. Ces types sont désignés comme à risque élevé (RE) à cause de leur lien avec le cancer du col utérin. Comme l'infection par le VPH joue un rôle clé dans l'étiologie du cancer du col utérin, il est possible de lutter contre cette forme de cancer en immunisant les personnes contre les types les plus courants de VPH à RE. Outre les types à RE, il existe d'autres types de VPH, notamment les types 6 et 11, qui présentent un faible risque (FB) de cancer, mais qui sont la cause de la majorité des verrues génitales; ces deux types sont considérés comme à RF. L'usage d'un vaccin anti-VPH quadrivalent contre les types 6, 11, 16 et 18 (GardasilMC, fabriqué par Merck Frosst Canada Ltée) a récemment été approuvé au Canada. La présente déclaration du CCNI se concentrera sur des éléments spécifiques du cadre analytique des programmes d'immunisation au Canada élaboré par Erickson et coll. et tout particulièrement le fardeau de la maladie et les caractéristiques du vaccin. La déclaration contiendra des recommandations au sujet de l'utilisation du vaccin anti-VPH. Elle renfermera également des commentaires concernant les importantes lacunes de la recherche sur l'utilisation optimale de ce vaccin au Canada. D'autres éléments du cadre, tels la rentabilité, l'acceptabilité des programmes d'immunisation et la faisabilité, seront abordés par le Comité canadien sur l'immunisation. Cette déclaration peut être consulté en ligne à l'adresse suivante :
http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/07vol33/acs-02/index_f.html
Source : Relevé des maladies transmissibles au Canada, volume 33, DCC-2, le 15 février 2007

Méningococcie invasive : Pologne
Le 5 janvier 2007, deux soldats de la base militaire de Varsovie, en Pologne, présentaient des symptômes de septicémie fulminante. Une éruption pétéchiale, qui a rapidement couvert tout le corps en quelques heures, était le symptôme le plus marqué. Les soldat ont été admis à l'unité de soins intensifs dans deux hôpitaux différents. La présence de la Neisseria meningitidis a été isolée dans le sang et le liquide céphalo-rachidien du premier cas et seulement dans le sang du deuxième. Les deux patients ont développé une septicémie à méningocoques aigüe, ce qui a causé leur décès. Les deux patients sont décédés respectivement 13 jours et 16 jours après leur admission. On a placé quarante-six personnes de plus en observation parce qu'il provenaient de la même base et qu'ils présentaient des symptômes de fièvre, de céphalée, de malaise, entre autres. Tous ont reçu de l'antibiothérapie. Deux jours après les avoir admis, on a effectué des prélèvements sanguins dans le but de procéder à des analyses bactériologiques. En tout, quinze cas de méningococcie invasive (y compris les deux patients décédés) ont été diagnostiqués en laboratoire. Cette épidémie de méningococcie invasive est la plus importante décrite en Pologne jusqu'à ce jour avec un taux d'atteinte de 3,78 % (soit 15 cas confirmés en laboratoire sur 397 personnes vivant sur la base militaire, y compris les civils). Le taux de létalité de cette épidémie est de 13,3 % (soit 2 décès sur 15 personnes diagnostiquées). L'administration rapide du traitement antibactérien contre la méningococcémie confirmée en laboratoire a empêché le développement d'une septicémie aigüe chez les treize patients diagnostiqués. Tous ont pu quitter l'hôpital complètement guéris.
Source : Eurosurveillance Weekly, vol. 12, nº 3, le 1er mars 2007.


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2007-03-09 haut de la page