Épisode épidémique de syphilis : Alberta
On avertit les Albertains et les Albertaines des risques d'infections transmises sexuellement (ITS) en raison d'une augmentation importante du nombre de cas de syphilis. Plus de 200 cas de syphilis infectieuse ont été consignés en Alberta l'année dernière, ce qui représente une augmentation de près de 40 p. 100 par rapport à l'année précédente. L'épisode épidémique est largement répandu parmi les adolescents âgés d'à peine 15 ans de même que parmi les personnes aussi âgées que 81 ans. On s'inquiète également de neuf cas de syphilis congénitale , bébés nés avec cette infection, survenus au cours des deux dernières années. La syphilis est en voie de devenir un problème très grave en Alberta en raison du nombre de cas qui augmente rapidement. Le nombre croissant de bébés qui naissent avec la syphilis congénitale est particulièrement préoccupant, car ces enfants auront des problèmes de santé et cette situation aurait pu être évitée. Le gouvernement de l'Alberta lance une campagne de sensibilisation ce mois-ci en vue d'arrêter la propagation de la syphilis et de faire de la sensibilisation à propos de cette maladie évitable. Le gouvernement collabore étroitement avec les régies régionales de la santé, les infirmières et les médecins dans toute la province en vue de rappeler à tous les Albertains et à toutes les Albertaines d'avoir des pratiques sexuelles sans risques.
Source : Communiqué de presse, Alberta Health and Wellness, le 9 mars 2007

Paludisme : Jamaïque (mise à jour)
L'Agence de santé publique du Canada continue de surveiller une éclosion de paludisme en Jamaïque. Bien que quelques cas additionnels puissent être signalés au cours des prochaines semaines, à ce jour l'éclosion semble se résorber. Le 3 mars 2007, le ministère de la Santé de la Jamaïque faisait état de 312 cas confirmés, en majorité à Kingston (291 cas). Quinze de ces cas ont été signalés dans la paroisse de St. Thomas et un petit nombre de cas ont été déclarés dans d'autres paroisses voisines. Un seul cas a été déclaré chez un résidant des États-Unis ayant voyagé à Kingston en novembre 2006; aucun cas n'a été signalé chez des voyageurs canadiens à ce jour. Tous les cas confirmés ont été causés par Plasmodium falciparum. Il n'y a eu aucun décès et aucune preuve de résistance à la chloroquine chez les personnes traitées.
Source : Conseils de santé au voyageurs, Agence de santé publique du Canada, le 7 mars 2007

Transplantation d'organes séropositifs pour le VIH : Italie
En février 2007, trois patients ont reçu des organes séropositifs pour le VIH en raison d'une erreur faite dans la documentation par un employé d'un hôpital au nord de l'Italie où les organes avaient été pris pour la transplantation.. La personne a écrit «négatif» au lieu de «positif» après avoir lu le rapport automatiquement généré des résultats des analyses de laboratoire, y compris l'analyse de sang pour le VIH. Le donneur d'organe était une femme dans la quarantaine qui est décédée à la maison d'une hémorragie cérébrale, mais elle n'avait aucune histoire clinique de maladie. Après sa mort, la famille a donné son acquiescement au don d'organes et de tissus en ignorant qu'elle était séropositive pour le VIH. Trois organes (deux reins et un foie) ont été transplantés dans trois receveurs séparés. Les receveurs ont été informés de la possibilité d'être infecté au VIH la même journée que l'état de séropositivité à l'égard du VIH de la donneuse a été révélé au réseau de l'organisation de transplantation. Un groupe de travail international composé de grands spécialistes des maladies infectieuses a depuis pris la responsabilité du traitement de ces trois patients. Tandis que l'on attend les résultats du génotypage, les patients ont reçu une thérapie anti-rétrovirale très active en tenant compte du risque actuel de rejet d'organes. Ces trois patients ont depuis été déclarés porteurs du VIH, mais les autorités en matière de santé publique ont déclaré que cela prendrait un an pour être en mesure de faire un commentaire général sur leur état de santé. On a conclu que cet accident, un précédent dans les 40 ans d'histoire de transplantation d'organes en Italie, était entièrement causé par l'erreur humaine et la négligence des procédures et des lignes directrices. Le ministère de la Santé de l'Italie, le centre de transplantation national et les administrations régionales ont nommé une commission d'experts en vue d'évaluer l'accident, de ré-évaluer les procédures et de proposer des mesures de précaution.
Source : Eurosurveillance Weekly, vol. 12, no 3, le 8 mars 2007

Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.