Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de la santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 27 avril 2007

Éclosion de syphilis primaire à Edmonton survenus entre juillet 2004 et avril 2006 : Alberta
La syphilis est une infection transmissible sexuellement (ITS) dont la déclaration est obligatoire depuis les années 40 au Canada. Les taux de syphilis ont commencé à décliner au début des années 80, si bien qu'en 1997, l'objectif national pour la syphilis a été atteint (< 0,5/100 000). Malheureusement, les efforts soutenus visant l'élimination de la maladie ont été entravés par de récentes éclosions dans diverses sous-populations au Canada, ce qui a contribué à la hausse des taux nationaux. Après une éclosion de syphilis parmi les travailleurs du sexe de Vancouver au milieu de 1997, on a signalé des éclosions localisées ailleurs au Canada (à Calgary, Montréal, Ottawa et Toronto) parmi des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes, et au Yukon, parmi des hétérosexuels. Il en a résulté que le taux national en 2004 était neuf fois supérieur à celui de 1997 (3,5 c. 0,4 pour 100 000). La dernière éclosion de syphilis à Edmonton s'est produite au début des années 80 : plus de 1 000 cas de syphilis infectieuse ont été diagnostiqués en 7 ans. L'année 2003 a été marquée par la première augmentation importante des cas de syphilis infectieuse depuis lors. Cette année-là, 27 cas de syphilis infectieuse ont été signalés dans la région sanitaire de Capital Health (Edmonton et ses environs). Par la suite, le nombre de cas a continué d'augmenter : on a signalé 52 cas en 2004, 106 cas en 2005 et 36 cas pendant les trois premiers mois de 2006. Lorsqu'on l'analyse par trimestre, la courbe épidémiologique fait apparaître une première éclosion en 2003 et pendant les deux premiers trimestres de 2004, suivie d'une seconde, plus importante, marquée par une hausse majeure du nombre de cas à partir du troisième trimestre de 2004 jusqu'à maintenant. De plus, cinq enfants nés en 2005 étaient atteints de syphilis congénitale; l'un d'eux est décédé peu après la naissance. Pour mieux comprendre la dynamique de l'actuelle éclosion, nous avons procédé à un examen de cas. Ce rapport peut être consulté en ligne à l’adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/07vol33/rm3306fa.html.
Source : Relevé des maladies transmissibles au Canada, vol. 33, no. 6, le 15 mars 2007

Rage humaine : Indiana et Californie
La rage est une infection virale qui cause une encéphalite, aiguë et évolutive, et est universellement considérée comme mortelle. Toutefois, en 2004, un patient non vacciné du Wisconsin a reçu un nouveau traitement médical et est devenu le premier survivant documenté de la rage qui n’avait pas reçu un vaccin de rappel préventif ou de prophylaxie post-exposition (PPE), ce qui suggère la possibilité d’interventions fructueuses dans l’avenir. Dans ce rapport, on décrit que, en 2006, deux patients qui avaient la rage ont été traités à l’aide d’une thérapie semblable à celle qui a été utilisée chez le patient du Wisconsin; ces deux traitements ont été un échec. Dans ce rapport, on décrit également les études épidémiologiques concomitantes effectuées par le Department of Health de l’état d’Indiana, le Department of Health Services de l’état de Californie et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), ainsi que les interventions locales de la santé publique d’Indiana et de Californie. Dans ce rapport, les constatations soulignent le besoin continu d’une sensibilisation clinique accrue de l’exposition possible à la rage en vue d’assurer une PPE rapide et un diagnostic opportun de la rage, surtout si un traitement est entrepris.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, vol. 56, no 15, le 20 avril 2007

Lymphogranulomatose vénérienne (LGV), 2006-2007 : Pays-Bas
Comme cela avait auparavant été signalé (Eurosurveillance Weekly, vol. 11, no 9, 2006 p. 150-152), la LGV est devenue un problème de santé publique important aux Pays-Bas, depuis une éclosion essentiellement chez les hommes séropositifs pour le VIH qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes, à Rotterdam, en 2004. En date de mars 2007, on a signalé 232 cas confirmés de LGV aux Pays-Bas. Le nombre d’avis de LGV a diminué au cours des premiers mois de 2006, mais il semble y avoir une augmentation depuis l’été 2006. À partir de janvier 2006, on a signalé 179 cas confirmés aux Pays-Bas. Des cas ont été confirmés par la présence de chlamydia et de sérovar LGV (L1, L2 ou L3) par typage génique ou une LGV propre à l’amplification en chaîne par la polymérase. Entre janvier 2006 et la fin de février 2007, 53 nouveaux cas ont été signalés accompagnés de données épidémiologiques. La plupart d’entre eux (74 p. 100, n=39) ont eu un diagnostic dans une clinique d’infections transmissibles sexuellement à Amsterdam. Selon les résultats préliminaires, tous ces nouveaux cas étaient des hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes, 77 p. 100 (n=41) d’entre eux étaient séropositifs pour le VIH et tous les diagnostics étaient fondés sur des échantillons ano-rectaux, comparables aux résultats de 2004-2005.
Source : Eurosurveillance Weekly, vol.12, no 4, le 19 avril 2007


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2007-04-27 haut de la page