Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
Skip first menu Skip all menus English Contactez-nous Aide Recherche Site du Canada
Accueil Centres et labs Publications Lignes dirctrices Index A-Z
Check the help on Web Accessibility features Santé - enfants Santé -adultes Santé aînés Surveillance Santé Canada
Agence de la santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 11 mai 2007

Éclosion d'oreillons : Maritimes (Mise à jour)
En date du 4 mai 2007, 241 cas confirmés d'oreillons avaient été signalés dans les quatre provinces touchées (Nouvelle-Écosse 203, Nouveau-Brunswick 34, Île-du-Prince-Édouard 1, Ontario 3). Ces cas comprennent à la fois les cas confirmés en laboratoire de même que les cas cliniquement confirmés liés à des cas confirmés en laboratoire. En Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick, la majorité des cas ont été signalés par seulement une ou deux autorités de la santé publique, une activité limitée ayant été constatée dans les autres régions de ces provinces. Environ 90 % et 25 % des cas dépistés en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick respectivement sont liés au milieu universitaire. La souche virale de ces éclosions est identique à celle (génotype G) qui a été détectée lors des éclosions de 2005-2006 en Nouvelle-Écosse, à celle de l'éclosion ayant touché plusieurs États des États-Unis en 2006 et à celle de l'épidémie qui a sévi au Royaume-Uni entre 2004 et 2006. Tous les cas signalés en Ontario sont liés à ceux des provinces Maritimes. On a de l'information sur la date d'apparition de la maladie pour 217 des 241 cas confirmés d'oreillons signalés. Quant aux 24 autres cas, l'information sur leur date d'apparition est en attente ou manquante. De plus amples renseignements est disponible en ligne à l'adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/mumps-oreillons/prof_f.html.
Source : Agence de santé publique du Canada, le 8 mai 2007

Comité consultatif national de l'immunisation - Déclaration sur le vaccin conjugué contre la méningocoque, sérogroupes A, C, Y et W135 : Canada
MenactraMC est un vaccin quadrivalent conjugué fabriqué par sanofi pasteur Limited qui associe une protéine et un polysaccharide et qui confère une protection contre les sérogroupes A, C, Y et W135 du méningocoque. Son utilisation a été approuvée au Canada en mai 2006 pour les personnes de 2 à 55 ans. Le polysaccharide de chaque sérogroupe méningococcique inclus dans MenactraMC est conjugué individuellement à une anatoxine diphtérique (vecteur protéique). Une dose de 0,5 mL contient 4 μg de chaque polysaccharide des sérogroupes A, C, Y et W135 ainsi que 48 μg, au total, d'anatoxine diphtérique. MenactraMC offre une protection contre les mêmes sérogroupes que MenomuneMD , vaccin polysaccharidique quadrivalent contre le méningocoque offert actuellement, qui est lui aussi fabriqué par Sanofi Pasteur. De plus, trois vaccins conjugués monovalents contre le méningocoque du groupe C sont actuellement autorisés au Canada : MenjugateMD (Vaccins Novartis), NeisVac-CMCmc (GlaxoSmithKline) et MeningitecMC (Wyeth Canada). Les recommandations contenues dans la présente déclaration seront revues à la lumière des nouveaux renseignements sur MenactraMC et des modifications de l'épidémiologie de la méningococcie invasive. Cette déclaration est disponible en ligne à l'adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/07vol33/acs-03/index_f.html.
Source : Relevé des maladies transmissibles au Canada, vol. 33, DCC-3, le 1er mai 2007

Infection vulvaire à la vaccine à la suite de contacts sexuels avec un sujet vacciné contre la variole : Alaska
Le 10 octobre 2006, une femme à première vue en bonne santé se rend à une clinique de santé publique en Alaska du fait que des lésions vaginales qu'elle a éprouvé dix (10) jours auparavant devenaient de plus en plus douloureuses. La patiente mentionne qu'elle a eu des relations sexuelles avec un nouveau partenaire entre le 22 septembre et le 1eroctobre 2006. Un spécimen viral prélevé d'une lésion labiale de la femme est expédié au laboratoire de virologie de l'État de l'Alaska (Alaska State Virology Laboratory) pour une culture virale. Dans un premier temps, l'isolat de virus ne peut pas être identifié et est envoyé par la suite aux Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis le 9 janvier 2007 où l'on découvre que l'isolat provient d'une vaccine de souche vaccinale. Une fois que la vaccine est identifiée, les experts cliniques effectuent une entrevue plus serrée avec la femme et ils apprennent que son nouveau partenaire sexuel est un membre des forces armées des États-Unis, de sexe masculin et qu'il est stationné dans une garnison à proximité. Une enquête plus pointue permet d'apprendre que le militaire en service a été vacciné contre la variole trois (3) jours avant le début de ses relations avec la femme. Ce rapport décrit l'évaluation clinique de la femme et les essais en laboratoire qui ont été pratiqués afin d'identifier l'isolat. Les professionnels de la santé doivent être très conscients de la possibilité d'une infection à la vaccine chez des individus dont les lésions génitales sont cliniquement compatibles et qui ont eu récemment des contacts avec des sujets vaccinés contre la variole.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, vol. 56, no17, le 4 mai 2007


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2007-05-11 haut de la page