Éclosion d’oreillons : Maritimes (Mise à jour)
En date du 11 mai 2007, 271 cas d'oreillons confirmés ont été signalés par les quatre provinces affectes (Nouvelle-Écosse 222, Nouveau-Brunswick 40, Île-du-Prince-Édouard 1, Ontario 8). Les cas confirmés sont soit confirmés par les laboratoires ou cliniquement compatible et liés au cas confirmés en laboratoire). Cependant à ce jour, l'exportation sporadique des cas d'oreillons des Maritimes ne semble pas résulter en éclosions dans les autres provinces. Toutes les provinces et tous les territoires demeurent vigilants. Aucun nouveau cas n'a été signalé pour l'Île-du-Prince-Édouard et tous les cas de l'Ontario sont liés à ceux des Maritimes. De même, la plupart des cas signalés à ce jour ont résulté en des maladies spontanément résolutives, donc avec peu de complications signalées. Moins de 2 % des cas se sont présentés aux urgences des hôpitaux ou pour observation d'une nuit. On a de l'information sur la date d'apparition de la maladie pour 238 des 271 cas confirmés d'oreillons signalés. Quant aux 33 autres cas, l'information sur leur date d'apparition est en attente ou manquante.
Source : Agence de santé publique du Canada, le 11 mai 2007

Le fardeau de la maladie à pneumocoque au sein de la population canadienne avant l’utilisation systématique du vaccin conjugué heptavalent contre le pneumocoque : Canada
Aux États-Unis, l’implantation du vaccin conjugué heptavalent dans les calendriers de vaccination pour enfants a eu un effet sur le fardeau de la maladie à pneumocoque au sein de la population de tout âge. Pour en évaluer les répercussions au Canada, il est essentiel d’estimer le fardeau de la maladie à pneumocoque avant l’utilisation systématique du vaccin. On a estimé l’incidence et le coût de la maladie à pneumocoque au sein de la population canadienne en 2001 auprès de diverses sources, y compris les études publiées, les bases de données provinciales et l’opinion d’experts. En 2001, on a recensé 565 000 cas de maladie à pneumocoque au sein de la population canadienne, les infections envahissantes représentant 0,7 % des cas, les pneumonies, 7,5 % et l’otite moyenne aiguë, 91,8 %. Au total, 3 000 personnes sont décédées, principalement en conséquence d’une pneumonie et dans la population de 65 ans et plus. On a répertorié 54 330 années de vie perdues en raison de la maladie à pneumocoque, et 37 430 années de vie pondérées par la qualité perdues en raison d’une maladie aiguë, de séquelles à long terme et des décès. On a évalué les coûts sociétaux à 193 millions de dollars (plage de 155 millions de dollars à 295 millions de dollars), 82 % étant assumés par le système de santé et 18 %, par les familles. Les infections à pneumocoque envahissantes représentaient 17 % des coûts, et les infections non envahissantes, 83 % des coûts, environ la moitié de cette proportion étant attribuable à l’otite moyenne aiguë et à la paracentèse. Le fardeau de la maladie à pneumocoque avant l’utilisation systématique du vaccin conjugué contre le pneumocoque était considérable dans tous les groupes d’âge de la population canadienne. La présente évaluation fournit des données de base pour procéder à une analyse plus approfondie des répercussions directes et indirectes du vaccin.
Source : Journal canadien des maladies infectieuses et de la microbiologie médicale, vol. 18, no. 2, mars/avril 2007

Avancées dans la prévention de l’hépatite B au moyen de la vaccination universelle des nourrissons, 1997-2006 : Chine
En Chine, une des principales causes de maladie et de décès est l’infection par le virus de l’hépatite B (VHB). Environ 60 p. 100 de la population a des antécédents d’infection par le VHB et 9,8 p. 100 des personnes en Chine présentent une infection chronique au VHB et courent le risque de décéder prématurément de maladies du foie. Chaque année, on estime à 263 000 le nombre de personnes qui meurent en Chine des suites d’un cancer ou d’une cirrhose du foie liés à une infection par le VHB, ce qui représente entre 37 p. 100 et 50 p. 100 des décès liés au VHB dans le monde. Comme la plupart des infections par le VHB se produisent au cours de la petite enfance alors qu’elles sont plus susceptibles de devenir chroniques, la vaccination des nourrissons s’avère une stratégie déterminante dans la prévention des infections chroniques par le VHB. Le présent rapport décrit les progrès que fait la Chine en ce qui concerne la couverture vaccinale contre l’hépatite B (anti-hépatite B) chez les nourrissons et l’administration rapide d’une dose du vaccin à la naissance (c.-à-d. dans les 24 heures de la naissance). La couverture vaccinale chez les nourrissons au moyen à la fois de la dose à la naissance et de la série complète de vaccins est nettement plus élevée chez les enfants nés en 2003 que chez ceux nés en 1997; la couverture vaccinale à l’aide d’une dose à la naissance est passé de 29,1 p. 100 à 75,8 p. 100 et l’administration de la série complète de vaccins anti-hépatite B est passée de 70,7 p. 100 en 1997 à 89,8 p. 100 en 2003. Par ailleurs, parmi les populations économiquement défavorisées des provinces de l’ouest et du centre du pays ciblées par le projet de la Chine et de l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, la couverture observée de l’administration rapide d’une dose à la naissance du vaccin anti-hépatite B est passé de 64 p. 100 en 2004 à 81 p. 100 en 2006, et l’administration de la série complète de vaccins anti-hépatite B est passé de 52,0 p. 100 en 2001 à 92 p. 100 en 2006. La Chine s’est fixé comme objectif de réduire à moins de 1 p. 100 les infections chroniques par le VHB chez les enfants âgés de moins de 5 ans d’ici l’an 2010. L’atteinte de cet objectif exigera un engagement constant pour accroître la couverture de la vaccination aux régions les plus pauvres et s’assurer que les bébés qui naissent à la maison sont vaccinés dans les 24 heures qui suivent la naissance.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, vol. 56, no 18, le 11 mai 2007

Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être très provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.