Rougeole : Canada
Des cas de rougeole ont été signalés au Québec ces dernières semaines. Les autorités provinciales et locales de la santé publique mènent l'enquête sur l'éclosion et gèrent l'intervention, avec l'appui de l'Agence de la santé publique du Canada. Une système de surveillance nationale et active de la rougeole est en vigueur au Canada depuis 1998. Une fois par semaine, l'ensemble des provinces et des territoires signalent les cas confirmés de rougeole à l'Agence de la santé publique du Canada, qui fait à son tour un rapport hebdomadaire à l'Organisation panaméricaine de la santé. À la fin de la semaine se terminant le 21 juillet 2007, 77 cas de rougeole avaient été déclarés cette année au Canada : Québec (72), Alberta (3) et Colombie-Britannique (2). Au cours des cinq dernières années, une moyenne de 10 cas de rougeole été déclaré chaque année au Canada, (grappes d'environ quatre cas). La dernière grande épidémie est survenue en 2000. Concentrée en Alberta, elle a touché près de 200 personnes; la quasi-totalité d'entre elles n'avaient pas été immunisées. Les premiers cas ont été importés du Mexique et de la Bolivie. De plus amples renseignements sur la rougeole est disponible en ligne à l’adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/im/vpd-mev/measles_f.html.
Source : Agence de santé publique du Canada, 21 juillet 2007

Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) - Déclaration sur la vaccination antigrippale pour la saison 2007-2008 : Canada
La composition antigénique du vaccin antigrippal a été revue pour la saison 2007-2008. La présente déclaration contient de nouvelles informations concernant l'épidémiologie des grippes humaine et aviaire. Une fois de plus, les inhibiteurs de la neuraminidase sont les agents antiviraux de première intention recommandés pour la prévention de la grippe, plutôt que l'amantadine. Cette année, les recommandations relatives à la vaccination antigrippale systématique ont été élargies de manière à englober toutes les femmes enceintes. Le but national des programmes d'immunisation contre la grippe est de prévenir les infections grippales graves et leurs complications, y compris le décès. Par conséquent, le CCNI recommande que la priorité soit accordée aux personnes qui présentent un risque élevé de complications liées à la grippe, à celles qui pourraient leur transmettre la grippe et à celles qui fournissent des services communautaires essentiels. Il encourage néanmoins la vaccination annuelle de tous les Canadiens. Le choix des souches virales à inclure dans le vaccin élaboré chaque année se fonde sur les caractéristiques antigéniques des souches actuelles et émergentes. L'OMS recommande que le vaccin trivalent pour la saison 2007-2008 dans l'hémisphère Nord contienne des souches de virus apparentées à A/Solomon Islands/3/2006(H1N1), à A/Wisconsin/67/2005(H3N2) et à B/Malaysia/2506/2004. Les fabricants de vaccins peuvent préférer utiliser des souches équivalentes sur le plan antigénique, en raison de leurs propriétés de croissance. Les deux principaux fabricants de vaccins payés par l'État au Canada ont confirmé que les vaccins qui seront commercialisés pour la saison grippale 2007-2008 contiennent ces trois souches antigéniques recommandées par l'OMS. La déclaration est disponible en ligne à l’adresse suivante :
http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/07vol33/acs-07/index_f.html.
Source : Agence de santé publique du Canada, 1 juillet 2007

Éclosions de cryptosporidiose associées au contact de l’eau d’installations récréatives, 2006 : États-Unis
Le présent rapport décrit cinq (5) éclosions de cryptosporidiose qui se sont produites aux États-Unis en 2006 et qui étaient associées à des centres de loisirs aquatiques. Trois (3) des éclosions (en Louisiane, en Caroline du Sud et au Wyoming) n’avaient pas été signalées sur-le-champ, mais ont plutôt été décelées par le truchement de la surveillance systématique des cas confirmés en laboratoire pour détecter des maladies transmissibles. Ce mode de détection est caractéristique pour la cryptosporidiose, en partie en raison de la longue période d’incubation (de 1 à 12 jours) et de la difficulté de dépister des grappes à l’extérieur d’événements auxquels participent des groupes structurés. Quatre (4) des cinq éclosions présentaient un lien épidémiologique avec une exposition à l’eau traitée de piscines ou de parcs d’attractions nautiques. Ces constatations mettent en cause l’eau contaminée des installations récréatives comme source des éclosions, en dépit des résultats négatifs des échantillons d’eau prélevés dans l’environnement. Le Cryptosporidium est rarement décelé dans ces échantillons; les tests en laboratoire représentent un défi à la fois technique et opérationnel et, en raison de la longue période d’incubation, ils ne sont souvent effectués que plusieurs semaines après l’exposition. Les ookystes de Cryptosporidium s’introduisent généralement dans l’eau traitée des installations récréatives par la contamination fécale d’origine humaine. Des échantillons de selles en provenance de deux États (le Colorado et l’Illinois) ont fait l’objet d’une analyse d’espèces à l’aide de la réaction de polymérisation en chaîne et du génotypage par séquençage des gènes de la glycoprotéine gp60; on a relevé la présence du C. hominis dans les échantillons des deux États, indiquant ainsi une contamination d’origine humaine.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, vol. 56, no 29, le 27 juillet 2007

Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d’information seulement et peuvent être provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.