Agence de santé public du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de la santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 10 août 2007

Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) - Thimérosal, nouvelle déclaration : Canada
En 2003, le CCNI a publié des recommandations sur l'utilisation des vaccins homologués au Canada qui contiennent du thimérosal, un agent de conservation à base de mercure, afin que les praticiens aient l'information nécessaire pour faire de bonnes recommandations à leurs patients en matière de vaccination et que les fabricants de vaccins soient mieux orientés pour la mise au point future de vaccins destinés au marché canadien. La déclaration contenait également des recommandations sur la prise en charge des patients qui avaient besoin de vaccins contenant du thimérosal mais qui avaient déjà eu des réactions d'hypersensibilité à ce composant. Après avoir obtenu des données supplémentaires au sujet de l'innocuité du thimérosal utilisé en tant qu'agent de conservation dans les vaccins, le CCNI avait publié une brève déclaration pour modifier ses recommandations en décembre 2005, en concomitance avec la campagne annuelle de vaccination antigrippale, et s'était engagé à présenter ultérieurement une déclaration entièrement revue. Le présent document remplace les déclarations de 2003 et de 2005; il renferme de nouvelles données, ainsi que les éléments d'information des déclarations de 2003 et de 2005 qui sont toujours actuels. La déclaration est disponible en ligne à l’adresse suivante :
http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/07vol33/acs-06/index_f.html.
Source: Relevé des maladies transmissibles au Canada, vol. 33, DCC-6, 1 juillet 2007

Prévalence des infections à VIH et à virus de l’hépatite C (VHC) chez les détenus d’établissements de détention provisoire : Ontario
Chaque année, plus de 56 000 délinquants adultes et juvéniles sont admis dans des établissements de détention provisoire de l’Ontario (les prisons, les centres de détentions et les centres d’accueil pour les jeunes). La dernière mesure de la prévalence des infections à VIH dans les établissements de détention provisoire de l’Ontario remonte à plus d’une décennie, et aucune recherche sur la prévalence des infections à VHC n’a été menée dans de tels établissements. Une étude transversale à participation volontaire et anonyme de prévalence des infections à VIH et à VHC a été menée auprès de personnes qui ont été admises dans 13 établissements de détention provisoire sélectionnés, partout en Ontario, entre le 1er février 2003 et le 20 juin 2004. La collecte de données comprenait des échantillons de salive pour le dépistage des anticorps VIH et VHC et une enquête menée par un intervieweur. Le taux de prévalence et les intervalles de confiance à 95 % ont été calculés et examinés d’après les caractéristiques démographiques, la région d’incarcération et les antécédents d’usage de drogues injectables déclarés par les participants. Au total, 1 877 participants ont fourni un échantillon de salive et des renseignements relatifs à l’enquête. Parmi les participants adultes, la prévalence de l’infection à VIH était de 2,1 % chez les hommes et de 1,8 % chez les femmes. Les délinquants adultes les plus susceptibles d’être infectés par le VIH étaient les délinquants plus âgés (≥30 ans) et les utilisateurs de drogues injectables. La prévalence de l’infection à VHC était de 15,9 % chez les hommes, 30,2 % chez les femmes et 54,7 % chez les utilisateurs de drogues injectables. Les délinquants adultes les plus susceptibles d’être infectés par le VHC étaient les femmes, les délinquants plus âgés (≥30 ans) et les utilisateurs de drogues injectables. La prévalence de coinfection à VHC-VIH était de 1,2 % chez les hommes et de 1,5 % chez les femmes. La prévalence était plus élevée parmi les détenus plus âgés et les utilisateurs de drogues injectables. Parmi les délinquants juvéniles, aucun n’était séropositif pour le VIH et 1 (0,4 %) était positif pour le VHC. Selon les résultats de l’étude, on estime que 1 079 adultes séropositifs pour le VIH et 9 208 adultes positifs pour le VHC ont été admis dans des établissements de détention provisoire en Ontario entre le 1er avril 2003 et le 31 mars 2004. Les délinquants adultes admis dans les établissements de détention provisoire en Ontario ont une prévalence d’infections à VIH et à VHC considérablement plus élevée que la population générale.
Source : Journal de l’Association médicale canadienne, vol. 177, n○ 3, le 31 juillet 2007

Psittacose : Slovaquie
On décrit un cas mortel de psittacose chez un employé d’une animalerie en Slovaquie qui a probablement contracté la maladie d’oiseaux exotiques. Le patient a présenté les premiers symptômes en décembre 2005 et il est décédé d’un choc irréversible et d'un arrêt d’organes multiples en janvier 2006. Les infections à la chlamydophilose aviaire, Chlamydophila psittaci, anciennement connu sous le nom de Chlamydia psittaci, sont d’une importance spéciale pour les humains et la médecine vétérinaire. Les oiseaux psittacidés infectés ne présentent pas toujours de signes de la maladie, ce qui signifie que les humains peuvent contracter l’infection en inhalant de la poussière contaminée ou les écoulements nasaux des oiseaux infectés, mais qui semblent en santé. La psittacose chez les humains est principalement une maladie professionnelle : les employés d’établissements d’abattage et de transformation de volailles, les vétérinaires, les employés d’animalerie et les agriculteurs font partie du groupe à risque principal. Cette forme d’atteinte peut nécessiter un traitement intensif aux antibiotiques et varie d’une infection inapparente à une sepsis avec arrêt d’organes multiples. Les humains infectés éprouvent généralement un mal de tête, des frissons, une toux sèche, un mal de gorge, un malaise et une myalgie avec ou sans atteinte respiratoire. De plus, une pneumonie sévère possiblement mortelle avec une fièvre élevée et un arrêt d’organes multiples peuvent se développer. Avec un traitement aux antibiotiques approprié et en temps opportun, la mortalité est moins de 1 %. La psittacose se manifeste à l’échelle mondiale et elle est une maladie à déclaration obligatoire dans un grand nombre de pays. Son incidence dans les pays industrialisés semble s’accroître en raison de l’importation d’oiseaux exotiques. En Slovaquie, cependant, les cas humains sont très rares. Selon les rapports annuels du Bureau régional de santé publique, uniquement 25 cas humains de psittacose ont été signalés entre 1990 et 2006.
Source : Eurosurveillance Weekly, vol. 12, n○ 8, le 2 août 2007


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d’information seulement et peuvent être provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2007-08-10 haut de la page