Éclosion d’oreillons : Maritimes (Mise à jour)
Des cas d'oreillons liés à l'éclosion continuent de se manifester. Même si moins de cas sont signalés chaque semaine, on s'attend à ce que de nouveau cas surviennent étant donné la rentrée scolaire en septembre. Plusieurs provinces et certains établissements d'enseignement post-secondaire encouragent les étudiants à vérifier si leur vaccination est à jour. En date du 24 août 2007, 711 cas d'oreillons confirmés ont été signalés par : Nouvelle-Écosse (557 cas, âge médian 23, 48 % hommes); Nouveau-Brunswick (110 cas, âge médian 22, 66 % hommes); Île-du-Prince-Édouard (2 cas, âge médian 19, 100 % hommes); Terre-Neuve (7 cas, âge médian 26, 29 % hommes); Québec (3 cas, âge médian 22, 67 % hommes); Ontario (23 cas, âge médian 23, 78 % hommes); Manitoba (2 cas, âge médian pas disponible, 100 % hommes); Alberta (5 cas, âge médian 22, 60 % hommes); Colombie-Britannique (2 cas, âge médian 28, 100 % hommes). On a de l'information sur la date d'apparition de la maladie pour 670 des 711 cas confirmés d'oreillons signalés. Quant aux 41 autres cas, l'information sur leur date d'apparition est en attente ou manquante. L'activité de l'éclosion se retrouve principalement dans certaines localités de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick; les autres provinces ne signalent que des exportations sporadiques de la maladie. Tous les cas signalés à l'extérieur des Maritimes sont soit liés aux cas des Maritimes ou sont des contacts rapprochés de ces cas. A ce jour, aucune transmission soutenue hors des Maritimes n'a été signalée.
Source : Agence de la santé publique du Canada, le 29 août 2007

Nouveau vaccin contre les oreillons pour les étudiants du niveau postsecondaire : Île-du-Prince-Édouard
Cet automne, la province offrira une deuxième dose du vaccin associé Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR) aux étudiants du niveau postsecondaire à l’Île de sorte à réduire la possibilité d’une éclosion d’oreillons ou de rougeole. Cet automne, à la rentrée des classes, le ministère de la Santé offrira le programme d’immunisation aux étudiants, aux membres du corps professoral et aux membres du personnel de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard et du Collège Holland nés après 1970. L’université et le collège avertiront les étudiants des dates des cliniques de vaccination sur le campus.
Source : Communiqué de presse, Gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, le 27 août 2007

Éclosions de maladies respiratoires attribuées par erreur à la coqueluche, 2004-2006 : New Hampshire, Massachusetts et Tennessee
Les cas de coqueluche signalés ont triplé aux États-Unis depuis 2001, avec la déclaration de 25 616 cas probables ou confirmés en 2005. Cette augmentation a été attribuée à la circulation accrue du Bordetella pertussis, à la baisse de l’immunité conférée par le vaccin chez les adultes et les adolescents, à la conscience accentuée des fournisseurs de soins de santé à l’égard de la coqueluche, à la plus grande notification en santé publique, et à l’utilisation grandissante du test de réaction en chaîne de la polymérase (RCP) pour le diagnosic. Pour réduire au minimum la propagation de la coqueluche, des mesures de contrôle doivent être mises en œuvre dans les premiers stades de la maladie, soit au moment où le risque de transmission est le plus élevé. Cependant, le diagnosic de la coqueluche est rendu plus complexe en raison des signes et des symptômes non spécifiques, en particulier au début de la phase catarrhale de la maladie. De plus, l’absence de tests de laboratoires rapides, efficaces et précis rend difficile l’identification précoce et exacte de la coqueluche. Ce rapport décrit deux éclosions d’origine hospitalière et une poussée communautaire de maladies respiratoires pendant la période de 2004 à 2006 au New Hampshire, au Massachusetts, et au Tennessee qui ont d’abord été attribuées à la coqueluche. Toutefois, des études ultérieures ont révélé des résultats de laboratoire négatifs ou équivoques et des caractéristiques épidémiologiques et cliniques atypiques de la coqueluche, ce qui a donné à penser que la coqueluche n’était pas la cause de ces éclosions. Les conclusions de ce rapport soulignent le besoin de mener des études épidémiologiques et en laboratoire approfondies des éclosions de coqueluche présumées avant d’envisager des mesures de contrôle importantes.
Source : Morbidity and Mortality Weekly Report, vol. 56, n˚ 33, le 24 août 2007

Éclosion de Salmonella Schwarzengrund dans plusieurs États
Les Centers for Disease Control (CDC) collaborent avec des responsables de la santé publique en Pennsylvanie, d’autres services de santé au niveau des États et la Food and Drug Administration des États-Unis afin d’enquêter sur une éclosion d’infections à Salmonella de sérotype Schwarzengrund chez les humains dans plusieurs États. Cette maladie qui touche les humains a été liée à la nourriture sèche pour animaux que produit la société Mars Petcare US à une seule installation de fabrication en Pennsylvanie. En date du 28 août 2007, 66 cas de personnes infectées par la même souche de Salmonella Schwarzengrund ont été signalés aux CDC depuis 18 États. Parmi les personnes malades dont l’âge était fourni, 39 p. 100 étaient âgées de un an ou moins. Parmi les personnes dont les renseignements cliniques étaient fournis, 32 p. 100 ont présenté une diarrhée sanglante et 10 d’entre elles (25 p. 100) ont été hospitalisées. Aucun décès n’a été signalé. Des cas continuent d’être signalés aux services de santé étatiques et locaux et aux CDC, ce qui indique que l’éclosion se poursuit.
Source : Centers for Disease Control and Prevention, le 28 août 2007

Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d’information seulement et peuvent être provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.