Agence de santé publique du Canada / Public Health Agency of Canada
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Agence de la santé publique du Canada

 

 

Actualités en bref pour maladies infectieuses

le 9 novembre 2007

Synthèse de la litérature sur le VPH 6, 11, 16 et 18 : Caractéristiques de la maladie et du vaccin : Canada
En 2006, le premier des deux vaccins prophylactiques contre le virus du papillome humain (VPH), GardasilMC,a été approuvé au Canada. GardasilMC, produit par Merck Frosst Canada Ltée, est un vaccin quadrivalent contre le VPH 6, 11, 16 et 18. Le Comité consultatif national de l'immunisation a publié une déclaration en janvier 20071, indiquant les usages recommandés du vaccin contre le VPH afin de prévenir le cancer du col utérin. Un second vaccin candidat contre le VPH, Cervarix MC, produit par GlaxoSmithKline Inc. en Belgique, fait actuellement l'objet d'un processus d'examen réglementaire par Santé Canada. Il s'agit d'un vaccin bivalent contre les types 16 et 18. On a souligné la nécessité d'effectuer un survol systématique de la litérature sur les caractéristiques des vaccins contre le VPH. Ce survol a été commandé par l'Agence de la santé publique du Canada. Le but du présent document est d'appliquer le cadre élaboré par Erickson, De Wals et Farand2 pour les programmes d'immunisation aux fins suivantes : étudier le fardeau de la maladie attribué aux VPH 6, 11, 16 et 18; et déterminer les facteurs de risque de cancer du col non liés au VPH; examiner les caractéristiques des vaccins GardasilMC et CervarixMC. Ce document est disponible en ligne à l'adresse suivante : http://www.phac-aspc.gc.ca/naci-ccni/lr-sl_2_f.html.
Source : Agence de la santé publique du Canada, 1 novembre 2007

Pratiques de prévention des infections et de restriction des antimicrobiens pour les microorganismes résistants aux antimicrobiens dans les hôpitaux canadiens de soins tertiaires : Canada
En 2003, une enquête dans laquelle on examinait les politiques et les pratiques de prévention des infections et de restriction des antimicrobiens pour la prévention de l'émergence et de la transmission de Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM), de l'entérocoque résistant à la vancomycine (ERV) et du bêta-lactamase à spectre étendu (BLSE) a été menée dans les hôpitaux d'enseignement canadiens dans le cadre du Programme canadien de surveillance des infections nosocomiales. Vingt-huit des 29 questionnaires ont été retournés. La majorité des installations à procédé à un dépistage à l'admission pour le SARM (96,4 p. 100) et l'ERV (89,3 p. 100), mais une seule installation a effectué un dépistage pour le BLSE/AmpC. Les taux de SARM, d'ERV et de BLSE sont restés faibles au Canada. On croit que ces faibles taux peuvent être attribuables aux protocoles intenses de dépistage à l'admission et à de rigoureuses politiques de prévention des infections pour les microorganismes résistants aux antimicrobiens (MRA) dans les établissements canadiens. Peu d'entre eux (SARM : 14,8 p. 100; ERV : 12 p. 100) ont consigné le nombre de patients qui ont subi un dépistage. Des études de prévalence périodiques ont été effectuées pour le SARM (21,4 p. 100), l'ERV (35,7 p. 100) et le BLSE/AmpC (3,8 p. 100). Des précautions préemptives ont été appliquées par 60,7 p. 100 des installations pour le SARM et par 75 p. 100 des installations pour l'ERV. Toutes les installations ont signalé les patients infectés par le SARM et par l'ERV qui avaient auparavant été identifiés, mais seulement 46,2 p. 100 des patients ont été signalés pour le BLSE et 15, 4 p. 100 pour le AmpC. Les précautions anti-bio-résistantes variaient par MRA et par unité de soins. Dans les unités de soins de malades hospitalisés, autres que les unités de soins intensifs, plus de 90 p. 100 portaient des blouses et des gants pour le SARM et l'ERV, mais seulement 50 p. 100 en portaient pour le BLSE, et 57,1 p. 100 portaient des masques pour le SARM. Des tentatives ont été faites par 82,1 p. 100 des unités pour décoloniser les patients du SARM, en grande partie afin de les placer dans un autre établissement. Vingt-et-un établissements (75 p. 100) ont signalé avoir des politiques restreignant la prescription d'antimicrobiens. D'autres études afin d'examiner les politiques de prévention des infections dans les hôpitaux et les taux correspondants d'infections par les MRA permettraient de contribuer à identifier et à préciser les lignes directrices des pratiques exemplaires des établissements canadiens.
Source : American Journal of Infection Control, vol. 35, no 9, novembre 2007

Hépatite C aigüe chez une cohorte américaine contemporaine : modes d'acquisition et facteurs qui influencent la clairance virale : États-Unis
L'infection au virus de l'hépatite C (VHC) aigüe est souvent asymptomatique; ainsi, son épidémiologie et son histoire naturelle sont difficiles à préciser. L'infection au VHC aigüe a été identifiée en fonction de la séroconversion du VHC dans un délai d'un an (n = 45), de la nouvelle séropositivité contre le VHC avec une hépatite aigüe clinique (n = 21), ou du séquençage de la souche du VHC après une exposition iatrogène (n = 1). Les facteurs de risque ont été évalués par un questionnaire de base, et les participants ont été suivis de façon prospective par un dosage sérié de charges virales. Des 67 personnes avec une infection au VHC, la plupart étaient asymptomatiques (64 p. 100) et des utilisateurs de drogues injectables (66 p. 100). Treize avaient un mode de transmission inconnu; de ces dernières, 11 ont signalé un comportement sexuel à risque élevé. Dix ont acquis une infection au VHC aigüe dans un délai de 3 mois d'une exposition iatrogène; 3 avaient confirmé une infection iatrogène, et 4 n'avaient déterminé aucun autre facteur de risque. Le taux de clairance virale spontanée après six mois d'infection était de 18 p. 100 (95 p. 100 d'intervalle de confiance, entre 11 et 31 p. 100). Le taux de clairance virale a varié de manière significative selon le sexe (34 p. 100 pour les femmes et 3 p. 100 pour les hommes; P < .001). Les expositions sexuelles ou iatrogènes à risque élevé peuvent être des facteurs de risques contemporains importants pour l'infection au VHC. Le taux de clairance virale spontanée (18 p. 100) dans cette étude contemporaine était semblable à ce qui a été signalé par les études dans le passé sur l'infection au VHC associée aux transfusions. Les femmes étaient plus susceptibles de combattre une infection au VHC aigüe que les hommes.
Source : The Journal of Infectious Diseases, vol. 196, no 10, le 15 novembre 2007


Les renseignements détaillés que vous y trouverez sont donnés à titre d'information seulement et peuvent être provisoires. Les incidents auxquels on accordera une importance nationale seront suivis et mis à jour selon la disponibilité de nouveaux renseignements.

 

Mise à jour : 2007-11-09 haut de la page