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Politique du Service canadien de la faune concernant la délivrance de permis d'effarouchement dans le secteur de l'aquaculture
Politique du Service canadien de la faune concernant la délivrance de permis d'effarouchement dans le secteur de l'aquaculture 0 - Cover  

Politique du Service canadien de la faune concernant la délivrance de permis d'effarouchement dans le secteur de l'aquaculture, 2000

Résumé



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Résumé

Les opérations d'aquaculture produisent souvent des interactions avec les oiseaux migrateurs lesquelles sont généralement perçues comme négatives par l'industrie. La plupart des préoccupations des aquaculteurs ont trait à la déprédation de leurs stocks ou à la capture des stocks qui se trouvent dans leurs installations et aux ressources nécessaires visant à réduire au minimum ces pertes. Ce sont des coûts qui viennent souvent s'ajouter à ceux du fonctionnement de l'entreprise.

Le Service canadien de la faune (SCF), responsable de la gestion des oiseaux migrateurs au Canada, estime que de nombreuses exploitations aquacoles ont des effets nuisibles sur les oiseaux migrateurs. Ces effets incluent la perte d'habitats essentiels utilisés par les oiseaux migrateurs et l'accroissement de l'activité humaine dans ces habitats. Voici certains des problèmes en présence :


  • Les activités aquacoles actuelles et les interactions négatives accrues finissent par exclure les oiseaux migrateurs d'anciens habitats qui leur étaient essentiels.

  • Les pressions de plus en plus lourdes dont l'on s'attend de la part de l'industrie, notamment :

    • la perte d'habitats de nidification et la perturbation des oiseaux nicheurs;

    • des changements à la répartition, à l'abondance et à la condition physique des oiseaux, parce que les exploitations aquacoles modifient la quantité de nourriture à la disposition de ces oiseaux;

    • la pollution des substrats se trouvant en-dessous ou tout près des installations d'aquaculture, qui modifie la quantité de nourriture disponible et la qualité de l'habitat des oiseaux.





Il s'impose donc d'intensifier la collaboration entre l'organisme responsable de la gestion des oiseaux migrateurs (le SCF), le secteur de l'aquaculture et les autres organes de réglementation concernant l'aquaculture, afin de réduire au minimum les interactions négatives. Quoi qu'il en soit, l'expansion grandissante de l'industrie de l'aquaculture entraînera une demande accrue de permis d'effarouchement délivrés par le SCF. Étant donné que le mandat du SCF et la fonction première du Règlement sur les oiseaux migrateurs sont de conserver et de protéger ces oiseaux, ce qui comprend la réduction au minimum de toute perturbation, il faut mettre en place une politique visant la délivrance de ces permis.

 

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