Le PNAGS est fondé sur le principe de plans conjoints, qui servent de cadre à l'action des organismes privés et régionaux qui en font partie. Dans chaque région,
province ou État, ces différents partenaires conjuguent leurs efforts pour atteindre leurs objectifs communs touchant la protection de la sauvagine.
Au Québec, c'est en novembre 1989 que le Plan nord-américain a été officiellement lancé lors de l'adoption du Plan conjoint des habitats de l'Est
(PCHE), dont font également partie les autres provinces de l'Est du Canada. La raison d'être de ce plan, d'une durée de 15 ans, est de protéger et d'accroître les ressources en sauvagine, en conservant et en
augmentant la superficie et la qualité des terres humides.
La réalisation du plan sur le territoire québécois est assurée par des partenaires permanents, qui sont le ministère de l'Environnement et de la Faune,
la Fondation de la faune du Québec, le Service canadien de la faune, Canards Illimités et Habitat faunique Canada. Se joignent à eux, selon la nature des projets et de leurs propres intérêts, différents organismes,
associations et entreprises dont Hydro-Québec qui apportent leur contribution financière ou autre.
L'action des partenaires québécois du PNAGS est particulièrement axée sur la protection d'habitats et la restauration de terres humides le long du
fleuve Saint-Laurent et des rivières des Outaouais et Saguenay, ainsi qu'en Abitibi.
Des investissements totalisant 13 millions de dollars ont été prévus, pour une vingtaine de sites à travers tout le Québec. Près de la moitié sera
consacrée à la région du lac Saint-Pierre, pour huit projets qui couvrent en tout 3500 hectares de terres humides d'importance nationale.
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