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ALLOCUTION PRONONCÉE PAR L'HONORABLE LAWRENCE CANNON,
MINISTRE DES TRANSPORTS, DE L'INFRASTRUCTURE ET DES COLLECTIVITÉS, À L'OCCASION D'UN ÉVÉNEMENT PORTANT SUR LA SANTÉ DES OCÉANS AU CANADA

MONT-JOLI, QUÉBEC
LE 5 OCTOBRE 20

Chers amis, quand j'étais jeune, je passais mes étés sur le bord du fleuve, mais dans une autre région.

Malheureusement, les gens de ma génération ne peuvent plus regarder le fleuve avec la même fierté et le même émerveillement que par le passé.

Nous ressentons même une certaine tristesse en pensant aux dommages qui ont été causés à nos cours d'eau et même à l'air que nous respirons.

Mais il n'est pas trop tard pour agir.

Et je tiens à féliciter l'Institut Maurice-Lamontagne pour son action en faveur de l'environnement marin.

Nous sommes ici aujourd'hui pour parler de ce que fait le gouvernement du Canada pour protéger une des ressources les plus précieuses que nous avons, c'est-à-dire nos océans.

Le Canada est bordé par trois océans. Notre pays possède le littoral le plus long au monde.

Ces ressources sont des éléments importants de notre environnement, de notre culture et de notre prospérité en tant que nation. Nos eaux sont, à vrai dire, notre avenir.

Mais pour assurer la santé de nos océans, nous devons agir dès maintenant pour les protéger.

C'est pourquoi le nouveau gouvernement du Canada a réaffirmé son engagement à l'égard de l'initiative Santé des océans dans le budget de 2007 en investissant 61,5 millions de dollars sur cinq ans.

Je suis heureux d'annoncer qu'une partie des fonds disponibles dans le cadre de Santé des océans, soit 23,8 millions de dollars sur cinq ans, ira à Transports Canada. Ce financement permettra de mettre en place des initiatives destinées à améliorer le milieu marin des trois océans qui bordent le Canada.

Ces initiatives aideront à protéger les voies navigables canadiennes contre la pollution par les navires, favoriseront la prospérité économique des collectivités côtières du Canada, et renforceront notre intendance dans l'Arctique canadien.

Voyons comment ce financement sera réparti.

Tout d'abord, nous utiliserons 4,5 millions de dollars pour appliquer le Règlement sur le contrôle et la gestion de l'eau de ballast de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada. Dans le cadre de ce règlement, nous nous assurerons que les navires gèrent convenablement l'eau de ballast. Nous tenons à réduire les risques d'introduction d'organismes aquatiques ou d'agents pathogènes nuisibles dans nos eaux par les navires.

En deuxième lieu, nous utiliserons ces fonds pour la surveillance aérienne de nos eaux.

C'est un des meilleurs moyens que nous avons à notre disposition pour lutter contre la pollution de nos eaux par les navires.

Tout comme les voitures de police sur les routes contribuent à réduire la vitesse, la présence constante de patrouilles anti-pollution en mer peut dissuader les pollueurs potentiels.

Nous savons que c'est efficace.

L'an passé, Transports Canada a effectué un nombre record d'heures de patrouilles anti-pollution, soit 1 649 heures.

Durant ces heures, notre aéronef de surveillance a survolé plus de 10 000 navires et détecté 98 incidents de pollution. Cette année, nous espérons accroître le nombre d'heures de patrouilles anti-pollution de près de 25 % pour le porter à 2 000 heures.

Nous investirons aussi 13 millions de dollars sur cinq ans dans le Programme national de surveillance aérienne. Ce programme ne consiste pas seulement à surveiller les pollueurs, il vise également :

  • à accroître la fréquence des patrouilles et la couverture des zones non surveillées de façon régulière, comme dans l'Arctique;
  • à recueillir des preuves pour intenter des poursuites contre les pollueurs;
  • et à accroître la présence de nos patrouilles en mer afin de dissuader les pollueurs potentiels.

Pour mieux exécuter notre programme de surveillance, nous devons avoir à notre disposition l'équipement nécessaire, et celui-ci doit être adapté à notre climat nordique et à notre géographie.

Après tout, nous travaillerons dans le Nord, dans les eaux canadiennes de l'Arctique, où les journées sont plus courtes et la température plus rigoureuse. Et notre équipement de surveillance doit pouvoir fonctionner même la nuit, puisque nous effectuons 30 % de nos patrouilles une fois la nuit tombée. C'est en effet souvent de nuit que les déversements illégaux surviennent.

C'est pourquoi nous investirons aussi 5 millions de dollars sur trois ans pour équiper l'aéronef de surveillance Dash 7 de Transports Canada d'un système de surveillance maritime.

Avec un tel système, l'aéronef pourrait être utilisé en tout temps, peu importe les conditions météorologiques et la visibilité.

En quatrième lieu, Transports Canada utilisera les fonds de Santé des océans pour l'évaluation de la navigation maritime dans l'Arctique, une initiative du Conseil de l'Arctique, qui est menée conjointement par le Canada, la Finlande et les États-Unis.

Dans le cadre de cette initiative, Transports Canada étudiera les activités de navigation maritime dans l'Arctique canadien, ainsi que les données sociales, économiques et environnementales rattachées à ces activités.

Ces renseignements seront très utiles pour évaluer l'utilisation actuelle de la navigation maritime et les activités en cours, mais aussi pour prévoir l'utilisation et les activités futures et évaluer les répercussions des changements au chapitre du trafic maritime.

Et finalement, Transports Canada utilisera 800 000 $ sur cinq ans pour élaborer et mettre en œuvre une stratégie de réduction des déchets par les navires.

Cette stratégie nous permettra de prévenir davantage la pollution maritime par les navires. Ce gouvernement travaille à l'assainissement de nos océans.

C'est pourquoi nous avons augmenté les amendes pour les pollueurs. Et cela donne aux inspecteurs de la Sécurité maritime, qui doivent faire face aux enjeux liés à la pollution, des outils supplémentaires pour appliquer la réglementation.

Nous envoyons un message clair aux pollueurs. L'heure est venue de vous amender, car nous allons augmenter les amendes et les sanctions. Nous ferons appel aux tribunaux.

Nous sommes décidés à assainir nos océans et nos voies navigables.

Je vous remercie.


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