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Comprendre la couche d’ozone

Qu’est-ce que la couche d’ozone?

L’ozone (O3) est un gaz incolore dont la formule chimique s’apparente à celle de l’oxygène (O2). L’ozone de l’atmosphère se trouve surtout dans la stratosphère, une couche de l’atmosphère située entre 15 et 35 kilomètres au-dessus de la surface de la Terre. Il est bénéfique à la vie sur la Terre car il absorbe les rayons ultraviolets (UV) nuisibles émis par le soleil. Par contre, l’ozone au niveau du sol, bien qu’il absorbe quelques rayons UV, est dommageable pour les organismes vivants. Cet ozone résulte de l’action de la lumière du soleil sur les gaz d’échappement des véhicules. C’est une des principales composantes du smog.

Ces dernières années, on a vu se former chaque printemps un grand « trou » dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique. Un phénomène comparable d’appauvrissement de l’ozone, quoique moins marqué, a également été observé au-dessus de l’Arctique. On a aussi enregistré un amincissement de la couche d’ozone au-dessus des latitudes moyennes. Au-dessus de la région sud du Canada, la couche d’ozone s’est amincie d’environ six pour cent en moyenne depuis la fin des années 70, c’est-à-dire depuis que l’activité humaine a commencé à avoir des répercussions sur la haute atmosphère.

La science : Essentielle à notre compréhension

La couche d’ozone étant invisible, les changements qu’elle subit ne peuvent être perçus à l’oeil nu. C’est la science qui fournit l’information requise pour comprendre les changements qui s’opèrent dans cette fragile couche de gaz de la haute atmosphère. Les scientifiques ont prédit pour la première fois le problème de l’appauvrissement de la couche d’ozone dans les années 70. Ils ont détecté les manifestations de ce problème au milieu des années 80. Le milieu scientifique observe maintenant tant les modifications de la couche d’ozone et que les quantités de produits chimiques menaçant l'ozone dans l’atmosphère. Ce sont les scientifiques également qui détermineront dans l’avenir l’efficacité des efforts que nous déployons pour freiner ou renverser le phénomène d’appauvrissement de l’ozone.

En outre, c’est grâce à des recherches scientifiques qu’il a été possible de mettre au jour la cause de l’appauvrissement de la couche d’ozone, à savoir l’émission dans l’atmosphère de certains produits chimiques industriels, plus précisément de CFC (chlorofluorocarbures) et de halons. Les résultats de ces mêmes recherches ont orienté les décideurs dans la détermination des moyens à mettre en oeuvre pour réduire les émissions de ces substances. Le Protocole de Montréal, un accord international visant à protéger la couche d’ozone, constitue un engagement des gouvernements de plusieurs pays du monde à donner suite aux avertissements lancés par le milieu scientifique et à prendre des mesures pour réduire les produits chimiques appauvrissant la couche d’ozone.

Enfin, les recherches scientifiques permettent d’obtenir de l’information au sujet des effets de la destruction de l’ozone et de la meilleure façon de nous adapter à une modification des niveaux de l’ozone, par exemple par le reboisement des zones soumises à l’exploitation forestière au moyen d’essences moins sensibles aux ultraviolets, de façon à accroître les chances de survie des arbres.

Le Canada a apporté une contribution non négligeable à la science de l’ozone en contrôlant les niveaux d’ozone et en réalisant des recherches sur les causes et les conséquences de l’appauvrissement de l’ozone. Il a été le premier pays, en 1987, à s’intéresser de près à la couche d’ozone au dessus de l’Arctique, à la suite de la découverte du trou dans la couche d’ozone au dessus de l’Antarctique.

Environnement Canada exploite un réseau pan-canadien de stations de mesure assurant une surveillance continue de la couche d’ozone au dessus du Canada depuis plus de trois décennies. Les premières données, qui remontent à l’époque où l’activité humaine n’avait encore aucun effet marqué sur la haute atmosphère, jouent un rôle déterminant dans la compréhension des changements observés aujourd’hui dans la couche d’ozone. Les scientifiques canadiens ont recours à un éventail de techniques pour surveiller la couche d’ozone, notamment les ballons de recherche en haute altitude, les mesures par satellite et des instruments au sol.

Répercussions de l’appauvrissement de la couche d’ozone

L’amincissement de la couche d’ozone au-dessus de la Terre accroît à sa surface le rayonnement UV causant des coups de soleil. Il a été prouvé qu’une exposition accrue aux ultraviolets a des effets nuisibles sur la santé humaine, détériore les écosystèmes marins et d’eaux douces, réduit le rendement des cultures agricoles et est néfaste pour les forêts.

Pour les humains, la principale répercussion est l’augmentation des cancers de la peau. La surexposition aux rayons du soleil peut également causer des affections oculaires, dont des cataractes, et elle pourrait même être à l’origine d’un affaiblissement du système immunitaire.

En outre, l’accroissement des niveaux des ultraviolets aura des répercussions sur l’agriculture, y compris sur bon nombre des principales cultures vivrières mondiales. On a noté un ralentissement de la croissance de certaines cultures telles celles de l’orge et de l’avoine à la suite d’une augmentation du rayonnement UV.

Dans les écosystèmes marins, les ultraviolets peuvent endommager les minuscules plantes unicellulaires connues sous le nom de phytoplancton, lesquelles forment la base de la chaîne alimentaire. Un appauvrissement des sources de nourriture à ce stade initial pourrait se répercuter dans l’ensemble du système et affecter à la limite les populations de poissons.

L’augmentation des niveaux d’ultraviolets a aussi un effet sur la durée des matériaux de construction utilisés à l’extérieur, et plus particulièrement sur les plastiques, omniprésents dans nos maisons, sur les terrains de jeux et dans d’autres structures.

En ce qui a trait à l’agriculture et à la foresterie, des études ont été faites pour évaluer la sensibilité des cultures et des arbres canadiens à des rayons ultraviolets de différents niveaux. Une étude a révélé qu’une hausse de 10 % du rayonnement UV entraînerait des pertes annuelles de 192 millions de dollars au titre des cultures sensibles telles que le canola, l’avoine, l’orge et le soya. En foresterie, des recherches ont montré que les arbres qui croissent à des altitudes plus élevées (où le rayonnement UV est naturellement plus intense) présentent une meilleure résistance. Des études de ce genre pourraient nous être utiles pour nous adapter à une augmentation des niveaux de rayonnement UV.

Complexes, les effets des rayons ultraviolets sur les lacs d’eau douce et les écosystèmes marins sont mal compris. Des scientifiques ont constaté que les lacs situés au nord, déjà touchés par les effets des pluies acides et des changements climatiques, sont maintenant soumis à cette source supplémentaire de stress que constitue l’accroissement du rayonnement UV. En ce qui concerne les écosystèmes marins, on s’inquiète des effets sur les pêcheries, et plus particulièrement sur la morue de l’Atlantique.

Les effets de l’exposition aux rayons UV peuvent s’intensifier au cours des poussées soudaines de rayonnement qui sont observées au début du printemps, lorsque les niveaux d’ozone diminuent de façon marquée. Au nombre des autres sources d’inquiétude, il conviendra de mentionner les effets à long terme de l’exposition, pendant de nombreuses années, à des niveaux élevés de rayonnement UV, de même que les effets des rayons UV en combinaison avec d’autres facteurs de stress pour l’environnement tels que les changements climatiques, les pluies acides et la présence de produits chimiques toxiques.

La couche d’ozone se régénérera-t-elle?

Les scientifiques croient que la couche d’ozone devrait se régénérer, à condition que les substances qui contribuent à l’appauvrir soient éliminées. Des mesures ont été prises pour réduire ces substances avec la signature du Protocole de Montréal, un accord international visant à protéger la couche d’ozone. On a observé un ralentissement marqué de l’accumulation dans la basse atmosphère des CFC les plus répandus, et le niveau de CFC 11, un des principaux produits chimiques, a commencé à fléchir.

Comme il faut beaucoup de temps pour que ces produits chimiques passent du niveau du sol à la stratosphère, les effets de ces changements ne se feront pas sentir avant bon nombre d’années. On estime que la couche d’ozone se régénérera vers l’an 2050, à la condition que soient éliminées toutes les substances appauvrissant la couche d’ozone. Les prévisions à long terme demeurent toutefois incertaines car les processus qui contribuent à l’appauvrissement de la couche d’ozone ne sont pas encore parfaitement compris. De plus, le réchauffement de la planète et les gaz d’échappement des avions volant à haute altitude pourraient nuire sérieusement à la régénération de la couche d’ozone.

Pour plus d’information :
David Wardle
416 739-4632
Tom McElroy
416 739-4630
Environnement Canada
Informathèque
Ottawa, (Ontario) K1A 0H3



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Création : 2002-08-23
Mise à jour le : 2002-12-18
Date de révision : 2002-12-18
URL de cette page : http://www.msc.ec.gc.ca
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