Printemps 2007
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Dans ce numéro ...
Nouvelles de la Section de la famille, des enfants et des adolescents
Nouveau look
pour le site Web de l'Initiative de lutte contre la violence familiale
Le site Web de l'Initiative de lutte contre la violence familiale a maintenant un
nouveau look dynamique. Il est maintenant plus intéressant, sur le plan visuel,
et plus convivial. L'IVF du ministère de la Justice appuie la création et la
prestation de services de vulgarisation et d'information juridiques en matière
de violence familiale aux Canadiens.
Ce
site contient des renseignements sur la violence familiale au Canada et sur la
façon dont le Ministère traite des questions relatives à la violence familiale.
Il s'agit d'une ressource utile sur les façons dont le système de justice du
Canada prévient la violence familiale et intervient dans ce domaine.
Nouveau site
de l'IVF à l'intention des jeunes
En
plus du nouveau look du site Web de l'IVF, le ministère de la Justice a lancé,
dans le cadre de cette initiative, un site Web sur la violence familiale à
l'intention des jeunes. L'objectif de ce site est de combler des lacunes en
matière d'information offerte aux jeunes Canadiens au sujet de la violence
familiale. Rédigé dans un langage simple, le site contient des illustrations
vivantes qui plairont à un jeune public.
Le
site contient des renseignements sur :
- les types de violence familiale;
- les façons dont on traite la
violence au Canada et la législation pertinente;
- les moyens pour trouver de l'aide;
- ce à quoi les jeunes peuvent
s'attendre quand ils demandent de l'aide.
Le
site s'adresse aux jeunes qui vivent de la violence familiale ou qui
connaissent quelqu'un qui est dans cette situation. Il contient deux séries de
documents adaptés à deux groupes d'âges : une pour les jeunes âgés de 10 à
12 ans et l'autre, pour les jeunes âgés de 13 à 15 ans. Ce site peut
également être utile aux jeunes et à d'autres personnes (enseignants,
travailleurs sociaux, etc.), aux fins de recherche.
Une nouvelle
banque de données pour aider les parents à trouver des services de justice
familiale
Le répertoire des services gouvernementaux de justice familiale a été ajouté au
site « Le rôle parental après le divorce ».
Ce
répertoire est une banque de données conviviale permettant aux parents en
instance de divorce ou de séparation de trouver des renseignements sur les
services gouvernementaux de justice familiale offerts dans leur province ou
leur territoire et partout au Canada. La Section de la famille, des enfants et
des adolescents a collaboré avec les représentants de chaque province et
territoire pour assembler ce répertoire, qui contient la liste des services
offerts, une brève description de chaque service — notamment la médiation,
l'éducation parentale et les services de tribunaux de la famille — ainsi
que les coordonnées des services.
Comme
ce répertoire est offert en ligne et qu'il sera mis à jour régulièrement, il
est accessible uniquement sur le site Web du ministère de la Justice et n'est
pas offert en format imprimé. Veuillez noter que les renseignements concernant
les services de justice familiale offerts au Québec ne sont pas encore
disponibles.
Une stagiaire
de Strasbourg (France) à l'Unité de l'exécution
L'Unité
de mise en œuvre de la politique d'appui à l'exécution des obligations
alimentaires de la Section de la famille, des enfants et des adolescents (SFEA)
a eu le plaisir d'accueillir une stagiaire de Strasbourg (France). Emilie
Bensmihen a commencé son affectation de six semaines à la SFEA en octobre 2006,
dans le cadre d'un programme d'échange entre Hull et Strasbourg. À son arrivée
à la SFEA, Emilie venait d'obtenir son diplôme en droit, et elle passera ses
examens d'admission au barreau cette année. Elle a fait ce stage au Canada en
vue d'acquérir une expérience internationale de la pratique du droit et de
tirer profit d'une connaissance accrue des questions mondiales. Outre les
tâches qu'on lui a assignées à la SFEA, Emilie a été occupée à participer à des
rencontres avec des représentants du barreau du Québec et des juges de la
région, à assister à des audiences des tribunaux civils et de la Cour suprême
du Canada. Son stage à la SFEA a été une occasion unique pour les employés du
ministère de la Justice de discuter avec elle et ainsi d'améliorer leur
connaissance de la procédure judiciaire en France.
Sous-comité
FPT de l'exécution réciproque des ordonnances alimentaires du Comité de
coordination des hauts fonctionnaires — Justice familiale
Le
Sous-comité fédéral-provincial-territorial de l'exécution réciproque des
ordonnances alimentaires (Sous-comité de l'EROA) s'est réuni à Ottawa du 4 au
7 décembre pour discuter de l'exécution réciproque, à l'échelle nationale
et à l'échelle internationale, des obligations alimentaires. Cette neuvième
réunion annuelle axée sur les questions relatives à l'exécution réciproque des
ordonnances alimentaires a été planifiée et coordonnée par la Section de la
famille, des enfants et des adolescents. Outre leur participation à des
discussions d'ordre national, les fonctionnaires canadiens ont rencontré leurs
homologues des États‑Unis et du Royaume-Uni en vue de faire avancer la
coopération et pour discuter de l'uniformisation des approches qui visent à
améliorer les accords de réciprocités actuels. Au cours de la réunion, les
participants ont tenu des discussions sur des questions nationales ainsi que
des discussions et des négociations au sujet de la dernière version de la Convention
sur le recouvrement international des alimentes envers les enfants et d'autres
membres de la famille de la Conférence de La Haye de droit international
privé. Des rencontres avec des fonctionnaires du Royaume-Uni et des États-Unis
ont également eu lieu, et les directeurs des programmes d'exécution des
ordonnances alimentaires des provinces et des territoires se sont joints aux
membres du Sous-comité de l'EROA pour discuter du nouveau projet de Convention.
Depuis
1998, les fonctionnaires canadiens qui travaillent sur les questions relatives
à l'exécution réciproque des ordonnances alimentaires ont rencontré des
représentants des États-Unis, de la République tchèque, de la Slovaquie, de
l'Irlande, de la Norvège, de la Pologne, de la Suisse, de l'Australie, de la
Hongrie, de l'Allemagne, d'Israël, des Bermudes, de la Barbade, du Costa Rica
et de la Commission Européenne.
Cinquième
Congrès mondial sur le droit de la famille et les droits des enfants et des
jeunes à Halifax, du 23 au 26 août 2009
La
ville de Halifax, en Nouvelle-Écosse a été choisie pour accueillir le Cinquième
Congrès mondial sur le droit de la famille et les droits des enfants et des
jeunes, qui se tiendra du 23 au 29 août 2009. Le thème de ce congrès est The Child: Policy, Legislation and
Legal Process Protecting Rights—How can the voice and rights of the child be
given substance?(L'enfant :
politique législation et processus judiciaires qui protègent les droits —
Comment l'opinion et les droits de l'enfant peuvent être pris en
considération). Depuis 1993, un groupe de juges et d'avocats australiens
organisent, tous les quatre ans, un congrès pour discuter des droits des
enfants et des questions liées au droit de la famille. Les Canadiens
participent activement à ces congrès depuis le début, et un certain nombre de
représentants du pays ont participé au dernier congrès qui a eu lieu au Cap, en
Afrique du Sud, en 2005. Un appel de présentations sera envoyé au cours de
l'année.
Mise à jour au
sujet du projet de lignes directrices facultatives en matière de pensions
alimentaires pour époux
Les
directeurs du projet, Rollie Thompson et Carol Rogerson, ont passé une grande
partie de l'automne 2006 à rencontrer des juristes de partout au pays en vue
d'obtenir de la rétroaction au sujet du document intitulé Lignes directrices
facultatives en matière de pensions alimentaires pour époux : Ébauche de
proposition (publié en janvier 2005). Depuis septembre 2006, ils ont
participé à des séances de rétroaction en Colombie-Britannique, en
Saskatchewan, en Nouvelle‑Écosse, à Terre-Neuve-et-Labrador, à
l'Île-du-Prince-Édouard et dans quelques villes en Ontario (Ottawa, Kingston,
London). Des séances se tiendront dans d'autres villes de l'Ontario et dans les
autres provinces au début de 2007.
Des
séances en petits groupes ont été considérées comme la meilleure méthode pour
obtenir de la rétroaction afin de discuter de l'expérience réelle des Lignes
directrices facultatives et les détails nécessaires pour apporter des
modifications précises au document. Les domaines dans lesquels on envisage d'apporter
des modifications sont décrits dans le Document de travail : lignes
directrices facultatives en matière de pensions alimentaires pour époux.
L'un des thèmes qui revient régulièrement lors des séances de rétroaction est
l'utilité des Lignes directrices facultatives pour conseiller les clients et
lors de la négociation de règlements.
Les
gens qui n'ont pas participé à une séance et qui aimeraient faire part de
commentaires ou de suggestions peuvent le faire par écrit, à l'adresse
suivante : Proposition de pensions alimentaires pour époux, Case postale
2310, Succursale D, Ottawa (Ontario) K1P 5W5.
Le
nombre de décisions publiées dans lesquelles les Lignes directrices
facultatives ont été prises en compte continue d'augmenter : on en compte
maintenant près de deux cents. Ces décisions ont toutes été résumées et sont
mises à jour régulièrement. On peut consulter la dernière mise à jour,
intitulée Les lignes directrices facultatives 20 mois plus tard, sur la
page Web de la professeure Rogerson, sur le site Web de l'Université de
Toronto, dont l'adresse figure à la fin du présent article.
La
proposition finale des Lignes directrices facultatives devrait être présentée à
l'automne 2007. Outre la version complète de la proposition, on présentera
également un document plus court — moins de 20 pages — qui pourra
servir de « guide d'utilisation ».
Important : L'objectif est que les Lignes
directrices facultatives continuent d'être utilisées de manière informelle pour
aider les époux, les avocats, les médiateurs et les juges à calculer le montant
et la durée des pensions alimentaires pour époux au Canada.
La proposition finale des Lignes directrices facultatives en matière de
pensions alimentaires pour époux ne sera pas imposée par la loi.
Tous
les documents au sujet de ce projet sont disponibles sur le site Web de la Faculté de droit de l'Université de Toronto.
La Journée
nationale de l'enfant
Pour
souligner la Journée nationale de l'enfant, la Section de la famille, des
enfants et des adolescents a organisé des activités pour les employés du
Ministère et leurs enfants. La Journée nationale de l'enfant sert à
commémorer l'adoption de la Déclaration des droits de l'enfant par
l'Organisation des Nations Unies, le 20 novembre 1959, et son
adoption de la Convention relative aux droits de l'enfant,
le 20 novembre 1989. Cette année, le thème de la journée était « Le
droit d'être entendu ».
Le
dimanche 19 novembre, des enfants d'employés du ministère de la
Justice à Ottawa se sont réunis pour participer à un atelier de peinture au
cours duquel on leur a demandé d'illustrer « Le Canada tel qu'on voudrait
le voir ». Les enfants ont eu l'occasion d'exprimer leur fierté d'être
Canadiens et ce qu'ils entrevoient pour l'avenir.
Également
à l'occasion de la Journée nationale de l'enfant, on a invité les enfants et
les jeunes âgés de 10 à 18 ans à rédiger un paragraphe sur
le thème « Ce qu'est la justice pour moi ». Les textes des gagnants
figurent ci-dessous.
Ce qu'est la
justice pour moi
par Marielle Butovsky (11 ans et demi)
Je
crois que la justice signifie que les gens sont traités de façon juste et
égale. Par exemple, si les blancs ont le droit d'aller à l'école, les noirs
doivent pouvoir y aller aussi. C'est juste pour tout le monde. Selon moi, elle
signifie également que les gens qui veulent s'exprimer ont le droit de le
faire. C'est ce qu'est la justice pour moi.
par Simon DesOrmeaux (12 ans)
Selon
moi, la justice signifie lutter contre le mal, sauver des gens et aider le
monde. Une personne juste tente également de comprendre comment et pourquoi une
chose s'est produite. J'ai 12 ans et je suis différent. Parce que je suis
différent, les autres enfants sont souvent méchants avec moi. Au lieu de me
fâcher (ce que je faisais souvent auparavant), je tente de leur expliquer
pourquoi je suis différent et pourquoi je dois prendre des médicaments. À mon
avis, la justice signifie également qu'il faut vivre et laisser vivre.
par Stéphane DesOrmeaux (10 ans)
Que
diriez-vous si, au lieu de rédiger un compte rendu, j'écrivais une histoire. Eh
bien, c'est ce que je vais faire.
Il
était une fois un justicier nommé Éric. Éric était un héros qui occupait à la
fois les rôles d'avocat, de policier et de juge. Il enquêtait même sur les
lieux de crimes. Il faisait tout cela seul et, malheureusement, il était
toujours triste.
Un
jour, Éric a dû demander de l'aide et a fait appel à la seule personne qui,
croyait-il, pouvait tout faire seul comme lui.
Cette
personne était une femme nommée France. Éric a découvert qu'il était plus
agréable de travailler avec France que de travailler seul.
Ils
ont donc choisi de combiner leurs efforts et ont vu tous les deux qu'il était
bien plus facile de travailler de cette façon.
Ils
ont donc décidé de laisser d'autres gens travailler avec eux. Chacun avait un
rôle à jouer. Cela a permis de simplifier les choses et tout le monde était
content.
La justice était née.
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