Annexe
Établissements universitaires qui offrent des programmes d'enseignement de l'anglais en Corée
Universités offrant des programmes d'apprentissage des affaires
Asia United Theological |
Donghea |
Korea Nazarene Kosin |
Seoul Theological |
Beajea |
Hankuk University of Foreign Studies |
Kwandong |
Sogang |
Cheongju |
Hanyoung Theological |
Sahmyook |
Ulsan |
Deagu Catholic |
Jinju International |
Sangji |
Yongdong |
Deasin |
Konkuk |
Sangmyung |
Universités offrant des programmes d'apprentissage de l'anglais
Andong |
Hanyang |
Kangwon |
Pusan |
Chongsin |
Hongik |
Kongju |
Sangmyung |
Chosun |
Inha |
Korea |
Seoul Nation |
Chungbuk |
Jeju |
Korea National Education University |
Seowon |
Daegu |
Jeonbuk |
Kyungbuk |
Silla |
Ewha Womens |
Jeonju |
Kyungnam |
Suncheon |
Hankuk University of Foreign Studies |
Jeonnam |
Kyungsang |
Wonkwang |
Hannam |
Jungang |
Mokwon |
Youngnam |
Universités offrant des programmes de littérature anglaise
Anyang |
Dongyang |
Kangnam |
Mokwon |
Sunmoon |
Asia |
Duksung Women's |
Kangneng |
Myunggi |
Sunmun |
Beaje |
Far East |
Kangwon |
Pukyong |
Suwon |
Beajea |
Handong |
Keimyung |
Pusan |
Tamna |
Changwon |
Hankuk Aviation |
Kongju |
Pusan Foreign Studies |
Uiduk |
Cheongju |
Hankuk University of Foreign Studies |
Konkuk |
Sahmyook |
Ulsan |
Chongju |
Hanlim |
Konyang |
Sanggi |
University of Seoul |
Chosun |
Hanseo |
Kookmin |
Sangji |
Wonkwang |
Chungbuk |
Hansin |
Korea |
Sangmyung |
Woosuk |
Chungnam |
Hansung |
Korea Baptist Theological |
Sejong |
Yonsei |
Deabul |
Hanyang |
Korea Maritime |
Seokyung |
Yosu |
Deagu |
Honam |
Korea Nazarene |
Seonam |
Youngnam |
Deagu Catholic |
Hongik |
Kosin |
Seoul National |
Deagu haany |
Hoseo |
Kumkang |
Seoul Women's |
Deajeon |
Hyupsung |
Kunsan |
Seowon |
Deajeon |
Incheon |
Kwandong |
Silla |
Deajin |
Inha |
Kwangju Women's |
Sogang |
Deasin |
Inje |
Kwangwoon |
Sookmyeng Women's |
Donga |
Jeju |
Kyenggi |
Soonchunhyang |
Dongduk Women's |
Jeonbuk |
Kyengnam |
Soongsil |
Dongeui |
Jeonju |
Kyungsang |
Sungkonghoe |
Dongkuk |
Jeonnam |
Kyungsung |
Sungkyul |
Dongseo |
Joongbu |
Kyungwon |
Sungkyunkwan |
Dongsin |
Jungang |
Mokpo |
Sungsin Women's |
Extraits d'entrevues avec les intervenants dans le milieu de l'éducation en Corée
Extrait de l'entrevue avec Lee Sang-hoon, directeur, Seoul English Village, (Herald Media)
(Le Herald Media est la plus grande entreprise de médias en
langue anglaise en Corée, regroupant des compagnies qui comprennent : le Korea Herald, le plus grand journal anglais, et le Seoul English Village,
premier et plus important village anglais appliquant le concept de langlais situationnel pour les enfants.)
1. Considérez-vous que le gouvernement coréen est engagé de façon plus active dans l’enseignement de l’anglais?
- Absolument, et le budget gouvernemental affecté à cette industrie augmente.
2. Quen est il du consommateur? Quelle orientation les Coréens
donnent ils à cette industrie?
- Les Coréens sont de plus en plus exigeants non seulement en ce qui a trait à la diversité des services denseignement de langlais, mais ils demandent en plus des services de meilleure qualité.
- Il ne fait aucun doute que les changements qui viendront bientôt dans le secteur des tests, notamment en ce qui concerne les tests TOEIC et TOEFL auront une incidence sur la façon dont les gens dépensent leur argent afin de maîtriser l’anglais. Les dépenses sur la préparation aux tests augmenteront.
- Un autre secteur susceptible de croître est celui de l’apprentissage sur le Web. La Corée dispose de la plus grande capacité au monde en matière de service Internet, elle est donc prête à se lancer dans la technologie de l’enseignement sur le Web et cette tendance prendra vraisemblablement le pas sur les méthodes conventionnelles utilisées jusqu’à maintenant. Je prévois que les gens dépenseront de l’argent dans ce secteur aussi.
- Il vaut la peine de mentionner que l’apprentissage sur le Web n’est pas un marché très développé ici en Corée; nous devons non seulement avoir la technologie, mais également les idées et les programmes nécessaires pour la mise en uvre.
3. Quelle est la position du Canada face aux autres pays de langue
anglaise sur le marché de l’enseignement de l’anglais en Corée?
- De façon générale, le Canada n’est pas considéré
de façon très différente des États-Unis dans cette
industrie. Les Coréens voient une différence en ce qui concerne
les marques de vêtements, par exemple, mais pour le reste, le Canada
n’a pas une présence très forte ici en Corée.
4. Que proposeriez-vous au gouvernement canadien d’entreprendre en
Corée afin d’accroître sa part de marché?
- Je dirais que le gouvernement devrait proposer des programmes attrayants aux enseignants et aux étudiants qui font l’objet d’une solide mise
en marché ici en Corée.
Résumé de l’entrevue avec Daniel Kim, directeur général du Korea Times
1. Les Coréens augmenteront ils leurs dépenses pour l’enseignement
de l’anglais?
- Oui, absolument, les dépenses sont en croissance et cela continuera. Je crois également que les choses ne pourront que s’améliorer.
Dans six mois, des tests normalisés pour les étudiants comprendront
des composantes orales et écrites, ce qui incitera les gens à
dépenser plus d’argent pour leur préparation.
2. Qu’est ce qui incite les Coréens à dépenser de l’argent pour l’apprentissage de l’anglais?
- Surtout les tests. Les gens doivent obtenir de bons résultats
à ces tests afin de trouver des emplois et d’être acceptés
dans les écoles à l’étranger.
3. Quels sont les tests qui incitent les Coréens à dépenser
de l’argent pour les écoles préparatoires?
- Il existe un test développé par la Seoul National University
appelé le TEPS. Il y a aussi le test IELTS de l’Angleterre et les
tests classiques TOEIC et TOEFL. Tous ces tests incitent les gens à
dépenser de l’argent pour la préparation, et les résultats
à ces tests sont pris sérieusement.
4. Quels sont les « marques » et les noms d’établissements
les plus connus à l’extérieur de la Corée? Les Coréens
envisageraient ils de dépenser de l’argent si ces entreprises renommées
leur offraient des services ici?
- Tout ce qui concerne les grandes universités américaines
se vendra bien, de même que les écoles de renommées
mondiales. Il s’agit presque uniquement d’écoles aux États-Unis
et quelques universités au Canada, telles que l’Université
de Toronto. Tout établissement qui porte dans son nom la mention
« national » attirera également les gens, comme la « National School of... » Les organisations gouvernementales et autres
ont de meilleures chances d’être remarquées et d’inspirer
confiance, par conséquent, d’offrir leurs services à ce secteur.
Ce qui ne porte pas la « signature » d’un gouvernement ou qui
n’appartient pas à une entité de renommée internationale
aura plus de difficultés à se faire remarquer et arrivera
derrière les établissements coréens bien connus.
5. Quels sont les secteurs de l’industrie de l’enseignement de l’anglais
qui ont un avenir assuré? Croyez-vous que les entreprises canadiennes
qui offrent des services linguistiques pourraient avoir une part de ces
avantages?
Je crois que le marché des tests normalisés de niveau
moyen est un secteur important. Les programmes de préparation aux tests et les systèmes visant la compétence en expression orale sont également importants.
Résumé de l’entrevue avec Choi, Chun ok, premier superviseur,
Secondary Education Division, English Education, Education Policy Bureau, Seoul Metropolitan Office of Education
1. Diriez-vous qu’un gouvernement en particulier fait une promotion
active de ses services d’enseignement de l’anglais en Corée?
- Oui, le gouvernement britannique est très actif en Corée
quant à la promotion des services du Royaume-Uni. Il offre également
des activités comme les programmes de formation des maîtres,
dont certains valent la peine d’être utilisés.
- Le gouvernement des États-Unis s’est montré plutôt
inactif jusqu’à récemment lorsque l’activité a repris.
- Les gouvernements de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie
sont engagés activement dans l’industrie.
- Contrairement à tous ceux là, le gouvernement Canada
n’est pas très visible quant à la promotion de ce qu’il est
et de son offre de services, de ses entreprises et de ses entités
en Corée.
2. Pourriez-vous nous fournir quelques exemples concrets de cette réalité?
- Le British Council est très actif quant à la promotion
des centres de formation des maîtres au R.-U. Il fait également
une promotion active en Corée de ses programmes d’études
à l’étranger. Parfois, les programmes de formation du Royaume-Uni
coûtent moins cher qu’au Canada et aux É.-U., et ils ont été
signalés par le British Council.
- L’engagement actif du British Council au sein de l’industrie lui
a valu une grande confiance. C’est pourquoi j’ai tendance à communiquer
d’abord avec le British Council quand j’ai besoin de services linguistiques.
- Dans certains cas, le British Council a pu procéder localement
à la démonstration de divers programmes de formation. Cela
s’est avéré très efficace quant à la détermination
des meilleures possibilités sans qu’il ne nous en coûte quoi
que ce soit. Nous pouvons ensuite décider à quel endroit
envoyer les professeurs en formation.
- L’USIS, ou United States Information Service, a engagé des
agents affectés à l’industrie croissante de l’enseignement
de l’anglais en Corée. Ces agents ont communiqué avec le
personnel de mon bureau et s’efforcent très activement de déterminer
les secteurs dans lesquels ils pourraient nous offrir des services.
- Le ministère de l’Éducation de l’Australie et d’autres
organismes gouvernementaux de la Nouvelle-Zélande nous ont aidé
à trouver et à embaucher des professeurs d’anglais pour nos
écoles.
3. Dans quelle direction l’industrie de l’enseignement de l’anglais
en Corée se dirige t-elle?
- Le ministère de l’Éducation de la Corée a dévoilé
son plan quinquennal (2006-2010) comportant une feuille de route spécifique
pour que l’industrie axée sur l’enseignement de la grammaire cède
sa place aux compétences en expression orale.
- Ce plan cible d’abord les écoles intermédiaires, et
il comprend des dispositions pour inclure les écoles primaires à
l’avenir.
- Fondamentalement, les grandes lignes du programme sont les suivantes :
a. Améliorer le programme et s’éloigner de l’importance
accordée à la grammaire et à l’anglais écrit
pour passer aux compétences en expression orale.
b. Embaucher des professeurs anglophones de naissance pour chaque école
intermédiaire au pays.
c. Établir un système permettant d’embaucher des personnes
qualifiées à cette fin.
d. Déterminer des façons de rejoindre la population moins
fortunée de la Corée afin que les enfants puissent avoir
accès et s’intéresser à l’apprentissage de l’anglais.
e. Créer et mettre en uvre des tests normalisés, ciblant
surtout les compétences en expression orale.
f. Un certain nombre d’autres améliorations ont été
proposées.
Le plan, bien que difficile à mettre en uvre, est concentré
sur la cible. Il reste à déterminer le niveau de ressources
et la faisabilité de la période proposée.
Séoul est la région la plus avancée du pays en
ce qui concerne la mise en uvre de programmes d’enseignement de l’anglais.
Cette réalité influence les politiques du ministère
de l’Éducation et la façon dont les villes et les provinces
considèrent et planifient les diverses stratégies au sein
de l’industrie.
4. Les Coréens dépenseront ils plus par ménage
cette année et l’année prochaine pour l’apprentissage de
l’anglais? Sur le plan national, les dépenses sont elles en croissance?
- L’année dernière, les chiffres officiels (que l’on
soupçonne d’être beaucoup plus élevés en réalité)
établissaient la facture de l’enseignement de l’anglais dans les
établissements privés à 4.6 milliards de dollars.
Cela inclut les dépenses pour les études en Corée
et à l’étranger, mais exclut ce qui a trait à l’étude
de l’anglais dans les écoles nationales régulières.
Ces dépenses sont en croissance.
- Les Coréens dépenseront certainement plus et le but
visé est la compétence en expression orale et en capacité
d’écoute. Que ce soit pour la formation et/ou les tests, c’est ce
secteur de l’industrie qui sera en croissance.
- Le gouvernement est stimulé par ces chiffres et son plan quinquennal a pour effet de motiver l’industrie à accroître ses efforts.
La perception des gens est que le gouvernement coréen cherche à
favoriser les familles moins fortunées de façon que leurs
enfants puissent aussi bénéficier de cet apprentissage. Les
études à l’étranger sont hors de portée de
ces familles.
5. Selon vous, qu’est ce que le gouvernement canadien devrait faire
pour s’engager davantage dans l’industrie de l’enseignement de l’anglais
en Corée et pour aider les entreprises canadiennes à y prendre
part?
De façon générale, les Coréens ont une
très bonne impression des Canadiens et sont ouverts à toutes
sortes d’échanges. Le Canada devrait exploiter cet avantage concurrentiel
par rapport aux autres pays de langue anglaise de diverses façons,
notamment :
- Le gouvernement devrait certainement s’efforcer d’annoncer des programmes de formation des maîtres et les offrir aux administrations scolaires
régionales.
- Il doit s’engager davantage dans l’établissement de relations
avec les agences gouvernementales coréennes du secteur de l’éducation.
- Il doit créer des programmes d’échange de professeurs
en vertu desquels des professeurs coréens viendraient au Canada
recevoir une formation et le Canada pourrait envoyer des professeurs canadiens
suivre de la formation ou travailler en Corée. Par exemple, il existe
un programme par lequel la Corée envoie des professeurs en Nouvelle-Zélande
pour suivre une formation d’enseignement en anglais et, en retour, la Nouvelle-Zélande envoie des professeurs de mathématiques en Corée pour les
aider à apprendre nos méthodes, étant donné
que l’enseignement des mathématiques est l’un de nos points forts.
- Pour favoriser l’établissement de relations, il y a lieu de
savoir que les Coréens préfèrent l’attitude amicale
aux « relations d’affaires » Lorsqu’une agence communique avec
nous en tant que représentante du gouvernement et que ses intentions
sont davantage inspirées par le progrès de l’éducation
et les échanges entre deux pays que par le désir de faire
des affaires et d’être rentables, elle connaîtra une plus grande
ouverture face aux échanges et à l’expérience dans
son ensemble.
6. Avez-vous eu des rapports avec des organismes canadiens dans le
passé? Comment votre projet s’est il déroulé?
- Nos rapports sont très limités. Il existe peu d’organismes
canadiens auxquels nous pouvons demander des services, mais nous avons
demandé au réseau des CÉC de mettre sur pied un programme
de formation des maîtres que nous pourrions comparer aux autres programmes.
Nous nous penchons actuellement là-dessus.