À l’origine, l’huissier du Bâton noir était un membre du service intérieur de la maison royale, puis un messager parlementaire. Il assume encore de nos jours les fonctions de messager. L’huissier du Bâton noir informe les députés qu’ils sont convoqués au Sénat pour écouter le discours du Trône, lors d’une nouvelle session du Parlement, ou pour assister à la sanction royale, cérémonie par laquelle les projets de loi sont promulgués et deviennent lois. Le titre de ce poste provient du bâton d’ébène dont se sert l’huissier pour frapper aux portes de la Chambre des communes et obtenir la permission d’y entrer.
Suivant la nomination de la première femme au poste de "Gentilhomme huissier de la Verge noire" le 20 octobre 1997, le Sénat proposa que le titre du poste soit changé à « Huissier du Bâton noir » (Journaux du Sénat, 6 novembre 1997).