Clé d'accès = X pour la barre de navigation Clé d'accès = Y pour le deuxième menu de navigation Clé d'accès = Z pour omettre toute navigationLogo officiel de la Commission canadienne des grains / Official logo of the Canadian Grain Commission Gouvernement du Canada


 Publications

 Feuillets de renseignements généraux



VERSION IMPRIMABLE


Feuillet d'information

Séchage de l'orge, activité très risquée

Les conditions difficiles lors de la moisson cet automne pourraient tenter les agriculteurs de récolter l'orge plus gourde que d'habitude et de la sécher.

Bien que ça se comprend, ce n'est pas une saine pratique de gestion pour les agriculteurs qui espèrent faire sélectionner l'orge aux fins de maltage, selon un spécialiste du stockage des grains.

M. Noel White du Centre de recherches sur les céréales d'Agriculture et Agroalimentaire Canada à Winnipeg dit que le séchage artificiel, par rapport à la ventilation naturelle, est risqué et peut gravement nuire à la qualité des échantillons d'orge.

« Si l'orge est trop chauffée, la germination ne se fera pas » a déclaré M. White.

Les malteurs accordent une extrême importance au germe, car ils germent l'orge avant de la sécher pour en faire du malt destiné à l'industrie brassicole. Si la température du grain s'élève au-dessus de 43 oC durant le séchage, cette hausse suffit à reporter la germination. L'échantillon d'orge pourrait donc être rejeté. L'industrie brassicole canadienne préfère que les producteurs ne sèchent pas artificiellement l'orge brassicole à cause des effets néfastes sur la qualité.

Si l'orge peut être récoltée lorsqu'elle est presque séchée, procéder à la ventilation naturelle est la façon la plus sûre de sécher l'orge que d'avoir recours à la chaleur artificielle.

« Il faut insister davantage sur la ventilation, poursuit M. White. Si vous pouvez récolter l'orge lorsqu'elle est juste un peu humide, la ventilation peut faire baisser la teneur en eau d'environ deux pour cent si les conditions sont idéales. »

Pour obtenir les meilleurs résultats lors du séchage par ventilation, la température de l'air doit être supérieure à 10 °C et l'humidité relative doit être inférieure à 60 %. Le volume d'air pouvant être circulé par les ventilateurs déterminera le degré de séchage.

Dès que l'orge est mise en cellule, il importe de surveiller la teneur en eau pour veiller à ce que l'orge reste en bon état. S'il y a des poches d'humidité qui n'ont pas été éliminées par ventilation, il sera peut-être nécessaire de brasser le grain.

Si vous devez absolument sécher l'orge, voici quelques conseils qui pourraient vous permettre de la sécher tout en satisfaisant toujours aux normes des malteurs.

Vu que l'orge brassicole est tellement sensible au séchage, les agriculteurs devraient parler à leur sélectionneur avant d'entamer le processus de séchage.

L'édition de septembre 2004 du bulletin Go Malting! de la Commission canadienne du blé renfermait cet article sur le séchage de l'orge.

Renseignements information

Renseignements sur le séchage du grain


défilement vers le haut

Mise à jour : 2004-11-08