Archive pour la catégorie “La protection de la vie privée en ligne”

Un agent américain du renseignement défend l’équilibre entre la sécurité et la protection de la vie privée

07-11-14

Au cours de la dernière semaine, il y a eu moults débats parmi les défenseurs de vie privée portant sur les commentaires d’un haut fonctionnaire américain à une conférence en octobre. Un segment de ce discours est disponible ci-dessous.

Donald Kerr, directeur adjoint principal pour le renseignement national, Symposium GEOINT 2007, 23 octobre 2007, San Antonio:

Au travail et dans mes activités quotidiennes, la sécurité consiste en la sûreté : un obstacle aux dommages physiques ou émotionnels. Quand je rentre à la maison le soir, la sécurité consiste en la protection de ma vie privée : être libéré de tout fardeau inutile. La communauté du renseignement a le devoir de protéger à la fois la sûreté et la vie privée…

La protection de la vie privée est cause de préoccupation. Nous associons trop souvent la protection de la vie privée à l’anonymat; ce concept est profondément enraciné dans la culture américaine. Le Lone Ranger portait un masque, mais Tonto, lui, ne semblait pas en avoir besoin bien qu’il s’acquittât du sale boulot sans rétribution. D’aucuns croiraient qu’un masque lui eût été d’autant plus nécessaire. Dans le monde interconnecté et sans fil qu’est le nôtre, l’anonymat – ou l’illusion d’anonymat – tombe rapidement aux oubliettes…

L’anonymat résulte du manque de caractéristiques d’identification. Aujourd’hui, la quantité de données corrélées recueillies et disponibles – et je ne m’en tiens qu’aux profils sur MySpace, Facebook et YouTube – fait en sorte que l’ensemble de caractéristiques d’identification a pris des proportions qui dépassent l’entendement de la plupart d’entre nous. Il nous faut aller au-delà de l’adéquation anonymat/protection de la vie privée et nous concentrer davantage sur des modes de protection de la vie privée considérée comme essentielle dans cet environnement interconnecté .

Protéger l’anonymat est un combat perdu d’avance. Quiconque a déjà fait une recherche de son nom sur Google comprend cette situation. J’avancerais pour ma part que la protection de la vie privée est un système de lois, règlements, et habitudes dont l’infrastructure est constituée d’inspecteurs généraux, de comités de surveillance et de commissions de la protection de la vie privée et que l’engagement de la communauté du renseignement se fonde sur cette infrastructure et est évaluée à partir d’elle. Nous devons cultiver, alimenter et ajuster ce cadre au gré des changements culturels.

Je crois que les gens ici présents (au Symposium GEOINT 2007), ou du moins, ceux et celles qui ont à peu près le même âge que moi, reconnaissent que les deux générations qui nous succèdent conçoivent de façon très différente ce qu’est la vie privée essentielle, soit les éléments de leur vie et de leurs affaires qu’ils souhaiteraient protéger. Il ne nous revient donc pas d’imposer un modèle universel. Il est nécessaire que le modèle puisse s’ajuster aux besoins des sociétés locales de notre pays, ainsi qu’à leur évolution. Ne reste qu’à espérer qu’éventuellement, les perceptions des gens – à Hollywood et ailleurs – s’y rallieront.

Notre travail consiste à lancer un débat fructueux qui intègre la protection de la vie privée dans les niveaux adéquats de sécurité et de sûreté publique.

L’ami d’un ami d’un ami sait que vous êtes en vacances

07-11-05

Dans le cadre de ses efforts de rayonnement, le Commissariat à la protection de la vie privée explore d’autres outils de communication pour aborder d’importantes questions relatives à la protection de la vie privée. Nous avons récemment lancé ce blogue, expérimentons avec la vidéo sur YouTube et Google Video et nous venons tout juste de terminer une présentation Flash.

Dans la présentation Flash que vous trouverez ci-après, nous demandons « que voudriez-vous que l’ami d’un ami d’un ami sache à votre sujet? » De notre point de vue, défenseurs de la vie privée, plusieurs internautes ne prennent pas le temps de bien lire et comprendre les contrats d’utilisation comme l’exigent tous les sites de réseautage personnel. Les consommateurs de médias en ligne ont pris l’habitude de « cliquer » dans les cases et d’ignorer le texte qui accompagne ces dernières.

Il apparaît évident que plusieurs Canadiennes et Canadiens – ainsi que d’autres – cèdent leur droit à la vie privée à ces compagnies contre l’accès à des réseaux sociaux qui sont de plus en plus populaires.

Bien sûr, ce choix leur appartient, mais nous aimerions que les gens prennent le temps de réfléchir aux choix qu’ils font – et à la quantité de renseignements qu’ils remettent entre les mains de ces compagnies, des publicitaires et des sociétés de commercialisation.

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Vie privée sur le réseautage personnel : Qu’est-ce qu’un ami d’un ami d’un ami a besoin de savoir sur vous?

Premier-ministre britannique: un discours sur la liberté

07-10-29


La semaine dernière, le premier-ministre britannique a prononcé un discours sur la liberté. Dans ce discours de vaste portée, il était question de l’histoire constitutionnelle de la Grande-Bretagne ainsi que des concepts modernes de liberté, de protection de la vie privée et d’accès à l’information.

Il importe de se rappeler que le gouvernement et le système juridique de Grande-Bretagne diffèrent de ceux du Canada, bien que nous partagions des valeurs semblables en termes de protection de la vie privée, d’accès à l’information et de liberté.

« Je souhaite explorer des moyens pour qu’ensemble, nous puissions écrire un nouveau chapitre de l’histoire de la liberté dans notre pays – et ce dans un monde où, génération après génération, émergent les questions habituelles sur les libertés et les responsabilités, mais aussi un monde où de nouveaux enjeux tels que le terrorisme et la sécurité, l’Internet et les technologies modernes, repoussent les frontières qui balisaient nos vies et nos libertés…

À mon avis, la solution pour que nous fassions des choix – bien que difficiles – compatibles avec nos traditions de liberté consiste, en tout temps, à appliquer un « test de liberté », à respecter les droits et libertés fondamentaux et à faire en sorte que, dès qu’une action gouvernementale s’avère nécessaire, celle-ci ne soumette jamais les citoyens à un traitement arbitraire, qu’elle soit transparente et proportionnelle et également qu’elle soit en tout temps sujette à un examen minutieux du Parlement et de la population et qu’elle fasse preuve de responsabilité devant ces derniers…

Comme l’a si bien souligné Tom Friedman, l’ère de l’information a aplani les hiérarchies et possiblement fait augmenter les pouvoirs des citoyens. Nous n’avons donc aucune raison de craindre l’avènement de l’ère de l’information – non plus que cette dernière ne devrait-elle nous pousser à abandonner nos valeurs ou à craindre qu’elles disparaissent ou s’amenuisent. Toutefois, je crois qu’une approche nouvelle et imaginative est nécessaire pour garantir la responsabilisation et la confiance de la population en ce qui a trait à la façon dont l’information est traitée et utilisée .» (extrait du discours – disponible seulement en anglais)

Établissement de sites de réseautage personnel et protection de la vie privée

07-10-10

Le clavardage, les messages-textes, le blogage et la fréquentation des sites tels que Facebook et Myspace font partie du quotidien de millions d’étudiants.

La plupart d’entre nous affichons des renseignements sur nous mêmes dans le but de rester en contact avec des amis. Nous croyons que nos sites personnels sont privés alors qu’en réalité, bon nombre d’entre eux peuvent être visités par des amis, des employeurs, des responsables universitaires et même des parents.

Nos renseignements peuvent être vus et utilisés par une personne que nous ne connaissons même pas. Que faire pour se protéger et éviter l’embarras?

  • Ne vous attendez jamais à une protection absolue de la vie privée. Sachez à quoi vous attendre en lisant les énoncés et les politiques de confidentialité. Bon nombre de sites permettent, sans exception aucune, à tous les utilisateurs enregistrés de visualiser l’information que vous affichez sur votre site.
  • Avant de vous joindre à un site et d’afficher votre profil, vérifiez si on offre un réseau fermé, où seuls peuvent s’enregistrer, par exemple, ceux qui fréquentent votre école. Tentez de savoir si le site permet à d’autres personnes de consulter votre profil sans consentement.
  • Choisissez le mode de sécurité le plus grand et le plus restrictif qui se trouve, et ne donnez pas de renseignements personnels tels que date d’anniversaire, nom complet, numéro de téléphone, numéro d’assurance sociale ou adresse.
  • Prenez une seconde pour réfléchir à ce que vous affichez sur vous même et vos amis. S’agit il d’une chose que vous feriez paraître si votre professeur, votre patron, votre petite sœur ou un rival condescendant se tenait directement derrière vous? Même si nous tendons à considérer nos sites comme étant privés, bon nombre d’entre eux peuvent, en fait, recevoir la visite d’à peu près tout le monde. Votre site contient il de l’information qui vous embarrasse ou que les fraudeurs seraient en mesure d’utiliser? Ne perdez pas de vue que les choses que vous affichez pourraient se retrouver en ligne à tout jamais.
  • Gardez à l’esprit que même les sites offrant beaucoup d’options de confidentialité peuvent devoir mettre vos renseignements personnels à la portée de certaines personnes autorisées, y compris les organismes d’application de la loi. Pour tout dire, il serait bon de penser à appeler vos parents régulièrement avant qu’ils en viennent à vérifier les dernières mises à jour de votre page d’accueil sur Facebook.

Fleischer – au sujet de Google, de la protection de la vie privée et du consommateur

07-10-05

Peter Fleischer, conseiller en matière de protection internationale des renseignements personnels chez Google a donné une présentation vendredi dernier. Son exposé, qui s’est déroulé en français, abordait la façon dont Google fait face aux multiples attentes en matière de protection des renseignements personnels et de la vie privée qu’ont les consommateurs et défenseurs de divers pays et juridictions partout au monde.

Tel qu’on aurait pu s’y attendre, M. Fleischer a présenté des arguments en faveur de la création de normes mondiales de protection de la vie privée.

Il a également fait valoir que certaines données doivent être conservées afin de personnaliser les services que fournit Google de même que d’autres applications en ligne – et a souligné que les utilisateurs estiment que la personnalisation des services est extrêmement utile et de grande valeur.

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première partie

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deuxième partie

Autre point de vue sur la conservation des données

07-10-05

Prenant mes distances par rapport au point de vue des défenseurs de la protection de la vie privée, je souhaite attirer votre attention sur un billet de blogue signé Patricia Seybold. (disponible en anglais seulement) Elle y traite dans le détail de la façon dont Google et d’autres moteurs de recherche abordent les questions de protection de la vie privée et de conservation des données. Il est important de préciser qu’elle y présente une explication claire des données qu’elle s’attend à voir recueillies suite à ses activités en ligne, et de ses attentes par rapport à ce qu’on peut faire de ces données :

« Voilà où je me positionne : j’ai consenti à la recherche personnalisée avec Google et je sais que je suis en mesure de la contrôler. Je m’attends à ce que les marchands avec lesquels je fais affaires conservent un historique de nos transactions. Et j’exige que cet historique de transactions soit privé (au regard de ma personne  ou de mon entreprise, s’il s’agit d’une transaction corporative). Ces renseignements m’appartiennent. Ils sont à moi. Personne ne doit avoir le droit de vendre, exploiter ou utiliser de quelque façon que ce soit la piste des activités permettant de m’identifier à moins que je n’y aie consenti expressément. Et ce, dans l’immédiat ».

Professeur Geist sur video

07-10-05

Comme nous l’avons mentionné cette semaine, le professeur Michael Geist a parlé à la session de clôture de la Conférence. Il fait remarquer que nous vivons dans un monde où la surveillance est répandue et où les traces de renseignements personnels transcendent les frontières physiques, les océans et les vies et sont versés dans d’inombrables banques de données.

Chertoff est venu nous dire : “c’est le monde dans lequel je vis; c’est ma vision. Que comptez-vous faire pour cela? ”

Nous avons mis en ligne le vidéo de la présentation du professeur Geist sur YouTube. Vous pouvez le visualiser ci-dessous.

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Les vidéos sont mis en ligne dans la langue d’origine du présentateur / de la présentatrice.

Les réseaux sociaux: soyez prudents

07-09-21

Vous savez, nous ne voulons pas qu’on perçoive le Commissariat à la protection de la vie privée comme étant « technophobique ». Nous reconnaissons les avantages des nouvelles technologies, et savons que les réseaux d’échange comme MySpace et Facebook peuvent permettre à la société de communiquer plus facilement.

Nous devons toutefois rappeler aux Canadiennes et aux Canadiens qu’ils doivent faire preuve de prudence concernant les renseignements qu’ils communiquent en ligne. Et pas seulement les renseignements qui nous viennent à l’esprit dans ce contexte, soit la date de naissance, l’adresse et le numéro d’assurance sociale.

Mais les avancées technologiques qui nous permettent aujourd’hui de profiter de ces réseaux d’échange ont également fourni aux entreprises la puissance de traitement voulue pour fouiller ces mêmes réseaux à la recherche d’une foule de renseignements, qui peuvent servir à vous classer dans une catégorie.

Le sujet a d’ailleurs fait l’objet d’un article dans le New York Times plus tôt cette semaine : « MySpace to Discuss Effort to Customize Ads ».

«Une équipe de 100 employés, dans les bureaux de Fox Interactive Media, a conçu des algorithmes informatiques qui permettent de fouiller le contenu des pages de MySpace. Dans le cadre de la première étape du programme, une étape qui permet de cibler les intérêts, les algorithmes visent à classer les membres dans l’une des dix catégories définies. Ces catégories correspondent à leurs principaux champs d’intérêt, comme le sport, la mode, les finances, les jeux vidéo, les voitures ou la santé.

Les algorithmes réagissent en partie à des mots clés contenus dans les profils. Par exemple, un membre peut dire que l’information financière le passionne, ce qui le caractérise clairement. Mais souvent, les indices sont plus subtils. Une personne peut être classée dans la catégorie des finances parce qu’elle dit aimer Donald Trump, le magasine Fortune ou le film Wall Street.

Grâce au programme, on examine également à quels groupes les membres appartiennent, qui sont leurs amis, les annonces auxquelles ils ont répondu, ainsi que leur âge et leur sexe. « Nous ciblons les gens en faisant la somme de ce qu’ils disent, de ce qu’ils font et de ce qu’ils disent qu’ils font », a déclaré Adam Bain, vice président directeur de l’équipe de la production et de la technologie de Fox Interactive Media.» (New York Times)

Retour vers le futur - 2020

07-09-19

Pouvez-vous imaginer vivre dans un monde sans surveillance d’ici 13 ans? Robert Gellman ne peut certainement pas l’imaginer et il nous présente huit prédictions fantaisistes sinon apocalyptiques sur la mesure dans laquelle le citoyen moyen risque d’être surveillé. Voici une version abrégée de sa liste :

Localisation automobile.  Toutes les voitures seront obligatoirement munies d’un transpondeur, et des lecteurs routiers automatisés enregistreront tous leurs déplacements. Les transpondeurs permettront aux agences de suivre les habitudes de conduite et d’émettre des contraventions électroniques pour les infractions. Le système percevra des frais auprès de ceux recourant aux routes congestionnées, remplacera les parcomètres et empêchera les indésirables de conduire dans certaines zones.
Ordinateur personnel très individualisé. Tous les ordinateurs auront une adresse IP statique. Personne ne pourra utiliser d’ordinateur sans s’enregistrer à l’aide d’un jeton, d’empreintes digitales ou d’un autre système d’identification.
MySpace est obligatoire. Chaque personne devra maintenir une page Web personnelle contenant des coordonnées de base accessibles au gouvernement et au public. Les personnes dont la  page Web n’est pas à jour seront pénalisées d’une amende.
Société espionnée. Les caméras de surveillance seront encore plus universelles qu’elles le sont aujourd’hui. Vous ne pourrez pas emprunter une rue, entrer dans un magasin, stationner dans un garage, prendre le métro, vous asseoir à votre bureau au travail, ouvrir la porte d’entrée de votre maison, ou faire quoi que ce soit hors de votre domicile sans faire l’objet d’un enregistrement vidéo.
Disparition de la monnaie sur le marché. La monnaie disparaîtra et tous les échanges se feront par voie électronique. Toutes les transactions seront suivies de façon permanente. Apparaîtront des systèmes monétaires privés utilisant des jetons, l’or et d’autres formes de valeur intrinsèque.” (Source : Direct Marketing News)

Évidemment, ce qu’il faut retenir ici, c’est que les technologies qui paraissent inoffensives aujourd’hui pourront empoisonner notre existence demain. D’ici là, ces applications qui facilitent la surveillance seront la « nouvelle norme » pour ceux qui auront oublié des réalités autres.

En tant que responsables de la réglementation, nous pouvons jouer un rôle actif en continuant à « sonner l’alarme »  pour dénoncer les intrusions apparemment inoffensives d’aujourd’hui dans l’espoir que quelqu’un prenne suffisamment le problème à cœur pour dire NON!

Pollution de la vie privée

07-09-04

Marie Shroff, commissaire à la protection de la vie privée de la Nouvelle-Zélande, a récemment prononcé une allocution sur les défis grandissants que les défenseurs de la vie privée, ainsi que le grand public, doivent relever face aux innovations technologiques qui menacent d’éroder nos protections personnelles.

« Qu’est‑ce que j’entends par pollution de la vie privée »? C’est une idée qui s’apparente, selon moi, à celle de la pollution atmosphérique où de petites particules de contaminants s’agglutinent pour former des nappes de brouillard. En soi, les particules – suie ou fumée – sont plutôt inoffensives, mais leurs effets combinés peuvent être dévastateurs. Comme les contaminants environnementaux, les atteintes à la vie privée peuvent être sérieuses, voire criminelles, ou simplement ennuyeuses.Le point le plus important tient en cela que ces atteintes ennuyeuses s’accumulent. Bien sûr, il n’est pas trop grave de recevoir un pourriel de plus ou un autre appel de sollicitation téléphonique, mais chaque semaine, la plupart d’entre nous recevons bon nombre d’appels téléphoniques, de lettres et de courriels que nous n’avons ni sollicités ni désirés.Toutes ces minuscules mais insidieuses atteintes à notre vie privée ont une incidence : elles modifient notre comportement. Ensemble, elles envahissent notre espace privé, elles influencent nos pensées et nos choix, et elles gagnent subtilement du terrain. Nous devons nous efforcer non seulement de trouver un moyen de limiter leur incidence sur chacun d’entre nous, mais également de nous réserver des espaces dans lesquels nous pouvons être entièrement libres. »

Traduction d’un extrait de discours donné par Marie Shroff, commissaire à la protection de la vie privée de la Nouvelle-Zélande, lors du forum sur la vie privée et la technologie au XXIe siècle, tenu à Wellington.


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