Secteur de la formation linguistique en Corée

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Depuis un certain nombre d’années, les Coréens ont dépensé davantage par habitant dans l’enseignement de l’anglais que tout autre pays. En fait, le marché de l’enseignement de l’anglais en Corée est très important : 4,6 milliards de dollars¹ accordés à l’enseignement de l’anglais à l’étranger et entre 2 milliards et 4 milliards de dollars au pays.

Le secteur de l’enseignement de l’anglais en Corée est donc en croissance depuis plusieurs années. Au cours de cette période, la qualité des cours d’anglais obligatoires dans les écoles publiques a laissé à désirer. Le secteur de l’enseignement de l’anglais en Corée a été en grande majorité satisfait par les établissements privés locaux et les établissements d’enseignement de l’anglais au Canada et dans d’autres pays. En fait, la Corée est le pays d’origine qui compte le plus grand nombre d’étudiants venus étudier l’anglais au Canada.

Une condition d’emploi oblige maintenant les candidats à prouver leurs compétences en anglais. Cette exigence, jumelée à l’influence omniprésente de la culture occidentale, a poussé de nombreux Coréens ayant la fibre des affaires à établir des établissements d’enseignement de l’anglais, et de nombreuses familles ayant des enfants d’âge scolaire à consacrer une bonne partie des économies familiales à l’apprentissage de l’anglais.

Le secteur local de l’enseignement a vu la montée et la chute d’un nombre incalculable d’entreprises allant d’établissements d’enseignement de la langue parlée et de la grammaire, jusqu’aux écoles offrant l’apprentissage de la langue par le biais de la danse, du cinéma, de débats politiques et de discussions, toutes destinées à attirer les importantes ressources financières que la société coréenne est disposée à consacrer à l’apprentissage de l’anglais.

À l’heure actuelle, le marché est maintenant saturé de services généraux d’enseignement de l’anglais, mais l’on manque de services spécialisés et personnalisés qui pourraient être plus avantageux pour la société coréenne et l’économie dans son ensemble. Il n’est pas rare de rencontrer des Coréens qui maîtrisent bien la langue anglaise et qui travaillent pendant de longues heures dans des écoles privées d’enseignement de l’anglais et, pourtant, de rencontrer les moins compétents dans les écoles publiques et les secteurs de l’accueil, du tourisme et des loisirs, qui pourraient tous tirer avantage de personnel plus qualifié.

Un certain nombre de facteurs ont été soulevés récemment qui pourraient changer la donne dans le secteur de l’enseignement de l’anglais en Corée, et même avoir des répercussions sur les possibilités offertes aux fournisseurs canadiens en enseignement des langues, tant en Corée qu’au Canada.