Le mercredi 18 juillet 2007

Statistiques de la criminalité

En 2006, le taux global de criminalité au pays, fondé sur les affaires signalées à la police, a atteint son plus bas niveau en plus de 25 ans, grâce à la diminution des crimes sans violence.

Le taux de criminalité a fléchi de 3 %, principalement en raison de la baisse des introductions par effraction, des vols de moins de 5 000 $ et de la contrefaçon. Le taux national de criminalité a diminué d'environ 30 % après avoir atteint un sommet en 1991.

Le taux a chuté dans l'ensemble des provinces et des territoires, les diminutions les plus importantes ayant été observées à l'Île-du-Prince-Édouard, en Alberta, au Nouveau-Brunswick, en Colombie-Britannique et en Saskatchewan.

Note aux lecteurs Au Canada, il existe deux sources principales de statistiques sur la criminalité, soit les enquêtes menées auprès des services de police et les enquêtes sur la victimisation auxquelles participent des Canadiens provenant de ménages choisis au hasard. Le présent rapport est fondé sur les données de la police diffusées aujourd'hui dans un Juristat annuel par le Centre canadien de la statistique juridique (CCSJ). Les données sur les affaires qui sont portées à l'attention de la police sont saisies et communiquées au CCSJ au moyen du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC) selon un ensemble de règles de déclaration, de catégories et de définitions communes approuvées à l'échelle nationale. Le Programme DUC dispose de données remontant à 1962 à l'échelle nationale et aux échelons provincial et territorial ainsi qu'à 1991 en ce qui a trait aux régions métropolitaines de recensement (RMR) (les données sur les homicides remontent à 1981 à l'échelon des RMR). Les données de la plus récente enquête sur la victimisation tirées de l'Enquête sociale générale (ESG) de 2004 ont été diffusées en novembre 2005. Selon les données de l'ESG de 2004, 28 % des Canadiens de 15 ans et plus ont déclaré avoir été victimisés au moins une fois au cours des 12 mois précédant l'enquête, en légère hausse comparativement à la proportion de 26 % enregistrée en 1999 lors de la dernière tenue de l'enquête.

Le taux global de crimes de violence est demeuré pratiquement inchangé par rapport à 2005, surtout en raison de la stabilité du taux de voies de fait mineures, lesquelles représentaient 6 crimes de violence sur 10.

Le taux national d'homicides a chuté de 10 %, mettant fin à deux années d'augmentations. Toutefois, des hausses ont été observées pour de nombreux crimes de violence graves, tels que les tentatives de meurtre, les voies de fait graves, les voies de fait armées, les vols qualifiés ainsi que les enlèvements ou les séquestrations.

Le taux de crimes contre les biens a baissé de 4 % par rapport à 2005, alors que le taux d'introductions par effraction a diminué de 5 % pour chuter à son niveau le plus bas en plus de 30 ans. Le taux de vols de véhicules à moteur a également fléchi, en baisse de 2 %.

Le taux de criminalité chez les jeunes de 12 à 17 ans s'est accru de 3 % en 2006, ce qui représente une première hausse depuis 2003. Cette augmentation a été alimentée par la hausse des méfaits et du fait de troubler la paix. Le taux de jeunes inculpés d'homicide était à son plus haut niveau depuis 1961, soit l'année où les données ont été recueillies pour la première fois.

Les taux de criminalité sont en baisse dans l'ensemble des provinces et des territoires

Le taux global de criminalité a reculé dans l'ensemble des provinces et des territoires en 2006. Parmi les provinces, la baisse la plus importante, soit de 11 %, a été observée à l'Île-du-Prince-Édouard, suivie de reculs d'environ 5 % en Alberta, au Nouveau-Brunswick et en Colombie-Britannique.

Malgré un repli de 4 % du taux global de criminalité, la Saskatchewan a affiché le taux le plus élevé parmi les provinces pour une neuvième année consécutive, suivie du Manitoba et de la Colombie-Britannique. L'Ontario, le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador ont enregistré les taux les plus faibles, poursuivant la tendance amorcée en 1999.

En ce qui concerne les crimes de violence, les taux ont diminué ou sont demeurés stables dans toutes les provinces, à l'exception de légères augmentations enregistrées au Québec et en Saskatchewan. De même, les taux de crimes contre les biens ont diminué ou sont demeurés inchangés dans l'ensemble des provinces et des territoires. La baisse la plus importante des taux de crimes contre les biens a été enregistrée en Saskatchewan, en baisse de 13 %.

Parmi les régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada, les reculs les plus importants du taux global de criminalité se sont produits dans l'Ouest : Saskatoon (-9 %), Abbotsford (-8 %) et Regina (-8 %). La diminution enregistrée à Regina a mené au taux de criminalité le plus faible observé dans cette ville depuis 1991, soit l'année où les données à l'échelon des RMR ont été compilées pour la première fois. Néanmoins, Regina, Saskatoon et Abbotsford ont, dans cet ordre, enregistré les taux globaux de criminalité les plus élevés.

Les augmentations les plus marquées ont été constatées à London (+9 %), suivie de Sudbury (+8 %) et de Saguenay (+8 %). Malgré cette hausse, Saguenay a tout de même déclaré le taux de criminalité le plus faible.

Le taux d'homicides est en baisse

La police a déclaré 605 homicides en 2006, ce qui représente 58 homicides de moins qu'en 2005. Le taux s'établissait donc à 1,85 homicide pour 100 000 habitants, en baisse de 10 % par rapport à 2005. De façon générale, le taux national d'homicides diminue depuis le milieu des années 1970, alors qu'il se situait à environ 3,0.

Pratiquement l'ensemble des provinces et des territoires ont affiché des baisses du taux d'homicides en 2006. Les reculs les plus importants se sont produits en Ontario, où l'on a dénombré 23 homicides de moins.

Encore une fois, les taux d'homicides les plus élevés ont été enregistrés dans les provinces de l'Ouest. La Saskatchewan, affichant 40 homicides, a déclaré le taux le plus élevé (4,1 pour 100 000 habitants) parmi les provinces.

Les taux provinciaux les plus faibles ont été observés à l'Île-du-Prince-Édouard, au Nouveau-Brunswick et au Québec. Le taux du Québec (1,2 pour 100 000 habitants) était le plus bas enregistré dans la province en 40 ans.

Parmi les 27 RMR, les taux d'homicides les plus élevés ont été constatés à Regina, où le taux s'établissait à 4,5 homicides pour 100 000 habitants, à Edmonton (3,7) et à Saskatoon (3,3).

À l'inverse de la tendance nationale, la région d'Ottawa–Gatineau a affiché un nombre particulièrement élevé d'homicides. Le taux de Gatineau (3,1) était le plus élevé en près de 20 ans, alors que le taux d'Ottawa (1,8), même s'il était semblable à la moyenne nationale, était le plus élevé en plus d'une décennie.

Des augmentations sont enregistrées pour de nombreux crimes de violence graves

Bien que le taux global de crimes de violence soit demeuré stable, la plupart des crimes de violence graves étaient à la hausse, comme cela a été le cas en 2005. La police a déclaré 852 tentatives de meurtre, soit 30 de plus qu'en 2005. Il s'agit d'une deuxième augmentation annuelle consécutive.

Le nombre de voies de fait graves, soit la forme la plus grave de voies de fait, a aussi augmenté pour une deuxième année consécutive, en hausse de 5 %. Les voies de fait armées ou causant des lésions corporelles ont poursuivi leur tendance à la hausse, ayant augmenté de 4 %. Cela a donné lieu au taux le plus élevé pour cette infraction depuis son adoption dans le Code criminel en 1983.

La police a déclaré environ 30 000 vols qualifiés en 2006, ce qui a provoqué une hausse de 6 % du taux. Il s'agit d'une deuxième augmentation annuelle consécutive du taux de vols qualifiés.

Environ 1 vol qualifié sur 8 a été commis à l'aide d'une arme à feu. Les vols qualifiés commis à l'aide d'une arme à feu se sont accrus de 4 % en 2006, même si le nombre est très inférieur au sommet atteint en 1991.

Crimes contre les biens : Les introductions par effraction et les vols de véhicules à moteur diminuent

Le taux d'introductions par effraction au Canada a chuté à son niveau le plus bas en plus de 30 ans. Après avoir atteint un sommet en 1991, ce taux a dégringolé de 50 %, dont une chute de 5 % en 2006. La police a déclaré environ 250 000 introductions par effraction l'année dernière, dont près de 6 sur 10 visaient des résidences.

Les automobilistes ont signalé environ 160 000 véhicules volés en 2006. Au cours de la dernière décennie, le taux de vols de véhicules à moteur a diminué de 20 %, dont 2 % l'année dernière seulement.

Le portrait des vols de véhicules à moteur différait considérablement dans l'ensemble du pays. Le taux de vols de véhicules à moteur du Manitoba continue de se situer bien au-delà du taux affiché dans le reste du Canada, ayant grimpé de 14 % en 2006. Le taux albertain a aussi beaucoup augmenté (+13 %).

Toutefois, d'importantes baisses ont été enregistrées à l'Île-du-Prince-Édouard (-28 %) et en Colombie-Britannique (-16 %). Le recul observé en Colombie-Britannique est attribuable à plusieurs facteurs, y compris le ciblage des récidivistes, l'utilisation accrue de systèmes antivol et la mise en oeuvre du programme de «voitures-appâts» (Bait Car program) de la police.

Le taux de contrefaçon de monnaie a chuté de 29 % en 2006 dans la foulée d'une baisse de 19 % en 2005, après avoir quintuplé entre 2001 et 2004.

La criminalité chez les jeunes augmente pour la première fois depuis 2003

Le taux de criminalité chez les jeunes comprend tous les jeunes de 12 à 17 ans inculpés d'avoir commis un crime, qu'ils soient officiellement inculpés par la police ou qu'ils fassent l'objet d'une autre mesure, telle qu'un avertissement, une mise en garde ou le renvoi à un programme de déjudiciarisation.

Le taux de criminalité chez les jeunes a augmenté de 3 % en 2006, ce qui constitue une première hausse depuis 2003. Les crimes de violence commis par des jeunes se sont accrus de 3 %, tandis que les crimes contre les biens ont diminué de 3 %. Les autres infractions du Code criminel, comme les méfaits et le fait de troubler la paix, étaient en hausse de 9 %.

À l'exception du Québec, qui a enregistré une baisse de 4 %, toutes les provinces ont déclaré des augmentations du taux de criminalité chez les jeunes.

Même si plus de jeunes sont entrés en contact avec la police en 2006, un moins grand nombre d'entre eux ont été inculpés officiellement. Le taux de jeunes inculpés a diminué de 1 %, alors que le taux de jeunes dont l'affaire a été classée sans mise en accusation a augmenté de 6 %. Environ 74 000 jeunes ont été inculpés d'une infraction criminelle en 2006, tandis que 104 000 jeunes ont vu leur affaire classée sans mise en accusation.

Depuis l'entrée en vigueur de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA) en 2003, la proportion des jeunes qui ont été officiellement inculpés par la police est passée de 56 % en 2002, avant la LSJPA, à 42 % en 2006.

En 2006, 84 jeunes ont été inculpés d'homicide, ayant impliqué 54 victimes. Le taux de jeunes inculpés d'homicide en 2006 était à son plus haut niveau depuis 1961, soit l'année où les données ont été recueillies pour la première fois. Le Manitoba a affiché les taux les plus élevés de jeunes inculpés d'homicide, suivi de l'Alberta.

Infractions relatives aux drogues : Les affaires de cocaïne sont en hausse

Le nombre total d'infractions relatives aux drogues a augmenté de 2 % en 2006. Bien que les infractions liées au cannabis continuent de représenter environ 60 % de toutes les infractions relatives aux drogues, elles étaient en baisse de 4 %.

En 2006, les infractions de possession constituaient environ les trois quarts de toutes les infractions liées au cannabis.

Par ailleurs, les infractions liées à la cocaïne ont grimpé de 13 %, et les autres infractions relatives aux drogues, y compris les méthamphétamines en cristaux, ont augmenté de 8 %. Les infractions liées à la cocaïne sont en hausse de 67 % depuis 2002.

Données stockées dans CANSIM : tableaux 252-0013 et 252-0014.

Définitions, source de données et méthodes : numéro d'enquête 3302.

Le Juristat : «Statistiques de la criminalité au Canada», 2006, vol. 27, n^o 5 (85-002-XIF, gratuit), est maintenant accessible à partir du module Publications de notre site Web. Sous Publications Internet gratuites, choisissez Crime et justice, puis Juristat. Une version imprimée (85-002-XPF, 11 $ / 100 $) est également en vente.

Pour obtenir les profils provinciaux et territoriaux sur les statistiques de la criminalité, pour obtenir plus de renseignements ou pour en savoir davantage sur les concepts, les méthodes et la qualité des données, communiquez avec les Services à la clientèle au 613-951-9023 ou composez sans frais le 1-800-387-2231, Centre canadien de la statistique juridique.

Taux de criminalité pour certaines infractions
	2006		2005 à 2006	1996 à 2006
	nombre	taux1	variation du taux en %
Homicide	605	1,9	-10	-14
Tentative de meurtre	852	2,6	3	-12
Voies de fait (niveau 1)	183 504	562	-1	-8
Voies de fait armées ou causant des lésions corporelles (niveau 2)	52 910	162	4	35
Voies de fait graves (niveau 3)	3 288	10	5	9
Autres voies de fait	12 981	40	0	-3
Agression sexuelle (niveaux 1, 2, 3)	22 136	68	-7	-26
Autres infractions d'ordre sexuel	2 789	9	-1	-24
Rapt	535	2	-9	-50
Vol qualifié	30 707	94	6	-12
Total des crimes de violence	310 307	951	0	-5
Introduction par effraction	250 467	768	-5	-43
Vol de véhicules à moteur	158 944	487	-2	-20
Vol de plus de 5 000 $	17 060	52	-2	-43
Vol de moins de 5 000 $	616 194	1 889	-4	-32
Possession de biens volés	35 134	108	1	0
Fraude	92 599	284	-4	-18
Total des crimes contre les biens	1 170 398	3 588	-4	-32
Méfait	378 311	1 160	6	-6
Contrefaçon de monnaie	117 987	362	-29	426
Violation des conditions de la liberté sous caution	106 699	327	4	40
Fait de troubler la paix	117 023	359	-5	95
Infractions relatives aux armes offensives	19 234	59	-4	6
Prostitution	5 701	17	-2	-19
Incendie criminel	13 504	41	0	-4
Enlèvement ou séquestration	4 449	14	12	108
Autres	209 174	641	-1	-21
Total des autres infractions au Code criminel	972 082	2 980	-3	12
Total des infractions au Code criminel (sauf les délits de la route) — taux de criminalité	2 452 787	7 518	-3	-16
Possession de cannabis	43 634	134	0	19
Cannabis — autres	15 244	47	-13	-1
Cocaïne	22 074	68	13	75
Autres drogues	15 212	47	8	97
Total des infractions relatives aux drogues	96 164	295	2	33
Conduite avec facultés affaiblies	74 331	228	-6	-30
1. Les taux sont calculés pour 100 000 habitants.

Taux de criminalité, selon la province et le territoire
	Crimes de violence		Crimes contre les biens		Total des infractions au Code criminel2
	taux de 20061	variation du taux en %,  2005 à 2006	taux de 20061	variation du taux en %,  2005 à 2006	taux de 20061	variation du taux en %,  2005 à 2006
Canada	951	0	3 588	-4	7 518	-3
Terre-Neuve-et-Labrador	851	-4	2 363	-8	6 055	-2
Île-du-Prince-Édouard	714	-8	3 000	-10	6 793	-11
Nouvelle-Écosse	1 135	-2	3 514	-2	8 069	-2
Nouveau-Brunswick	849	-2	2 562	-3	6 111	-5
Québec	756	2	3 114	-1	5 909	-3
Ontario	756	0	2 811	0	5 689	-2
Manitoba	1 598	-1	4 951	-1	11 678	-1
Saskatchewan	2 039	2	4 776	-13	13 711	-4
Alberta	1 101	-1	4 480	-8	9 523	-6
Colombie-Britannique	1 218	0	5 685	-9	11 365	-5
Yukon	3 007	-6	5 107	-17	20 593	-9
Territoires du Nord-Ouest	6 448	1	6 357	-7	41 468	-5
Nunavut	6 764	-9	4 256	-25	31 265	-11
1. Les taux sont calculés pour 100 000 habitants. 2. Le total des infractions au Code criminel comprend d'autres infractions au Code criminel (sauf les délits de la route) qui ne sont pas présentées dans ce tableau.

Taux de criminalité pour certaines infractions, selon la région métropolitaine de recensement
	Total des crimes de violence	Homicide	Vol qualifié	Total des crimes contre les biens	Introduction par effraction	Vol de véhicules à moteur	Total des infractions au Code criminel
	taux de 20061
Régions métropolitaines de recensement de 500 000 habitants et plus
Winnipeg	1 256	3,0	272	5 913	1 065	1 932	11 085
Vancouver	1 089	2,5	153	5 874	1 121	745	10 609
Edmonton	893	3,7	141	5 621	853	1 076	10 079
Montréal	818	1,4	150	3 642	902	646	6 912
Calgary	802	2,3	107	4 027	685	611	6 708
Ottawa2	601	1,8	92	3 122	550	327	5 775
Hamilton	754	1,0	108	3 080	662	503	5 602
Toronto	738	1,8	116	2 471	404	294	5 020
Québec	640	1,0	62	2 810	734	277	4 931
Régions métropolitaines de recensement comptant entre 100 000 et 499 999 habitants3
Regina	1 546	4,5	264	6 315	1 487	1 008	12 415
Saskatoon	1 606	3,3	268	5 247	1 167	582	12 209
Abbotsford	1 006	1,8	92	6 114	1 169	1 155	11 224
Victoria	904	1,2	75	5 630	908	380	10 066
Thunder Bay	1 308	1,6	112	3 984	871	294	9 031
Halifax	1 261	1,6	169	4 454	768	368	8 715
London	755	1,1	88	4 347	797	641	8 137
Saint John	1 313	1,0	82	3 449	639	163	7 885
St. John's	777	0,6	53	3 828	1 014	229	6 773
Windsor	658	1,5	70	3 609	743	291	6 754
Kingston	712	1,3	37	3 446	589	190	6 737
Sudbury	908	1,2	74	3 137	800	326	6 219
St. Catharines–Niagara	615	0,9	86	3 333	777	309	5 963
Gatineau4	885	3,1	68	2 866	793	293	5 645
Sherbrooke	620	0,7	68	2 847	797	443	5 399
Kitchener	628	0,4	75	2 850	567	290	5 315
Trois-Rivières	628	0,0	44	2 676	771	385	4 874
Saguenay	613	0,0	19	1 975	496	286	4 038
1. Les taux sont calculés pour 100 000 habitants. 2. Ottawa représente la partie de la RMR d'Ottawa–Gatineau qui est située en Ontario. 3. Oshawa est exclue de ce tableau parce que les frontières ne correspondent pas à celles du territoire des services de police. 4. Gatineau représente la partie de la RMR d'Ottawa–Gatineau qui est située au Québec.

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