Services aux entreprises, aux consommateurs et liés à la propriété

Certes, les activités d’extraction minière, de pétrole et de gaz naturel font la manchette. Toutefois, malgré sa poussée récente, cette vieille branche de l’économie n’est pas sur le point de surclasser le secteur des services. Au Canada, le secteur des services domine l’économie : sa production s’est chiffrée à près de 758,9 milliards de dollars en 2006 et il emploie les trois quarts des Canadiens actifs.

Les services assurent à l’économie des rouages bien huilés et font gagner du temps aux consommateurs. Les entreprises canadiennes dépendent grandement du secteur des services pour une vaste gamme d’activités, qu’il s’agisse de dresser leur bilan, de transporter leurs marchandises, de créer leurs sites Web ou d’éliminer leurs déchets industriels.

Les consommateurs comptent, eux aussi, sur les fournisseurs de services : les banques, le transport en commun, les coiffeurs, les nettoyeurs et bien d’autres services contribuent à leur faciliter la vie. En outre, les entreprises et les consommateurs font appel aux entreprises de services immobiliers pour l’achat, la vente et la gestion de leurs propriétés.

Transformation importante à long terme

Autrefois considéré comme un pays de « bûcherons et de porteurs d’eau », le Canada s’est profondément transformé au fil des ans en se détournant d’une économie axée sur les ressources naturelles. La diversification économique ainsi que l’adoption et l’invention de nouvelles technologies ont favorisé l’expansion du secteur des services afin de répondre aux besoins d’une économie en mutation.

Après la Seconde Guerre mondiale, le secteur des services représentait 49 % de l’économie canadienne; en 2006, il était à l’origine d’environ 70 % du produit intérieur brut (PIB) du pays.

La main-d’œuvre s’est adaptée à la nouvelle économie : aujourd’hui, de plus en plus de Canadiens hautement qualifiés fournissent des services professionnels, techniques et financiers de calibre international. De 1991 à 2006, par exemple, le nombre de Canadiens ayant un emploi dans le secteur des services professionnels, scientifiques et techniques a augmenté de près de 81 %, tandis que le nombre de travailleurs dans les industries primaires, à l’exception de l’agriculture, n’a crû que de 11 %.

Profil variable des provinces et des territoires

Toutes les provinces sont maintenant largement axées sur les services, bien que l’importance relative de ce secteur dépende dans une certaine mesure des forces économiques de chacune. En 2006, en Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard, en Ontario et en Colombie-Britannique, de 72 % à 78 % du PIB était attribuable au secteur des services. La vigueur du secteur des ressources naturelles à Terre-Neuve-et-Labrador, en Saskatchewan et en Alberta a restreint la part des services dans ces provinces, laquelle représente de 59 % à 64 % du PIB. En fait, à Terre-Neuve-et-Labrador, la part du PIB attribuable aux services a diminué de près de 10 % depuis 1999.

Les trois territoires présentent un profil singulier à cet égard : le secteur des services est plus important au Yukon (83 %) et au Nunavut (74 %) que la moyenne canadienne, alors que les Territoires du Nord-Ouest ne tirent que 41 % de leur PIB des services. Le boom de l’industrie des diamants a transformé l’économie des Territoires du Nord-Ouest, en faveur de l’exploitation des ressources naturelles. La part du PIB qui revient aux services a donc rétrécie de 20 % de 1999 à 2006, et ce, malgré la progression de ce secteur.

Les branches les plus dynamiques du secteur des services

Bien que le boom du secteur des ressources naturelles minières et pétrolières ait animé la croissance économique dans certaines régions, il n’a pas changé la tendance observée à l’échelon du pays : de 1997 à 2006, le secteur des services a affiché une progression de 38 %, comparativement à une croissance de 26 % pour la production des biens. Le soutien administratif, les services de gestion des déchets et d’assainissement, le commerce de gros, ainsi que les services professionnels, scientifiques et techniques sont les services qui ont affiché la croissance la plus rapide durant cette décennie.

Les services de traitement de l’information et des données — services de nouvelles, bibliothèques et archives, fournisseurs de service d’information en ligne et machines de traitements des données  — se sont accrrus rapidement: de 73 % au cours de la décennie. La radiodiffusion et les télécommunications ont augmenté de 71 %, puisque les Canadiens ont soucrit à de nouveaux services comme la télévision numérique et par satellite et ont acheté des cellulaires. Les industries de l’information et de la cultures combinées sont demeurées une petite composante de l’ensemble du secteur des services; elles représentaient 44,4 milliards de dollars du PIB du Canada.

Que ce soit pour se divertir ou pour faire de l’exercice, les Canadiens s’adonnent aussi régulièrement aux arts, aux divertissements et aux loisirs : la part du PIB attribuable à ces services se chiffre à un peu plus de 9,3 milliards de dollars en 2006. La bonne forme physique s’est imposée comme un facteur clé de motivation en 2004, les revenus des centres de conditionnement physique et de loisirs ayant bondi de 21 % pour atteindre 1,5 milliard de dollars. Les revenus des terrains de golf et des country clubs ont grimpé, quant à eux, de plus de 15 % pour se chiffrer à 2,3 milliards de dollars.

Certains ménages consacrent une part croissante de leur budget aux divertissements hors du foyer — cinéma, spectacles sur scène, événements sportifs ou visites d’établissements du patrimoine. De 1997 à 2005, les dépenses relatives à ces activités ont augmenté de 37 %. En moyenne, les ménages canadiens ont consacré 288 $ aux services de divertissement en 2005.

Dans la même vague, les Canadiens se dorlotent de plus en plus. Les fournisseurs de soins personnels, comme les salons de coiffure, les salons de beauté, les clubs de santé et autres établissements du genre, ont enregistré une hausse constante de leurs revenus qui se sont fixés à environ 3,9 milliards de dollars en 2004. Parmi les services personnels, les blanchisseries et les nettoyeurs à sec se sont révélés fort populaires, leurs revenus s’étant chiffrés à 1,9 milliard de dollars en 2004.

Les Canadiens ont également accru leurs dépenses au chapitre des services immobiliers. Les agents, les courtiers et les évaluateurs ont su tirer parti de la tendance à la hausse persistante des prix des propriétés résidentielles. En effet, leurs revenus totaux ont fait un bond de plus de 9 % pour atteindre près de 9,2 milliards de dollars en 2005.

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