Géographie

La géographie influence énormément nos vies : celle-ci affecte l’endroit où nous travaillons, la manière dont nous vivons et ce que nous faisons. En mesurant toutes ces activités, Statistique Canada se fonde sur un ensemble de régions géographiques bien définies afin de recueillir, d’organiser, d’analyser et de présenter la multitude de données économiques et sociales que l’organisme produit sur les gens et les lieux du Canada. La définition de ces régions géographiques — un processus appelé le géocodage — est déterminante dans la façon dont Statistique Canada mesure les tendances de la société canadienne.

Le géocodage est un élément essentiel en ce sens qu’il établit un lien entre les données sur les Canadiens et leur géographie. En combinant géocodage et données du recensement, les géographes peuvent savoir comment les villes grossissent, où les gens s’établissent, l’âge ou le revenu médian des habitants. Grâce à des logiciels qui permettent de faire des liens avec les codes postaux, les décideurs peuvent étudier les districts scolaires ou les habitudes de navettage, et les gouvernements peuvent utiliser ces données pour déterminer les paiements de transfert ou encore la nécessité de construire davantage d’hôpitaux ou d’offrir plus de services aux personnes âgées.

Une urbanisation croissante

Les données du Recensement de 2006 ont révélé que la population canadienne ne cesse de croître et de graviter autour de grands centres urbains. Afin de refléter cette tendance, les géographes ont ajouté six nouvelles régions métropolitaines de recensement (RMR) à la liste des grandes régions urbaines du Canada — Moncton, au Nouveau-Brunswick; Barrie, Brantford, Guelph et Peterborough, en Ontario; et Kelowna, en Colombie-Britannique.

Avec ces six villes, le Canada compte maintenant 33 RMR, lesquelles représentent 68 % de la population. Il s’agit d’une hausse par rapport aux 27 RMR qui ont été dénombrées en 2001 et aux 25 RMR, en 1996.

Les plus petites régions urbaines sont connues sous le nom d’agglomérations de recensement (AR). Une AR doit être composée d’un noyau urbain d’au moins 10 000 habitants. Au Recensement de 2006, il y avait 111 AR au Canada, comparativement à 112 en 1996. Six AR sont devenues des RMR, sept nouvelles AR ont été créées, et deux AR — Gander et Labrador City, à Terre-Neuve-et-Labrador — ont été retirées du fait que la population du noyau urbain de chacune est tombée en deçà de 10 000 habitants.

Plusieurs facteurs — dont les principaux sont la population totale, la population du noyau urbain et le navettage — sont à l’origine de la transformation d’une AR en RMR. Une des raisons pour lesquelles le nombre de grands centres urbains a augmenté en 2006 est que les critères de délimitation d’une RMR ont changé. Depuis mars 2003, une AR n’a plus besoin d’avoir une population comptant un noyau urbain de 100 000 personnes pour obtenir le statut de RMR. Une AR endosse désormais le statut de RMR si sa population totale s’élève à au moins 100 000 habitants et que 50 000 d’entre eux vivent dans le noyau urbain.

Ensemble, les RMR et les AR représentent 80 % de la population du Canada, bien qu’elles n’occupent que 4 % de la superficie. Cela indique que nous formons une population de plus en plus urbanisée.

Un outil de planification

La classification officielle qu’utilise Statistique Canada pour les régions géographiques du Canada est la Classification géographique type (CGT). Les régions géographiques comprises dans la CGT — provinces et territoires, comtés, municipalités — ont été choisies parce que les Canadiens les connaissent et parce que ces entités sont d’importante utilisatrices de statistiques lorsqu’elles planifient des programmes qui nécessitent des dépenses de fonds publics.

Les 10 provinces et les 3 territoires — principales subdivisions politiques du Canada — apparaissent dans le haut de la hiérarchie de la CGT. Les divisions de recensement, que la CGT définit comme un groupe de municipalités avoisinantes, suivent. Généralement, on les utilise pour l’aménagement du territoire et la gestion des services communs comme les services de police. Souvent, une division de recensement correspond à un comté ou à un district régional.

Les divisions de recensement sont des régions géographiques relativement stables, ce qui facilite le suivi des tendances au fil du temps. Pour le Recensement de 2006, Statistique Canada a délimité 288 divisions de recensement qui n’ont pas changé depuis 1996.

Les subdivisions de recensement sont les plus petites régions géographiques de la CGT. En général, une subdivision de recensement correspond à une seule municipalité ou l’équivalent aux fins de statistiques— comme une réserve indienne. Toutefois les subdivisions de recensement peuvent changer, en raison d’une restructuration municipale ou d’une fusion. Dans le Recensement de 2006, on a dénombré 5 418 subdivisions de recensement, comparativement à 5 600 en 2001.

Les zones et les régions

Un peu comme un microscope, la CGT permet aux démographes d’examiner le Canada dans une perspective allant de la plus large — données nationales, provinciales et territoriales — vers sa perspective la plus étroite — les données provenant des banlieues, des périphéries et des quartiers d’une subdivision de recensement.

Un concept récent en géographie, la zone d’influence des régions métropolitaines (ZIM), utilise les données sur le navettage pour dégager les tendances et les degrés d’intégration économique et sociale entre les régions urbaines et les subdivisions de recensement qui ne sont pas incluses dans les RMR ou les AR. Ces dernières sont parfois décrites comme « les petites villes et les régions rurales du Canada ».

L’influence des RMR et des AR sur les petites villes et les régions rurales canadiennes avoisinantes peut être forte, modérée, faible ou totalement absente. Par exemple, un étudiant peut utiliser le concept de la ZIM pour comparer de près les caractéristiques démographiques d’une région rurale à proximité de Toronto avec celles des banlieues de Whitehorse, au Yukon, ou encore pour voir dans quelle mesure le loyer ou le taux de chômage est influencé par ces deux RMR très différentes.

On peut aussi examiner la géographie du Canada en regroupant ses divisions de recensement pour obtenir des régions économiques (RE). Comme leur nom l’indique, les 76 RE décrivent l’activité économique régionale. Une RE est une unité géographique assez petite pour permettre une analyse régionale, tout en étant assez étendue pour englober un nombre suffisant de répondants et permettre qu’on y recueille une vaste gamme de statistiques économiques. Citons en exemple les enquêtes sur la population active qui recueillent des données dans les régions économiques de certaines provinces.

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