Comme nous l'avons mentionné dans la partie I (Aperçu) du présent rapport, l'Agence a structuré ses travaux autour de trois
activités de programme pour atteindre son résultat stratégique et obtenir des résultats pour les Canadiens :
- Une gestion des RH modernisée et une responsabilisation accrue;
- Un leadership efficace, conforme à l'éthique, et un milieu de travail de qualité;
- Une fonction publique représentative et accessible.
La présente partie donne des précisions sur les engagements et les réalisations de l'Agence du 1er avril 2005 au
31 mars 2006 et elle expose les réalisations au chapitre de l'administration ministérielle.
Les plans et priorités établis par l'Agence pour réaliser cette activité de programme en 2005-2006 étaient structurés
autour de trois résultats clés :
- La mise en oeuvre de la Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP);
- La réforme du système de classification de la fonction publique;
- La mise en place de systèmes efficaces et intégrés de planification des RH et de responsabilisation.
Les ressources financières et humaines consacrées à cette activité de programme ont été établies comme suit :
Ressources financières (en milliers de dollars) :
Dépenses prévues
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Autorisations
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Dépenses réelles
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23 631
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37 685
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37 465
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Ressources humaines :
Prévues
|
Autorisations
|
Réelles
|
191
|
s/o
|
259
|
3.1.1 Mise en oeuvre de la Loi sur la modernisation de la fonction publique
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La Loi sur la modernisation de la fonction publique (LMFP) est l'une des principales initiatives gouvernementales
visant à moderniser et renforcer la gestion du secteur public. Elle constitue le changement le plus marquant à être apporté
depuis plus de 35 ans à la façon dont la fonction publique embauche, gère et dirige ses employés.
Bien que cette loi ait reçu la sanction royale le 7 novembre 2003, ses deux derniers grands éléments sont entrés en vigueur
en 2005-2006. Il s'agit de la Loi sur les relations de travail dans la fonction publique (LRTFP), y compris certaines
modifications à la Loi sur la gestion des finances publiques, le 1er avril 2005, et de la Loi sur
l'emploi dans la fonction publique (LEFP), le 31 décembre 2005. La LRTFP favorise des relations patronales-syndicales
davantage axées sur la collaboration et la mise en place de systèmes de règlement des différends tandis que la LEFP établit
un système de dotation plus simple et plus souple, ce qui renforce la capacité des gestionnaires d'attirer et d'embaucher les
bonnes personnes, au moment opportun et là où on en a besoin.
Ces changements requièrent la mise en place de nouveaux mécanismes et structures, la mise en oeuvre de nouvelles politiques
et la mise au point de nouveaux outils, services de soutien et systèmes aux échelons de l'organisme central et des ministères.
Il est prioritaire de suivre les investissements et les objectifs de la LMFP, y compris les évaluations ministérielles et les
mécanismes de présentation de rapports et de reddition de comptes, et de faire rapport sur ceux-ci. Cette surveillance vise
notamment la mise en oeuvre de la Composante du Cadre de responsabilisation de gestion liée aux personnes comme fondement de
l'élaboration du premier rapport annuel au Parlement et comme appui à l'examen quinquennal obligatoire de la LMFP.
La mise en application de la LMFP est renforcée par des initiatives de nature non législative comme la réforme du système
de classification et la mise en place de systèmes de planification des RH plus efficaces et mieux intégrés.
En collaboration avec ses partenaires, la Commission de la fonction publique du Canada, le Secrétariat du Conseil du Trésor
et l'École de la fonction publique du Canada, et avec des ministères et organismes, l'Agence a mené avec succès, en cette
année cruciale, la transition au nouveau régime de gestion des RH. Elle a ainsi fourni le leadership, les produits de
communication, les programmes d'apprentissage et les initiatives habilitantes en soutien à la réalisation des objectifs de la
LMFP.
Plans et priorités pour 2005-2006
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Calendrier
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- Des politiques et instruments nouveaux ou modifiés sont élaborés, et les departments ministères et organismes
reçoivent les outils et le soutien dont ils ont besoin pour s'acquitter de leurs nouvelles responsabilités dans le
cadre d'un système a trait à l'accroissement de la rapidité du processus de sélection.
- Le Tribunal de la dotation de la fonction publique devient opérationnel l
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2005-06
2005-06
|
- Un centre d'expertise en matière de politiques concernant le système informel de règlement des différends est
établi
- Les systèmes de suivi sont en place pour s'assurer que la mise en oeuvre de la LMFP a un effet durable sur les
relations de travail dans la fonction publique.
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2005-06
2005-06
|
- Un système de mesure du rendement pour le suivi de l'application de la LMFP par les ministères est établi.
- Un cadre de responsabilisation de gestion axée sur les résultats est établi afin de soutenir l'évaluation des
projets et la révision législative de la LMFP.
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2005-06
2005-06
|
- Les communications sont gérées de façon efficace.
- Les gestionnaires et les spécialistes des RH disposent d'outils et de programmes d'apprentissage pour appuyer les
nouvelles compétences et capacités.
- Le soutien financier aux initiatives de modernisation est assuré.
- Les nouvelles capacités pour la saisie des données et les exigences en matière de rapports sont disponibles par
suite de la mise en oeuvre de la LMFP.
- Un soutien est fourni aux ministères et organismes dans leurs efforts en vue de migrer vers des modèles de
prestation de services en RH plus rentables, plus modernes et mieux intégrés.
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2005-06
2005-06
2005-09
2005-09
2005-06
|
Dans ce contexte, les plans et priorités pour 2005-2006 ont été établis comme suit :
Tous les éléments législatifs de la LMFP sont maintenant en vigueur. Comme prévu, la mise en place de la nouvelle
infrastructure de gestion est très avancée et l'intégration de la loi aux activités quotidiennes se poursuit dans les
ministères et organismes.
En 2005-2006, les politiques et instruments en appui à la nouvelle Loi sur l'emploi dans la fonction publique (LEFP)
ont été créés ou modifiés et ils ont été mis en place pour permettre aux ministères et organismes de s'acquitter de leurs
nouvelles responsabilités dans le cadre d'un système modernisé de dotation et de recours en matière de dotation.
Ces outils facilitent l'utilisation d'une méthode de dotation plus souple, offrant des possibilités accrues en ce qui touche
l'accroissement de la rapidité du processus de sélection. Ils comprennent des outils destinés à répondre aux besoins
particuliers des petits organismes et à optimiser leurs ressources restreintes et leur capacité de se conformer aux exigences et
à l'esprit de la loi. De nouveaux règlements ont également été adoptés sous l'autorité du Conseil du Trésor pour assurer
une démarche uniforme, transparente et équitable en matière de dotation dans l'administration publique centrale, conformément
à la responsabilité générale du gouvernement d'assurer un rendement davantage axé sur les résultats et plus rentable.
L'Agence a contribué à la création du Tribunal de la dotation de la fonction publique (TDFP) en décembre 2005. Elle a
également joué un rôle déterminant dans l'obtention par le TDFP de ses propres crédits budgétaires en tant que nouvelle
institution gouvernementale. Un Centre d'expertise sur les recours en dotation a également été créé au sein de l'Agence pour
aider les ministères et organismes à traiter les plaintes destinées au TDFP et à communiquer les résultats et les incidences
des décisions.
Dans le domaine de la modernisation des relations de travail et du règlement des différends,
un centre d'expertise pour le système de gestion informelle des conflits (SGIC) a été créé au sein de l'Agence. La majorité
des ministères et organismes ont maintenant leur propre SGIC conformément à la loi et à leurs propres exigences. Les
activités de soutien visant à s'assurer de l'efficacité de ces systèmes sont très avancées. L'Agence a entrepris la
conception des systèmes de surveillance devant permettre de s'assurer que la mise en application de la LMFP a une incidence
durable sur les relations de travail. La conception de ces systèmes se fonde sur les résultats d'enquêtes et de consultations
en groupe que l'Agence a menées auprès de plusieurs organisations relativement aux leçons retenues et aux défis particuliers
soulevés par la mise en oeuvre de la LRTFP.
L'Agence a communiqué avec les ministères ayant reçu des ressources de la LMFP pour obtenir des rapports d'étape. L'Agence
enverra une demande officielle d'information sur la mise en application de la LMFP à toutes les organisations partenaires au
cours du nouvel exercice. Les résultats de cette demande paraîtront dans le prochain rapport d'étape sur la LMFP aux ministres
du Conseil du Trésor, prévu pour le printemps 2007.
Dans le but de renforcer les systèmes de responsabilisation, de gestion du rendement et de présentation de rapports
relativement à la LMFP, l'Agence a élaboré une méthode d'évaluation et des indicateurs du rendement pour évaluer
l'état de préparation des ministères à l'entrée en vigueur de la nouvelle LEFP dans le cadre de la Composante du Cadre de
responsabilisation de gestion (CRG) liée aux personnes. Le travail préliminaire sur le système de gestion du rendement et les
indicateurs et mesures connexes devant servir à suivre la mise en application de la LMFP par les ministères a débuté. Une fois
qu'ils seront élaborés, le système et les indicateurs seront déployés dans l'ensemble de la fonction publique. On procède à
la révision d'un CRG axé sur les résultats pour appuyer convenablement l'évaluation des projets et la révision législative
de la LMFP. Avec le plan directeur de la LMFP, ce cadre continuera d'évoluer et sera mis à jour annuellement à mesure que les
initiatives nécessaires à la mise en application de la LMFP seront intégrées aux cultures organisationnelles.
L'Agence a poursuivi son travail avec ses partenaires sur une série d'initiatives horizontales en soutien à la mise
en oeuvre de la LMFP. L'Agence a élaboré, dirigé et mis à contribution des stratégies, plans et produits de
communication préalablement approuvés pour assurer des communications détaillées, uniformes et opportunes dans l'ensemble du
gouvernement. Pour les communications sur la LEFP en particulier, l'Agence a créé un forum consultatif horizontal pour s'assurer
de l'intégration efficace des plans de communication aux plans de gestion de projet ainsi qu'un Centre de ressources des
communications sur le Web qui doit servir de point d'accès unique à un large éventail de produits de communication
génériques. L'Agence a également créé un ensemble exhaustif de produits spécialisés pour répondre aux besoins des petits
organismes. La démarche s'est révélée nettement productive et efficace par rapport aux coûts.
L'Agence a élaboré et diffusé les outils et les programmes d'apprentissage nécessaires pour s'assurer que les
gestionnaires, les spécialistes des RH et le personnel atteignent les objectifs de mise en application de la LMFP. La Trousse
d'outils de dotation du gouvernement du Canada à l'intention des gestionnaires, qui a été peaufinée en collaboration avec
la CFP et un groupe représentatif des intervenants, est l'un de ces outils. L'idée était de produire un « document de départ
» pouvant exposer rapidement une partie de la latitude et des pouvoirs accrus offerts par la nouvelle LEFP. En partenariat avec
l'École de la fonction publique du Canada, l'Agence a également donné un nouveau cours d'orientation de trois jours aux
spécialistes des RH afin de leur permettre d'assumer leur nouveau rôle en ce qui a trait à la LEFP.
Comme prévu, l'Agence a veillé à ce que le soutien financier nécessaire soit fourni aux intéressés pour la mise en
application de la LMFP. À cette fin, un comité interministériel a procédé à un examen de plus de 65 analyses de
rentabilisation, qui a permis à plus de 40 organisations de recevoir du financement en 2005-2006 en soutien aux activités de
mise en application de la LMFP. Ces fonds s'ajoutaient aux fonds provenant des budgets en vigueur que les ministères et
organismes ont réaffectés pour se préparer à la nouvelle loi. L'Agence recueille des données sur les résultats obtenus et
les fonds dépensés de toutes provenances et les inclura dans les prochains rapports d'étape sur la LMFP.
La définition des modifications à apporter aux systèmes et des capacités de saisie de données nécessaires pour satisfaire
aux nouvelles exigences en matière de rapports et tenir compte des changements entraînés par la LMFP progresse. De plus,
l'Agence a travaillé avec les ministères, les organismes et divers groupes fonctionnels à la définition des possibilités et
des besoins liés à l'élaboration de propositions détaillées pour la mise en service d'un système intégré et rentable de
prestation de services communs en RH.
Principaux défis à relever
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La mise en oeuvre de la LMFP dans plus de 100 ministères et organismes est une initiative complexe qui comporte de nombreux
défis. Pour assurer l'efficacité à long terme de la LMFP, la direction devra déployer, de façon continue, de grands efforts
pour provoquer un virage culturel et promouvoir la modernisation des pratiques de gestion des RH que la loi rend possible. En
conséquence, on cherchera au cours des prochaines années à bien se préparer à assurer l'efficacité en prévision de la
révision législative et des évaluations du vérificateur général.
3.1.2 Moderniser le système de classification de la fonction publique
|
Pour que la modernisation de la gestion des RH soit réussie et durable, il faut se doter de systèmes modernes permettant de
structurer et d'évaluer le travail fait par les fonctionnaires en vue d'obtenir des résultats pour les Canadiens. Pour recruter,
motiver et retenir un effectif hautement compétent, le gouvernement a besoin d'un système de classification qui reconnaisse les
secteurs d'activité actuels, évalue le travail avec efficacité, simplifie l'administration de la classification, reflète les
réalités du marché du travail, appuie son principe de rémunération, traite sur un pied d'égalité le travail effectué par
les hommes et les femmes, facilite le perfectionnement professionnel et la mobilité et, en définitive, donne aux gestionnaires
ministériels le pouvoir dont ils ont besoin pour bâtir des organisations favorables à l'instauration d'un effectif et d'un
milieu de travail efficaces. Pour les ministères et organismes, cela signifie un bon aménagement organisationnel, fondé sur des
descriptions de travail claires, précises et uniformes et des normes de classification suffisamment souples pour s'adapter à
l'évolution du travail. Cela signifie également qu'il faut mettre en place des politiques habilitantes et des outils d'appoint
ainsi que les freins et contrepoids nécessaires pour assurer l'uniformité de l'application et des mécanismes de recours.
Il est important pour le gouvernement, sur le plan stratégique, d'avoir une fonction publique bien structurée et bien
gérée. L'Agence, par l'entremise de sa Direction de la modernisation de la gestion des ressources humaines, dirige le projet
pluriannuel de modernisation du système de classification lancé en 2002 par le Secrétariat du Conseil du Trésor. Les objectifs
sont les suivants : réviser les normes de classification de tous les groupes professionnels, reconstituer la capacité du
système pour appuyer les personnes qui exécutent le travail de classification, protéger l'intégrité du système par une
surveillance efficace et assurer l'efficacité du suivi des coûts de la modernisation des normes et de la présentation de
rapports sur ceux-ci. Le but ultime est un système qui simplifie le processus permettant d'obtenir la bonne personne au bon poste
et au bon moment, qui assure des liens directs avec toutes les autres disciplines des ressources humaines, en particulier la
rémunération, la gestion du rendement et le perfectionnement des compétences, et qui ouvre des voies pour le développement des
dirigeants de l'avenir.
L'Agence a continué de faire des progrès dans cette importante initiative en 2005-2006, en particulier en ce qui touche la
modernisation des normes de classification de plusieurs groupes professionnels clés, le transfert des normes de qualification de
la Commission de la fonction publique du Canada à l'employeur, la révision de la politique cadre en matière de classification
et l'élaboration d'outils, de programmes de formation et de systèmes de surveillance essentiels au renforcement des capacités
des ministères et organismes.
Plans et priorités pour 2005-2006
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Calendrier
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2005-06
|
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2005-06
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- Les politiques et les lignes directrices de base sont mises à jour parallèlement à la modernisation.
- Une approche modernisée de la gestion de l'évaluation du rendement est mise en place.
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2005-06
2005-06
|
- Des plans visant à favoriser le recrutement et le maintien en poste des conseillers en organisation et
classification sont mis en oeuvre.
- Des programmes de formation de base à l'intention des spécialistes des RH sont élaborés.
- Des services de soutien de base et des outils en direct sont offerts.
- Une formation accrue ainsi que des services de soutien et des outils supplémentaires sont fournis.
- Un soutien en vue de trouver de nouveaux moyens pour simplifier le processus de classification est fourni.
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2005-06
2005-06
2005-09
2005-09
2005-06
|
- Un système de contrôle des coûts totaux de la classification à l'échelle du gouvernement est établi.
- Chaque ministère et organisme dispose d'un système de surveillance.
- L'Agence a la capacité de procéder à des examens horizontaux d'un groupe.
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2005-2006
2005-2006
Continu
|
L'Agence a continué de consolider les assises établies depuis sa création il y a deux ans. Elle a fait des progrès
palpables ou achevé les initiatives de modernisation de la classification pour les groupes clés suivants :
Services frontaliers (FB), Économique et services de sciences sociales (EC), Services des programmes et de l'administration (PA),
Services de santé (SH), Service extérieur (FS), Droit (LA) et Systèmes d'ordinateurs (CS).
Les normes de qualification ont été transférées de la CFP à l'employeur lorsque la nouvelle Loi sur
l'emploi dans la fonction publique (LEFP) est entrée en vigueur le 31 décembre 2005. Les normes de qualification
représentent les qualifications minimales dont les administrateurs généraux doivent tenir compte dans les nominations en vertu
de la LEFP. Ces normes sont structurées en fonction des groupes professionnels. À mesure que progressera la modernisation de la
classification et que des normes nouvelles ou modifiées seront approuvées, les normes de qualification correspondantes
continueront d'être établies pour les groupes cibles.
L'Agence a révisé et mis à jour les politiques et lignes directrices de base et a commencé à élaborer
une nouvelle politique cadre en matière de classification pour assurer la concordance avec la LMFP et les objectifs du projet de
renouvellement de l'ensemble des politiques du portefeuille du Conseil du Trésor, et pour tenir compte des décisions de la Cour
fédérale relativement à des griefs de classification.
Selon une enquête menée en 2004-2005, les ministères et organismes éprouvent toujours des problèmes de recrutement et de
maintien en poste de conseillers en classification qualifiés. L'Agence a défini des options pour s'assurer de la disponibilité
d'un nombre suffisant de conseillers pour l'exécution du programme dans l'ensemble de la fonction publique. Ces options seront
déployées en 2006-2007.
Des progrès palpables ont été réalisés dans le renforcement de la capacité du système de classification et
l'élaboration de programmes de formation de base et élargis à l'intention des spécialistes des RH et des conseillers en
classification des ministères et organismes. L'Agence a ainsi élaboré un nouveau programme éducatif et revu le profil de
compétences et le programme de formation. Plus de 40 activités d'apprentissage ont été organisées dans l'ensemble du pays en
partenariat avec l'École de la fonction publique du Canada. Certains modules du programme éducatif deviendront des éléments
obligatoires du processus d'agrément en classification. L'Agence a conçu à l'intention des conseillers en organisation et
classification un programme de reconnaissance et de récompense qui sera mis en oeuvre en 2006-2007.
Des outils en ligne ont été mis au point; ils comprennent des applications visant à normaliser la rédaction des
descriptions de travail et à classifier l'effectif par profession en fonction du type et du niveau de compétences. L'Agence a
lancé une solide communauté de pratique sur le Web, à l'occasion du symposium sur la classification tenu à l'automne 2005,
pour permettre aux conseillers d'échanger de l'information et des pratiques exemplaires. Dans le cadre de son travail continu de
simplification du système de classification, l'Agence a financé deux projets, dirigés par les collectivités, en vue de
l'élaboration de descriptions de travail déjà classifiées pour les groupes PE et CS. Ces initiatives permettront aux deux
collectivités d'accroître l'efficacité de leurs processus, pratiques et outils de gestion des RH et de répondre aux besoins
prioritaires en spécialistes de la technologie de l'information et des RH dans l'ensemble du gouvernement. Une fois les projets
achevés en 2006-2007, une application contenant des modèles organisationnels, des descriptions de travail et un guide de
l'utilisateur pour ces collectivités paraîtra sur le site Web de l'Agence.
De grands progrès ont été réalisés dans la mise en place de systèmes de surveillance du rendement et de contrôle
des coûts. Un système de suivi a été établi, qui évaluera les coûts totaux de la modernisation des normes de
classification dans les ministères et organismes et en fera rapport. Il permettra de prendre connaissance des coûts des projets
de modernisation de cinq groupes professionnels. Ce système est lié à l'initiative de l'Agence intitulée « Collecte
d'information récapitulative et rapports intégrés », et l'appuie. Au printemps 2007, les ministères et organismes devront
inclure leurs données de 2006-2007 sur les coûts de la classification dans leurs rapports à l'Agence sur les RH. Pour assurer
l'efficacité des systèmes de surveillance dans les organisations, l'Agence a soigneusement examiné un certain nombre de
premiers rapports ministériels sur le rendement de leur programme de classification. Ces examens ont constitué un des outils
d'évaluation de l'exécution des programmes de classification ministériels et de l'intégrité du système de classification de
l'ensemble de la fonction publique. Des rapports finals seront affichés sur le site Web de l'Agence et comprendront les réponses
ministérielles aux recommandations de l'Agence.
En réponse à l'annonce gouvernementale relative à l'obligation de présenter des rapports proactifs et de publier
l'information sur les mesures de reclassification des postes pourvus de la fonction publique, l'Agence a continué d'appuyer et de
surveiller la conformité des ministères à ces obligations. De plus, elle a de nouveau renforcé sa capacité de procéder à
des examens horizontaux de groupes professionnels ou de ministères et organismes particuliers. Plusieurs rapports provisoires
d'examen de la surveillance sont en cours d'élaboration avec divers organismes gouvernementaux.
Principaux défis à relever
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La modernisation de la classification dans une organisation d'aussi grande taille que la fonction publique est une entreprise
pluriannuelle. Des progrès continueront d'être réalisés et de faire l'objet de rapports au cours des prochaines années. Le
recrutement et le maintien en poste de conseillers en organisation et classification dans l'ensemble de la fonction publique
continueront de représenter un défi. Une campagne de recrutement, visant à attirer à l'Agence des spécialistes de la
classification débutants et expérimentés en soutien à l'initiative de modernisation, est actuellement en cours au sein de
l'administration publique centrale.
3.1.3 Établir des systèmes efficaces et intégrés de planification des RH et de responsabilisation
|
L'amélioration des systèmes de planification des RH et de responsabilisation est de toute évidence une composante
essentielle des efforts visant à moderniser la fonction publique du Canada. La planification continue des stratégies des RH et
le cadre législatif construit par la LMFP offrent aux ministères et aux agences un mode de gestion souple, et donc efficace, de
leurs activités des RH. La mise en place de bons systèmes de planification des RH et de responsabilisation est essentielle pour
intégrer efficacement les besoins opérationnels et la gestion des personnes de même que pour comprendre les besoins actuels et
futurs des ministères et organismes et leur permettre de s'adapter à un milieu de travail en évolution constante. En fait,
l'accroissement de la latitude accordée aux gestionnaires doit être contrebalancée par de nouvelles mesures de protection, des
rôles plus clairs et une responsabilisation accrue. Les ministères et organismes ont besoin de systèmes efficaces couvrant tous
les aspects de la gestion des RH, allant de la dotation en personnel approprié au moment et aux postes appropriés, à
l'obtention de l'assurance que les exigences en matière d'équité en emploi, de langues officielles et de mieux-être en milieu
de travail sont respectées.
Pour relever ces défis, l'Agence, par l'entremise de sa Direction de la planification des ressources humaines, de la
responsabilisation et de la diversité, a continué en 2005-2006 à s'acquitter de sa responsabilité de s'assurer que les
ministères et organismes disposent d'une fonction moderne de planification, intégrée à la planification opérationnelle,
pourvue des bons outils, dont l'accès à l'information et à la recherche sur les RH, et appuyée par des systèmes efficaces de
surveillance et de responsabilisation.
Dans ce contexte, les plans et priorités pour 2005-2006 ont été établis comme suit :
Plans et priorités pour 2005-2006
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Calendrier
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- Nos partenariats au sein de nos réseaux actuels sont consolidés afin d'aider classifications les ministères et
organismes dans leurs efforts intégrés de planification et afin d'élaborer des outils améliorés.
- La capacité de recherche de l'Agence est rehaussée, pour faciliter la planification ministérielle des RH et
l'établissement des besoins actuels et futurs de la fonction publique.
- Le Centre d'excellence fournit aux ministères et organismes des conseils et de l'information à jour, des outils
pertinents, des pratiques exemplaires ou du soutien sur place.
- Les ministères et organismes obtiennent un modèle axé sur les résultats,conforme au Cadre de responsabilisation
de gestion, en même temps queles outils qui leur permettront d'atteindre les résultats en gestion des RH.
- L'information essentielle sur le rendement des RH devient accessible àl'échelle de la fonction publique, au moyen
d'un système de reddition de comptes sur le Web.
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2005-2006
2005-2006
2005-2006
2006-2007
2006-2007
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- Les indicateurs du rendement de la gestion des RH sont testés et lancés au niveau du gouvernement et des
ministères, à l'échelle de la fonction publique.
- Des politiques et des instruments de gestion des RH plus clairs, plus simples et axés sur les résultats sont
élaborés ou améliorés en vue de leur mise en oeuvre dans les ministères et organismes.
- Les ministères et organismes obtiennent un modèle axé sur les résultats,conforme au Cadre de responsabilisation
de gestion, en même temps queles outils qui leur permettront d'atteindre les résultats en gestion des RH
- L'information essentielle sur le rendement des RH devient disponible à l'échelle de la fonction publique au moyen
d'un système de reddition de comptes qui utilise la technologie existante.
- Un rapport annuel au Parlement est déposé, au sujet du rendement et des défisconcernant la gestion des RH.
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2005-06
2005-06
2005-06
2006-07
2006-07
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Pour assurer le renouvellement de la capacité de planification des RH dans les ministères et organismes et son
intégration à la planification opérationnelle, l'Agence a consolidé ses partenariats avec les intervenants et les
réseaux. Des consultations intergouvernementales ont été menées avec les gouvernements provinciaux de l'Ontario, de la
Nouvelle-Écosse, de la Colombie-Britannique, de l'Alberta et du Manitoba. En collaboration avec l'École de la fonction publique
du Canada, l'Agence a élaboré du nouveau matériel didactique sur la planification intégrée des ressources humaines, la
responsabilisation et la diversité. Une conférence intitulée « Planifier, apprendre et réussir » a attiré plus de 500
gestionnaires, spécialistes des ressources humaines et planificateurs organisationnels de tout le pays pour l'échange de
pratiques exemplaires. L'Agence a collaboré avec le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada à l'inclusion de la
planification des RH dans les lignes directrices s'appliquant aux rapports sur les plans et les priorités du Budget des dépenses
2006-2007. Cette décision renforcera la responsabilité des ministères et organismes relative à l'intégration des ressources
humaines à leurs plans et priorités opérationnels.
Les plans visant à accroître la capacité de recherche de l'Agence pour faciliter la planification ministérielle des RH et
la définition des besoins futurs de la fonction publique ont été devancés par de nouvelles conditions. Le nouveau comité du
renouvellement de la fonction publique, créé en juin 2006, s'occupe maintenant du programme et du calendrier. L'Agence sera en
mesure d'énoncer de nouveau cet objectif dans le prochain Rapport sur les plans et les priorités.
Après de longues consultations auprès de gouvernements provinciaux et auprès de plus de 100 fonctionnaires fédéraux,
spécialistes des RH, de 35 ministères et organismes au Canada, le Centre d'excellence de la Direction a élaboré des outils de
planification de la relève pour les gestionnaires et les planificateurs organisationnels des ressources humaines pour les aider
à définir et à faire acquérir des compétences dans des domaines cibles et à mettre en oeuvre des stratégies de transfert du
savoir organisationnel. Les activités de sensibilisation à l'utilisation efficace des politiques, programmes et produits de
planification des ressources humaines ont touché plus de 1 000 clients ministériels au pays et ont consisté à prodiguer des
conseils et à fournir une orientation. Des comités et des groupes de travail interministériels ont été constitués pour
élaborer et offrir des outils en vue de l'amélioration de la responsabilisation en matière de RH et des rapports sur les
résultats. Un service de soutien direct sur l'intégration de la planification des ressources humaines à la planification
opérationnelle a également été fourni à un certain nombre d'organisations, dont Travaux publics et Services gouvernementaux
Canada, Santé Canada et le Centre de la sécurité des télécommunications.
L'Agence a élaboré une architecture technique préliminaire pour le passeport de l'employé et une définition commune du
dossier d'employé et les a harmonisées avec les processus opérationnels connexes. Elle a élaboré des gabarits sur le Web pour
faciliter et rationaliser les rapports ministériels sur les résultats en RH. Ces gabarits sont bien accueillis par les
ministères et organismes.
Pour s'assurer de la présence de systèmes de responsabilisation efficaces et efficients, des indicateurs du
rendement en gestion des RH ont été mis en oeuvre dans l'ensemble de la fonction publique. Grâce au processus bilatéral annuel
d'évaluation du Cadre de responsabilisation de gestion, l'Agence peut évaluer la qualité de l'exercice des responsabilités en
gestion des ressources humaines par les ministères et organismes. L'Agence a fourni des conseils sous forme de guide aux
ministères et organismes sur la Composante du Cadre de responsabilisation de gestion (CRG) liée aux personnes. Des indicateurs
de la Composante du CRG liée aux personnes ont été utilisés avec succès en 2005-2006 pour le processus d'évaluation de 35
grands et de 22 petits organismes. D'autres travaux ont été réalisés dans le but de peaufiner l'approche, les outils, les
indicateurs et les mesures axés sur les résultats. En outre, l'Agence a amorcé des travaux sur d'autres instruments axés sur
les résultats et destinés aux ministères et organismes, par exemple une proposition de politique sur la planification et les
rapports sur les résultats en RH et une ébauche de directive sur l'utilisation du code d'identification de dossier personnel
(CIDP) et du numéro individuel de l'organisme (NIO).
L'Agence a aussi élaboré un aperçu et un plan détaillé en vue de la publication du premier rapport annuel sur la gestion
des RH dans l'ensemble de la fonction publique. Le rapport sera déposé au Parlement au cours de l'exercice 2006-2007.
Principaux défis à relever et prochaines étapes
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Comme dans toute grande transformation touchant l'ensemble des ministères et organismes, il demeurera prioritaire pour
l'Agence au cours des prochaines années de soutenir les changements nécessaires en vue d'améliorer la planification des
ressources humaines et la responsabilisation dans l'ensemble du système. Il faudra un engagement continu des dirigeants de la
fonction publique et des investissements continus dans les gens et les infrastructures de soutien.
3.2 Un leadership efficace, conforme à l'éthique, et un milieu de travail de qualité
Les plans et priorités établis par l'Agence pour 2005-2006 pour réaliser cette activité de programme ont été structurés
autour des deux résultats clés suivants :
- Favoriser un renouvellement fort, efficace et constant du leadership;
- Favoriser et renforcer les valeurs et l'éthique dans la fonction publique.
Les ressources humaines et financières consacrées à cette activité de programme ont été établies comme suit :
Ressources financières (en milliers de dollars) :
Dépenses prévues
|
Autorisations
|
Dépenses réelles
|
40 100
|
58 155
|
49 334
|
Ressources humaines (en milliers de dollars) :
Prévues
|
Autorisations
|
Réelles
|
227
|
s.o.
|
207
|
1) La case des ressources humaines « réelles » ne reflète pas les équivalents temps plein correspondant aux 85
participants aux programmes de perfectionnement professionnel.
3.2.1 Favoriser un renouvellement fort, efficace et constant du leadership
|
Le renouvellement des ressources humaines dans la fonction publique améliorera la façon dont nous recrutons, perfectionnons,
appuyons et récompensons les dirigeants à tous les échelons. Un leadership compétent et responsabilisé qui se comporte
conformément à l'éthique contribue à diriger la fonction publique de manière à répondre aux demandes diverses et
changeantes de la société canadienne.
Bien qu'il incombe aux administrateurs généraux de perfectionner le leadership dans leurs organisations respectives, c'est à
l'Agence, en tant qu'organisme central, que revient la responsabilité d'appuyer, par l'intermédiaire du Réseau du leadership
(RL), les administrateurs généraux, le président du Conseil du Trésor, les ministres du Conseil du Trésor, le Comité des
hauts fonctionnaires (CHF) et d'autres comités de sous-ministres. Le RL est responsable de toutes les politiques et des conseils
stratégiques aux ministres du Conseil du Trésor et aux administrateurs généraux relatifs à la gestion du groupe de la
direction, ce qui englobe l'aménagement organisationnel, la classification des postes, la dotation, la gestion du rendement,
l'administration des salaires et les conditions d'emploi. Le RL appuie les administrateurs généraux et le CHF dans la
planification du renouvellement et du perfectionnement de la collectivité du personnel de direction et dans la définition des
compétences en leadership exigées de tous les gestionnaires. Il appuie les administrateurs généraux dans la dotation des
postes de sous-ministre adjoint (SMA) et appuie la collectivité des SMA au moyen de rencontres annuelles individuelles avec les
SMA, d'activités de réseautage, de conseils et de services de soutien.
Le RL est responsable d'un ensemble de programmes organisationnels de perfectionnement en leadership à tous les niveaux (du
débutant au cadre). Ces programmes aideront à assurer à la fonction publique le talent en leadership dont elle a besoin et à
repérer et à perfectionner les dirigeants d'aujourd'hui et de demain. Le RL est également responsable de la composante du
programme Échanges Canada visant les cadres. Ce programme permet à des gens de l'extérieur de la fonction publique d'acquérir
de l'expérience dans des organisations du secteur public et d'échanger de l'expertise avec celles-ci, et à des fonctionnaires
d'acquérir des connaissances dans le cadre d'affectations à l'extérieur du gouvernement fédéral.
Le RL est le centre décisionnel en matière d'apprentissage dans la fonction publique, qui définit l'orientation de
l'apprentissage dans l'ensemble de l'administration publique centrale. La nouvelle Politique en matière d'apprentissage, de
formation et de perfectionnement appuie les employés de tous les échelons en leur offrant des occasions d'apprentissage et
de formation devant favoriser l'excellence et un effectif de classe internationale répondant aux besoins des Canadiens
d'aujourd'hui et des générations futures.
Pour promouvoir l'excellence dans la fonction publique, le RL administre la politique et les programmes pangouvernementaux de
récompense et de reconnaissance, dont la Semaine nationale de la fonction publique, et travaille en étroite collaboration avec
le Bureau du Conseil privé, par exemple dans les délibérations annuelles sur le Prix pour services insignes, du premier
ministre, et le Prix d'excellence de la fonction publique.
Dans ce contexte, les plans et priorités pour 2005-2006 ont été établis comme suit :
Plans et priorités pour 2005-2006
|
Calendrier
|
- Un cadre d'apprentissage de base est mis en place et perfectionné.
|
2005-07
|
- Des mécanismes sont mis en place afin de faciliter l'intégration des nouvelles compétences à la gestion des RH.
|
2005-06
|
|
2005-06
|
- Un nouveau programme intégrant divers éléments des programmes existants est lancé.
|
2005-07
|
- Une surveillance continue est assurée .
|
2005-06
|
|
2005-07
|
|
2005-06
|
En ce qui concerne l'apprentissage de base et la formation obligatoire, la nouvelle Politique en matière
d'apprentissage, de formation et de perfectionnement est entrée en vigueur le 1er janvier 2006 pour les employés
de tous les échelons de l'administration publique centrale. La politique, avec la Directive sur l'administration de la
formation indispensable et les Normes de connaissances pour la formation indispensable, constitue le fondement du
cadre d'apprentissage de base. Le cadre prévoit :
- une orientation à l'intention des employés nouvellement nommés pour leur permettre d'acquérir une base de connaissances
communes et de prendre connaissance des valeurs de la fonction publique;
- des plans d'apprentissage pour les employés de tous les échelons pour leur permettre d'acquérir et de maintenir les
connaissances, les capacités et les compétences rattachées à leur niveau et à leurs fonctions;
- la formation indispensable pour les superviseurs, gestionnaires et cadres nommés pour la première fois et une validation
régulière (au moyen d'examens) pour tous les gestionnaires et cadres de direction pour s'assurer que les connaissances dont
ils ont besoin pour exercer des pouvoirs délégués sont à jour;
- une formation spécialisée pour les spécialistes des finances, de la vérification interne, des ressources humaines, des
acquisitions, de la gestion du matériel, des biens immobiliers et de la gestion de l'information;
- la définition et l'intégration aux programmes de formation indispensable de normes minimales de connaissance liées aux
responsabilités vis-à-vis de la loi et des pouvoirs délégués.
Toutes ces activités ont fait l'objet de projets pilotes en 2005-2006 et sont pleinement établies depuis l'entrée en vigueur
de la directive le 15 mai 2006. L'École de la fonction publique du Canada est le fournisseur de services pour la formation
indispensable. Les rôles et les responsabilités des coordonnateurs ministériels de la formation indispensable ainsi que les
exigences en matière de surveillance et de rapports ont été définis dans la directive. Parmi les éléments qui viendront se
greffer au cadre d'apprentissage de base, on compte l'appui du leadership organisationnel et des pratiques novatrices de gestion,
l'approbation des normes de connaissance pour la formation indispensable, l'élaboration de lignes directrices et la définition
d'un mécanisme pour faire rapport au Parlement.
Les principales compétences en leadership ont été simplifiées et mises à jour en 2005. Le profil de
compétences révisé a été distribué aux collectivités des RH et du personnel de direction en 2005-2006 dans le cadre d'une
stratégie de communication plus vaste. Plusieurs mécanismes sont maintenant établis pour faciliter l'intégration des
compétences à la gestion des RH, y compris à la planification de la relève :
- un site Web d'information à l'intention des employés a été créé et une trousse décrivant les nouvelles compétences
et contenant des directives sur la façon de les utiliser a été distribuée;
- le RL a rencontré un certain nombre d'équipes et de représentants ministériels ainsi que des collectivités
fonctionnelles pour leur présenter les nouvelles compétences et leur offrir des conseils et de l'aide;
- le Programme Cours et affectations de perfectionnement et le Programme de stagiaires en gestion ont entièrement intégré
les compétences à leurs processus de sélection, de promotion et de réussite et ont élaboré un Guide de ressources sur le
perfectionnement des compétences à l'intention des participants;
- le profil des compétences en leadership est le principal élément de la nouvelle norme de sélection du groupe Direction
et il intègre directement les nouvelles compétences au processus de sélection pour toutes les mesures de dotation de postes
du groupe Direction;
- les outils d'évaluation pour les nominations au groupe Direction, qui relèvent de la responsabilité de la Commission de
la fonction publique, ont été harmonisés avec les nouvelles compétences.
Le RL a lancé en 2005 le Cadre de surveillance et d'évaluation de l'efficacité du Programme de gestion du
rendement (carte de pointage du PGR) dans tous les ministères, accompagné de renseignements sur le site Web du RL
et de formation pour les ministères. Tous les ans, les ministères et organismes rempliront une évaluation de leur
administration du programme et un tiers d'entre eux se livreront à un exercice minutieux de surveillance des accords de gestion
en cascade et des évaluations du rendement. La totalité des ministères et organismes ont rendu compte des résultats de
l'attestation des primes au rendement.
La Politique en matière d'apprentissage, de formation et de perfectionnement établit également le cadre pour une stratégie
intégrée de perfectionnement en leadership qui favorise un continuum de leadership – du niveau d'entrée aux
gestionnaires intermédiaires et à l'effectif de la direction. Le cadre harmonise le Programme de stagiaires en gestion (PSG) et
le Programme Cours et affectations de perfectionnement (CAP) sous un nouveau groupe professionnel unique (PL) avec un plan
salarial et administratif. Cette infrastructure commune facilitera la création de nouveaux programmes de perfectionnement en
leadership. Par suite de l'adoption de la politique et de longues consultations auprès des intervenants des programmes, la Directive
sur l'administration des programmes de perfectionnement en leadership – Programme de stagiaires en gestion et Programme
Cours et affectations de perfectionnement a été élaborée et approuvée pour son entrée en vigueur le 2 avril 2006. La
directive fournit une orientation officielle sur l'administration salariale et les conditions s'appliquant aux participants à ces
programmes de perfectionnement en leadership. De nouvelles inscriptions ont été acceptées dans le cadre de la politique et de
la directive révisées. En tout, vingt-cinq ministères et organismes se sont engagés à recevoir plus de 100 participants au
programme PL.
Les programmes de perfectionnement en leadership se sont également engagés à s'assouplir et à mieux s'adapter aux besoins
des diverses collectivités fonctionnelles et régions du pays. En partenariat avec le Conseil des ressources humaines, une
campagne de recrutement a été lancée pour trouver et embaucher jusqu'à 125 spécialistes des RH au niveau d'entrée dans la
fonction publique. Un nouveau projet pilote a été élaboré et lancé en partenariat avec les conseils fédéraux régionaux de
Colombie-Britannique, du Manitoba, de la Nouvelle-Écosse, du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador en vue de repérer cinq
fonctionnaires de chaque région et de les inscrire à un programme de perfectionnement de deux ans. Le Programme Cours et
affectations de perfectionnement continue de travailler avec la collectivité des finances, en partenariat avec le Bureau du
contrôleur général, et a ajouté 26 participants en 2005-2006. Ces initiatives contribuent à renouveler la fonction publique
et à répondre à la nécessité d'offrir un continuum d'occasions de perfectionnement plus complet.
Des contrôles plus rigoureux de la classification des postes de direction ont été mis en oeuvre et une
surveillance continue a été établie. La surveillance des dossiers de classification des EX-1 à EX-3 est terminée dans 13
petits ministères. Ces ministères élaborent maintenant des plans d'action pour répondre aux observations découlant de
l'exercice de surveillance. La surveillance d'un échantillon d'environ un tiers des postes EX-1 à EX-3 dans un grand ministère
(Service correctionnel Canada) est terminée et le ministère est en train de répondre aux observations.
Depuis le 1er janvier 2006, les administrateurs généraux ont de nouveaux pouvoirs de classification des postes
EX-4 et EX-5 dans leurs ministères. Ces pouvoirs peuvent être exercés à condition qu'il n'y ait pas d'augmentation du nombre
total de postes EX-4 et EX-5 ni d'augmentation du nombre de postes EX-5 approuvé par le Conseil du Trésor (au 1er
janvier 2006). Les ministères ont reçu une liste ministérielle de postes EX-4 et EX-5 approuvés, de durée déterminée et de
durée indéterminée, et la politique sur la Délégation des pouvoirs de réorganisation et classification des postes du
groupe de la direction a été modifiée pour tenir compte de cette nouvelle délégation de pouvoirs de classification.
Les travaux relatifs à l'étape d'élaboration d'un cadre intégré de gestion de l'effectif de direction
sont très avancés. Cette démarche détaillée et intégrée améliorera tous les aspects de la gestion des RH pour la
collectivité du personnel de direction et accroîtra la capacité d'attirer et de maintenir en poste des cadres qualifiés et
expérimentés. Le cadre vise trois intervenants clés : le gouvernement dans son ensemble, les administrateurs généraux et les
cadres. Des pratiques exemplaires ont été définies par suite de recherches, d'une recension des écrits et de consultations
auprès d'autres juridictions. Des consultations ont été effectuées auprès de planificateurs de RH à travers du pays et les
instruments, programmes, services et outils stratégiques ont été élaborés afin de cerner les lacunes et les possibilités.
L'Agence a procédé à un examen du Programme de récompense de la fonction publique en 2005 pour définir
des possibilités de simplification du programme et de réduction du double emploi et pour harmoniser le programme avec la LMFP et
l'évolution des priorités gouvernementales. L'examen a donné lieu à la création du Prix d'excellence de la fonction publique,
qui regroupe des éléments de trois prix antérieurs (le Prix du Chef de la fonction publique, le Prix d'excellence et le Prix
d'équité en emploi et de diversité). Aucun changement n'a été apporté au Prix pour services insignes.
La première cérémonie de remise du Prix d'excellence de la fonction publique a eu lieu le 17 juin 2005, durant la Semaine
nationale de la fonction publique. Le prix reconnaît les employés ayant fait preuve d'excellence dans l'obtention de résultats
pour les Canadiens qui reflètent les valeurs, l'éthique et les priorités actuelles de la fonction publique du Canada.
Principaux défis à relever
|
Pour contribuer au renouvellement de la fonction publique et s'assurer que les dirigeants sont bien préparés pour s'acquitter
de leurs responsabilités de façon efficace et intègre, il faut un engagement continu et des mesures d'ajustement de la part de
tous nos partenaires et un engagement des hauts fonctionnaires.
Pour l'avenir, l'Agence continuera d'examiner certaines politiques spécifiques de RH nécessaires au soutien des
administrateurs généraux, des gestionnaires et des spécialistes des RH dans l'exercice des nouvelles responsabilités que leur
confère la LMFP et de miser sur les nouveaux centres d'expertise en politiques en ce qui a trait à la gestion des RH et à
l'évaluation du rendement des cadres de direction, à l'apprentissage, à la formation, au perfectionnement et aux profils de
compétences.
3.2.2 Favoriser et renforcer les valeurs et l'éthique dans la fonction publique
|
Le rapport intitulé Des résultats pour les Canadiens et les Canadiennes reconnaît explicitement l'engagement pris
par le gouvernement de gérer ses activités conformément aux valeurs les plus élevées de la fonction publique. En tant
qu'institution nationale majeure, la fonction publique doit gagner le respect et la confiance des ministres, du Parlement et des
Canadiens par son dévouement à l'égard de l'intérêt public et sa culture fortement empreinte de valeurs démocratiques,
professionnelles et éthiques, axées sur les personnes.
À cette fin, l'Agence joue un rôle de chef de file en soutenant les ministres, les gestionnaires de la fonction publique et
les fonctionnaires dans leurs efforts visant à instaurer et à maintenir une culture absolument ancrée dans les valeurs et
l'éthique. Créé en novembre 2003, le Bureau des valeurs et de l'éthique de la fonction publique de l'Agence veille à ce que
les ministères, les organismes et l'ensemble de la fonction publique mettent en place les politiques, les outils,
l'infrastructure et les pratiques de gestion nécessaires pour que les valeurs et l'éthique de la fonction publique se reflètent
dans les pratiques courantes et qu'elles fassent partie intégrante des processus de gestion et d'évaluation du rendement. Le
Bureau des valeurs et de l'éthique de la fonctionpubliqueagit comme centre d'expertise pour l'élaboration de politiques et la
prestation de conseils concernant les valeurs et l'éthique : il conçoit des politiques et stratégies liées au mieux-être en
milieu de travail, élabore des stratégies d'apprentissage et de communication à l'échelle de la fonction publique, élabore
également et diffuse des outils et les pratiques exemplaires, veille à l'instauration d'une approche de responsabilisation axée
sur les résultats pour ce qui est des valeurs et de l'éthique et surveille le rendement des ministères et des organismes.
Dans ce contexte, les plans et priorités pour 2005-2006 ont été établis comme suit :
Plans et priorités pour 2005-2006
|
Calendrier
|
-
Au moyen d'une stratégie d'apprentissage et de communication globale et soutenue, susciter la
sensibilisation, la compréhension et la mise en oeuvre auprès des employés à l'égard des valeurs et de l'éthique
de la fonction publique, y compris les obligations en vertu du Code des valeurs et d'éthique de la fonction
publique
- Des programmes de sensibilisation et d'apprentissage sont mis en oeuvre dans la fonction publique et leurs
résultats sont évalués.
- Des spécialistes ministériels des valeurs et de l'éthique sont formés et disposent des documents, du soutien et
de l'accès aux conseils dont ils ont besoin pour s'acquitter de leurs responsabilités.
|
2005-2007
2005-2006
|
- Des indicateurs de rendement pour les valeurs et l'éthique sont adoptés.
- Les ministères et organismes reçoivent une « feuille de route » pour l'évaluation et l'amélioration continue
de leurs résultats en matière de valeurs et d'éthique dans la fonction publique.
- Une stratégie de mesure et d'évaluation, y compris des sondages, est mise en oeuvre.
- Les communautés de pratique de la fonction publique en matière de valeurs et d'éthique sont renforcées.
|
2005-2008
2005-2006
2005-2008
2005-2008
|
- La politique et le régime de prévention et de règlement des cas de harcèlement sont révisés et les changements
nécessaires sont apportés.
- Les systèmes de gestion informelle des conflits (SGIC) sont mis en oeuvre dans les ministères.
- Une stratégie de mieux-être en milieu de travail pour la fonction publique est élaborée et mise en oeuvre.
|
2005-2007
2005-2007
2005-2008
|
- La création du nouveau régime reçoit le soutien nécessaire et les politiques et instruments sont mis à jour.
- Le nouveau régime de divulgation et d'autres instruments connexes nouveaux sont préconisés et intégrés aux
pratiques de gestion.
|
2005-2006
2005-2007
|
Depuis sa création il y a deux ans, le Bureau des valeurs et de l'éthique de la fonction publique de l'Agence conserve un
rôle absolument central devant la montée continue des attentes et des pressions en vue d'une fonction publique plus transparente
et responsabilisée.
L'Agence a poursuivi son travail de promotion d'une stratégie d'apprentissage et de communication globale et soutenue
à l'intention des employés de tous les échelons de la fonction publique. Elle a élaboré et mis en oeuvre une stratégie
d'apprentissage concernant les valeurs et l'éthique qui comporte une approche axée sur les résultats et les pratiques de
gestion pour les séances d'orientation destinées aux administrateurs généraux et aux nouveaux employés et dirigées par
l'École de la fonction publique du Canada (EFPC). La stratégie comporte aussi une ébauche de programme de formation officielle
à l'intention des spécialistes en conflits d'intérêts, des outils et des ressources sur le Web et prévoit la conception d'un
programme d'apprentissage électronique, en partenariat avec l'EFPC, pour offrir aux employés, aux gestionnaires et aux cadres de
la fonction publique des cours sur ordinateur de bureau qui les sensibiliseront aux principes et concepts clés des valeurs et de
l'éthique de la fonction publique. Une stratégie de communication sur les valeurs et l'éthique de la fonction publique a été
mise au point pour orienter les initiatives au cours des 36 prochains mois en vue d'améliorer la prise de conscience et la
connaissance du Code de valeurs et d'éthique et de politiques et initiatives particulières, dont la prévention du
harcèlement. En conséquence de l'élaboration d'un plan de mise en oeuvre plus solide, les travaux par rapport à ces
engagements se poursuivront au moins jusqu'en 2009.
L'Agence a continué d'aider les ministères et organismes à exercer leurs responsabilités. Elle a
perfectionné les indicateurs du rendement dans le domaine des valeurs et de l'éthique en 2005-2006 pour mettre l'accent sur la
culture organisationnelle, le leadership et les mécanismes de recours et de divulgation. Ces indicateurs ont été utilisés pour
recueillir, analyser et évaluer l'information sur le rendement en valeurs et éthique des 33 organisations examinées cette
année. Les révisions ont fait surgir la nécessité pour les ministères de mettre l'accent sur l'évaluation du rendement
significatif plutôt que sur l'aspect procédural du rendement dans chacun des trois domaines dans le cadre des évaluations du
Cadre de responsabilisation de gestion. L'Agence s'attend à ce que les dernières grandes améliorations aux attentes et
indicateurs en matière de rendement organisationnel soient apportées d'ici la fin de 2006-2007. Elle a conçu une feuille de
route pour les résultats en valeurs et éthique et l'a présentée aux ministères pour s'assurer que les valeurs et l'éthique
sont intégrées à leurs pratiques de tous les jours. La feuille de route est un document évolutif qui continuera d'être
amélioré à mesure que s'accroîtra la connaissance des principales pratiques de gestion nécessaires au rendement
organisationnel en valeurs et éthique. L'Agence s'attend néanmoins à ce que le déploiement initial de la feuille de route, par
l'entremise d'un outil en ligne, soit terminé en 2006-2007.
L'Agence a réalisé un examen des pratiques mondiales actuelles de mesure du rendement dans des domaines clés d'application
des valeurs et de l'éthique, autant dans le secteur public que dans le secteur privé. En fonction notamment des résultats de
cet examen, elle a élaboré une stratégie détaillée de mesure dont la mise en oeuvre doit débuter en 2006-2007. Elle a aussi
mis au point un prototype d'enquête sur la culture et le rendement organisationnels en valeurs et éthique qui fera l'objet
d'essais pilotes dans les ministères et organismes. Dans l'objectif perpétuel de renforcer les communautés de pratique de la
fonction publique dans le domaine des valeurs et de l'éthique, l'Agence a défini les problématiques de mise en place de
systèmes, de politiques et de pratiques de gestion favorisant le respect des valeurs et de l'éthique dans l'ensemble de la
fonction publique fédérale et a élaboré des stratégies et des outils pour résoudre les problèmes par la tenue de
consultations intensives auprès d'agents supérieurs des ministères pour la divulgation interne, de hauts fonctionnaires pour le
Code de valeurs et d'éthique et de gestionnaires délégataires et de coordonnateurs pour la prévention et le
règlement du harcèlement et la production d'un guide d'orientation à l'intention des hauts fonctionnaires.
Par suite de ces consultations, entre autres, l'Agence a adopté ou amélioré d'importantes politiques du Conseil du
Trésor favorisant une culture ancrée sur les valeurs et l'éthique de la fonction publique, y compris
des révisions de la Politique sur la prévention et le règlement du harcèlement en milieu de travail et de la Politique
sur l'indemnisation des fonctionnaires de l'État et la prestation de services juridiques à ces derniers. Les changements
doivent être mis en oeuvre en 2006-2007. Comme prévu, les ministères et organismes ont entrepris tout au long de 2005-2006 de
satisfaire à l'exigence de la nouvelle Loi sur les relations de travail dans la fonction publique relative à la mise en
place de systèmes de gestion informelle des conflits (SGIC) comme moyen de réduire l'utilisation des mécanismes de recours. On
s'attend à ce qu'un centre d'excellence pour les SGIC soit créé au début de l'exercice 2006-2007.
Puisque la création et la poursuite d'une culture d'intégrité dans la fonction publique dépendent en grande partie de
l'état du milieu de travail, l'Agence et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada ont réalisé conjointement, en
2005-2006, un projet pilote sur le mieux-être en milieu de travail, en prenant appui sur une recension des écrits sur les
principaux facteurs qui influent sur le mieux-être en milieu de travail réalisée en 2004-2005. Le projet comportait une
enquête auprès des employés ministériels visant à déterminer les principaux facteurs qui influent sur leur satisfaction et
leur engagement au travail. Ces facteurs serviront à l'amélioration des enquêtes qui seront menées dans d'autres ministères.
En fonction des résultats du projet pilote et d'une analyse de rentabilisation, une stratégie initiale visant à améliorer le
mieux-être en milieu de travail dans l'ensemble de la fonction publique a été élaborée et sa mise en oeuvre débutera en
2006-2007.
En ce qui concerne le soutien relatif à une loi sur la divulgation des actes répréhensibles, la Loi sur
la protection des fonctionnaires divulgateurs d'actes répréhensibles (LPFDAR), loi prévoyant un mécanisme de divulgation
et de protection contre les représailles dans le secteur public fédéral, a reçu la sanction royale le 25 novembre 2005. Le
gouvernement mettra la LPFDAR en vigueur une fois qu'il aura fini de l'examiner à la lumière des modifications apportées par
l'entremise du projet de loi fédérale sur la responsabilité. La LPFDAR exigera du Conseil du Trésor qu'il adopte un code de
conduite pour le secteur public fédéral. Les recherches et les analyses en vue de l'élaboration d'un tel code ont débuté.
Pendant que des modifications sont apportées à la LPFDAR, sa promotion et son intégration aux pratiques de gestion ont été
suspendues. Pour contribuer à ouvrir la voie à l'entrée en vigueur de la loi, une séance d'information a été donnée en
2005-2006 à des fonctionnaires clés sur la loi, ses exigences actuelles et les modifications que devrait entraîner l'adoption
d'une loi fédérale sur la responsabilité. L'Agence s'attend maintenant à ce que la promotion du régime et son intégration
aux pratiques de gestion se poursuivent au moins jusqu'en 2009.
Principaux défis à relever
|
Le respect des valeurs fondamentales de la fonction publique et l'instauration d'une saine culture d'intégrité au travail
sont des éléments clés de l'excellence de la fonction publique et du rétablissement de la confiance des Canadiens dans cette
importante institution nationale. Il faut pour cela mettre en place des lois et des politiques efficaces précisant aux employés
aussi bien qu'aux Canadiens les normes élevées que doivent respecter les fonctionnaires et procurant aux employés des moyens de
comprendre et de soulever et de résoudre en toute sécurité les problèmes de valeurs et d'éthique en milieu de travail. Il
faut aussi des résultats concrets et des milieux de travail sains, constitués d'employés très engagés, et des dirigeants qui
donnent l'exemple en matière d'intégrité.
L'Agence a fait des recherches, a élaboré et a commencé à mettre en oeuvre en 2005-2006 les stratégies nécessaires pour
faire des progrès à chacun de ces égards. Les travaux en 2006-2007 et au cours des exercices subséquents porteront sur la mise
en oeuvre complète de ces stratégies.
3.3 Une fonction publique représentative et accessible
Voici la troisième activité de programme (ou composante de résultat stratégique) de l'Agence. Les programmes pour 2005-2006
établis par l'Agence pour l'exécution de cette activité de programme sont structurés autour des trois secteurs de résultats
clés suivants :
- Réaliser et maintenir les plans et priorités au titre de l'équité en emploi et de la diversité
- Réaliser et maintenir les plans et priorités au titre des langues officielles
Les ressources financières et humaines consacrées à cette activité de programme ont été établies comme suit :
Ressources financières :
Dépenses prévues
|
Autorisations
|
Dépenses réelles
|
11 207
|
12 977
|
12 511
|
Ressources humaines :
Prévues
|
Autorisations
|
Réelles
|
86
|
s.o.
|
73
|
3.3.1 Réaliser et maintenir les plans et priorités au titre de l'équité en emploi et de la diversité
|
La fonction publique fédérale doit puiser dans les talents de toute la population et constituer un effectif qui reflète
fidèlement la diversité ethnique et culturelle du Canada. La Loi sur l'équité en matière d'emploi de 1996 exige que
la fonction publique offre un milieu de travail représentatif pour ce qui est de l'embauche de personnes appartenant aux quatre
groupes désignés aux fins de l'équité en emploi : les femmes, les autochtones, les membres des minorités visibles et les
personnes handicapées. De plus, la fonction publique cherche à offrir un milieu de travail plus inclusif au sein duquel les
membres de ces groupes désignés, tout comme l'ensemble des employés, auront la pleine possibilité de servir les Canadiens,
sans obstacles à l'emploi et à l'avancement.
À cette fin, en partenariat avec la Commission de la fonction publique du Canada ainsi que les ministères et les organismes,
l'Agence a pour principale responsabilité de soutenir l'application de la Loi et d'assurer l'intégration de ses principes et
objectifs à tous les aspects de la gestion des RH. Pour ce faire, l'Agence élabore des politiques, directives et lignes
directrices en matière d'équité en emploi; communique les objectifs et priorités du programme; aide les ministères et
organismes en élaborant et en diffusant des pratiques éprouvées, en instituant des projets, en créant des outils et en
développant la capacité des ministères au moyen d'ateliers et de séances d'information, fournit des conseils au sujet de la
loi et des autres questions liées à l'équité en emploi, surveille le rendement des ministères et organismes et dresse des
rapports d'étape à l'intention du Parlement par l'entremise des rapports annuels.
Dans ce contexte, les plans et priorités pour 2005-2006 ont été établis comme suit :
Plans et priorités pour 2005-2006
|
Calendrier
|
Des améliorations sont constamment apportées à la représentation des minorités visibles et à leur taux de
recrutement, tant pour les nominations pour une période déterminée de plus de trois mois que pour les nominations
- Le rendement est surveillé et des progrès raisonnables sont réalisés par les ministères et organismes.
- Une aide continuelle est offerte aux ministères et organismes pour accélérer la progression du plan d'action de Faire
place au changement, en particulier pour atteindre les jalons 1-sur-5 établis pour 2005.
- A strengthened Employment Equity (EE) Policy will replace the current EE Policy and the Policy on the Duty to
Accommodate Persons with Disabilities in the federal public service in order to extend the duty to accommodate to all
groups protected by the Canadian Human Rights Act
|
Continu
Continu
2005-07
2005-07
|
- Des instruments de politique et des moyens d'action plus clairs, plus simples et axés sur les résultats sont
fournis aux ministères et organismes pour intégrer les objectifs de l'équité en emploi à tous les aspects de la
gestion des RH et aux processus de planification des activités.
- Des communications modernisées sont élaborées pour permettre aux ministères et organismes de passer d'un
comportement passif à un comportement actif.
- Une politique renforcée remplacera la politique actuelle sur l'équité en emploi (EE) ainsi que celle portant sur
l'obligation de l'employeur de prendre des mesures d'adaptation pour les personnes handicapées de la fonction
publique fédérale afin d'étendre cette obligation à tous les groupes protégés par la Loi canadienne sur les
droits de la personne.
|
Continu
2005-07
2005-06
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- Des améliorations sont constamment apportées aux systèmes de surveillance et de reddition de comptes afin de
rendre les résultats plus accessibles et transparents pour les Canadiens, en temps opportun, y compris des progrès
dans la réalisation des objectifs de la Loi sur l'équité en matière d'emploi et du plan d'action de Faire
place au changement.
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Continu
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Comme le soulignait le dernier rapport annuel sur l'équité en emploi, des progrès importants ont continué d'être
réalisés pour rendre la fonction publique plus représentative et inclusive. Les taux de représentation de
trois groupes désignés – les femmes, les autochtones et les personnes handicapées – ont continué de dépasser leur taux de
disponibilité dans la population active. En ce qui concerne les minorités visibles, des augmentations appréciables ont été
constatées dans les domaines suivants : représentation globale, proportion d'employés nommés pour une période indéterminée,
promotions, représentation et promotions dans la catégorie de la direction et promotions à cette catégorie.
L'Agence a élaboré un cadre de mesure du rendement qui permet d'évaluer en permanence l'observation par les ministères des
dispositions de la Loi sur l'équité en matière d'emploi, de l'initiative Faire place au changement et la
conformité aux mesures énoncées par la Commission canadienne des droits de la personne. La mesure des progrès au chapitre de
l'équité en emploi dans la fonction publique est un élément important des évaluations du Cadre de responsabilisation de
gestion. Les gains les plus notables ont été faits parmi les femmes.
En ce qui concerne l'accélération des progrès dans la mise en oeuvre du plan d'action de Faire place au changement
et la réalisation de l'objectif 1-sur-5 fixé en 2005, d'importants gains ont continué d'être manifestes dans les programmes
ministériels de perfectionnement à l'intention des minorités visibles, la plupart de ceux-ci ayant dépassé l'objectif l'an
dernier. L'Agence a lancé une stratégie sur les orientations futures afin de pourvoir à la nécessité de s'assurer d'un solide
leadership et de déployer de grands efforts pour respecter les échéances. Le principal résultat ayant émané de ces
consultations fut l'élaboration d'indicateurs pour l'évaluation du rendement organisationnel en matière d'équité en emploi.
L'Agence a également travaillé avec un certain nombre de ministères et organismes à la question de la formation linguistique
des minorités visibles et des groupes autochtones. En collaboration avec l'École de la fonction publique du Canada, elle a
élargi le cours de préparation à la gestion à l'intention des minorités visibles, des autochtones et des personnes
handicapées intitulé Ottawa et moi. En mars 2005, l'Agence a parrainé une conférence sur l'équité en emploi qui a
attiré des centaines de participants de nombreux ministères, régions et divers échelons d'employés pour échanger des idées
sur l'avenir de la diversité dans la fonction publique. Des instruments de politiques concernant l'équité en matière d'emploi
et l'obligation de prendre des mesures d'adaptation ont été élaborés et doivent être mis en oeuvre au début de 2007.
L'Agence a continué d'élaborer des politiques, directives et outils modernes et entièrement intégrés en matière
d'équité en emploi ainsi que des services de soutien aux ministères et organismes. Le recueil La diversité :
outils et pratiques à l'intention des gestionnaires, un ensemble de méthodes en vue d'optimiser la diversité, d'accroître
la représentation des groupes désignés dans l'effectif et d'évaluer les progrès du changement culturel dans les ministères,
a été enrichi et activement mis en valeur à l'occasion d'ateliers tenus à Ottawa, Toronto et Montréal. Une stratégie
détaillée de communication a été élaborée pour intégrer – en permanence et efficacement – les principes et les
pratiques de l'équité en emploi et de la diversité dans l'ensemble de la fonction publique en fonction de quatre priorités
stratégiques : la nécessité de présenter une analyse de rentabilisation pour la diversité et l'équité en emploi, l'avantage
de les mettre dans le contexte de la priorité fédérale actuelle que représente la responsabilisation, la nécessité
d'éclaircir leur interdépendance et la nécessité de remettre la diversité et l'équité en emploi dans un contexte positif,
axé sur les valeurs. La première des quatre étapes de la stratégie sera lancée à l'automne 2006. En outre, l'Agence a aidé
les ministères et organismes à intégrer les exigences en matière d'équité en emploi et de diversité à leurs stratégies de
mise en application de la LMFP.
Les résultats ont continué de paraître plus transparents et accessibles aux Canadiens. En mars 2005, la
Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) avait vérifié ou était en train de vérifier 67 ministères et
organismes pour déterminer leur degré de conformité aux exigences de la Loi sur l'équité en matière d'emploi. En
tout, 56 d'entre eux sont conformes, y compris les neuf qui avaient atteint le statut de conformité en 2004-2005. L'Agence a mis
davantage l'accent sur la présentation de rapports objectifs et équilibrés, ce qui comprend des mesures énergiques comme
l'identification des ministères n'ayant pas atteint les objectifs d'équité en emploi et de diversité officiellement approuvés
conformément au Cadre de responsabilisation de gestion.
Principaux défis à relever
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La diversité sans cesse croissante de la population et de la main-d'oeuvre du Canada représente un défi de même qu'une
occasion pour l'Agence de faire preuve de leadership par la promotion de l'équité en emploi comme élément constituant du
renouvellement de la fonction publique.
3.3.2 Réaliser et préserver les plans et priorités en matière de langues officielles
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La voie que le Canada a choisie en matière de bilinguisme témoigne de notre désir de refléter nos valeurs fondamentales
dans le cadre de notre vie publique. Elle est présentée dans la Loi sur les langues officielles, laquelle engage le
gouvernement, par l'intermédiaire des 196 institutions fédérales qui lui sont assujetties, à servir les Canadiens dans la
langue officielle de leur choix (Partie IV), à permettre aux employés dans les régions bilingues de travailler dans la langue
officielle de leur choix (Partie V) et à assurer une participation équitable des Canadiens anglophones et des Canadiens
francophones (Partie VI).
Pour soutenir ces engagements, l'Agence, par l'intermédiaire de sa Direction des langues officielles, élabore et coordonne
les politiques et programmes du gouvernement fédéral concernant le service au public, la langue de travail et la participation
des Canadiens anglophones et des Canadiens francophones. L'Agence surveille le respect, par les institutions fédérales, des
obligations prévues par la loi en suivant, en vérifiant et en évaluant l'efficacité et l'efficience de leurs programmes et
elle prépare un rapport annuel à l'intention du Parlement.
L'Agence joue un rôle de premier plan dans la mise en oeuvre, sur cinq ans, de la composante sur une fonction publique
exemplaire du Plan d'action des langues officielles, annoncé en 2003 pour donner une nouvelle impulsion à la dualité
linguistique du Canada. En vertu de ce plan d'action, l'Agence gère aussi le Programme d'innovation des langues officielles afin
d'aider les institutions et les conseils fédéraux régionaux à mettre en oeuvre des projets novateurs ayant un effet
d'entraînement au niveau de la promotion des langues officielles et de la prestation des services aux Canadiens.
Dans ce contexte, les plans et priorités pour 2005-2006 ont été établis comme suit :
Plans et priorités 2005-06
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Calendrier
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- Des systèmes renforcés de surveillance et de reddition de comptes, qui rendent les résultats plus transparents et
accessibles aux Canadiens, sont en place, y compris des indicateurs de rendement et des outils d'évaluation.
- Des instruments de politique plus simples, plus clairs, plus accessibles et axés sur les résultats sont
élaborés.
- Des instruments de politique plus simples, plus clairs, plus accessibles et axés sur les résultats sont
élaborés.
- L'examen de l'observation du Règlement sur les langues officielles (communications avec le public et service au
public) est terminé
- Une aide continuelle est fournie aux institutions pour s'assurer que les langues officielles font partie intégrante
des opérations et que la prestation de services bilingues aux Canadiens est améliorée, notamment grâce aux travaux
réalisés dans le cadre du Plan d'action, y compris le Programme d'innovation, afin de soutenir le changement de
culture.
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2005-06
2005-06
2004-06
2004-05
2004-08
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2004-08
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2004-08
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Le service aux Canadiens et la responsabilisation ont été améliorés grâce à des systèmes renforcés de
surveillance et de reddition de comptes. Le nouveau modèle de gestion et ses outils afférents ainsi que le tableau de bord qui
ont été finalisés durant l'année permettent de suivre les progrès réalisés par les institutions fédérales dans
l'exécution du programme des langues officielles. Une augmentation du nombre de vérifications horizontales et verticales nous
permettra de vérifier que des mesures tangibles sont mises en place et que le public est informé à cet égard.
L'Agence a poursuivi le travail amorcé en 2004-2005 quant à l'examen de ses politiques en matière de langues officielles
dans le cadre du Plan d'action des langues officielles,dans le but de les mettre à jour, d'en diminuer le nombre, de
mettre l'accent sur les résultats, de les adapter à la publication sur le Web et d'ajouter des indicateurs de rendement et les
exigences en matière de rapports. Les instruments de politique révisés n'imposent pas de nouvelles obligations mais clarifient
celles qui existent en les plaçant dans un contexte moderne. Ils reposent sur les valeurs de la fonction publique et établissent
clairement les résultats attendus et les responsabilités qui y sont rattachées. Après de vastes consultations menées auprès
des ministères, organismes, sociétés d'État et communautés de langue officielle en situation minoritaire, la phase II est
entrée en vigueur en juillet 2005. La Politique sur l'utilisation des langues officielles pour les communications avec le
public et la prestation des services et deux nouvelles directives, soit la Directive sur l'utilisation des langues
officielles sur les sites Web et la Directive sur l'utilisation des langues officielles pour les communications
électroniques, remplacent six instruments de politique. La mise en oeuvre de la phase II permet aux fonctionnaires de mieux
comprendre les droits du public et les obligations des institutions en ce qui concerne l'aspect linguistique des communications
avec le public et de la prestation des services, tout en clarifiant les droits et obligations en ce qui concerne la langue de
travail.
En ce qui a trait à l'examen de l'observation du Règlement sur les langues officielles,la dernière phase de la
révision de l'application portant sur la demande importante n'est pas complètement terminée. Plus de deux tiers des quelque 50
institutions visées par cette dernière phase de l'exercice se sont acquittées de leurs obligations en menant les sondages
visant à mesurer la demande de service dans les bureaux concernés. Le litige entourant la question des obligations des
administrations aéroportuaires, de même que le projet de loi touchant le consortium d'Air Canada, explique pourquoi quelque 15
institutions n'ont toujours pas mené à terme cet exercice.
Une aide solide a continué d'être fournie aux institutions pour s'assurer que les langues officielles font partie intégrante
des opérations et que la prestation de services bilingues aux Canadiens estaméliorée, notamment grâce au Programme
d'innovation, afin de soutenir le changement de culture. Doté d'un budget de 14 millions de dollars sur cinq ans, ce fonds de
lancement favorise la mise en oeuvre de projets novateurs qui entraînent un changement culturel. La troisième année du
Programme, soit 2005-2006, a été lancée en décembre 2004. Parmi plus de 50 projets présentés, 32 ont été retenus en
février 2005 se chiffrant en tout à 2,8 M$.
Des réunions ont été tenues régulièrement avec l'exécutif des Conseils régionaux et leur comité de langues officielles
pour les informer du contenu des nouvelles politiques, pour partager les préoccupations régionales et pour échanger sur les
bonnes pratiques. Les conseils régionaux se sont avérés être une tribune précieuse et un réseau utile pour permettre aux
membres et aux ministères participants de partager l'information. En juin 2005, le Prix d'excellence dans la fonction publique a
récompensé l'effort collectif des conseils fédéraux de l'Ouest, qui ont mis en oeuvre leur plan stratégique sur les
languesofficielles. Ce plan, qui compte parmi les nombreuses réussites du Programme d'innovation pour les langues officielles,
met l'accent sur la prestation de services bilingues aux Canadiens des régions de l'Ouest du Canada.
L'Agence a continué d'offrir son appui aux institutions pour promouvoir une vision commune
consolidée d'un milieu de travail bilingue qui contribue à l'usage effectif des deux langues officielles dans
les régions ciblées. Par exemple, le Conseil fédéral régional du Québec a lancé un projet qui répondait aux
préoccupations soulevées par les communautés anglophones de la région du Québec. À l'hiver 2005, le Conseil a tenu son
premier Forum sur la dualité linguistique, intitulé « Parle-moi, I'm listening », où il a été question des
priorités dans cette région et qui a servi de base pour des projets mis en place grâce au Programme d'innovation. La Direction
des langues officielles a offert des séances d'information, des conférences annuelles et des réunions ponctuelles aux
principaux partenaires et aux champions des langues officielles. Ces rencontres ont permis aux participants d'acquérir une
meilleure compréhension de leur rôle et responsabilités ainsi que de la gestion des risques afférents à la nouvelle partie
VII de la Loi sur les langues officielles. Parmi ces événements figuraient le « Forum de bonnes pratiques » tenu à
Ottawa en novembre 2005 ainsi que la deuxième Conférence annuelle conjointe en mars
2006 à Vancouver.
Une somme de 2 millions de dollars sur cinq ans (jusqu'en 2008) a été octroyée à la Commission de la fonction publique du
Canada (CFP) dans le cadre du Plan d'action pour les langues officielles afin d'intensifier le recrutement
de candidats bilingues dans les régions bilingues. Cette initiative est bien enclenchée; de nombreuses activités de
sensibilisation ont été organisées et des outils de communications et d'information ont été disséminés concernant les
possibilités d'emploi, les exigences linguistiques et l'évaluation de la langue seconde au sein de la fonction publique,
notamment :
- 174 ateliers, avec quelques 5236 participants, sur le processus de concours, les exigences linguistiques et l'évaluation de
la langue seconde;
- quelque 58 partenariats régionaux ou nationaux avec différents groupes, en particulier des universités (32), des groupes
d'intérêt (20) et des ministèresfédéraux (6);
- la saisie de données sur les compétences linguistiques déclarées par les candidats à des postes bilingues, les
résultats des tests d'interaction orale en fonction des exigences linguistiques des postes et les compétences linguistiques
déclarées par rapport aux résultats obtenus par les candidats.
Les travaux se sont poursuivis auprès des groupes de direction et de la relève, de concert avec les institutions. L'Agence
suit de près les progrès dans chaque institution et, entre autres, effectue un suivi lors de l'exercice des bilans annuels. Les
institutions fédérales sont responsables de veiller à ce que les membres des groupes de direction et de la relève satisfont
aux exigences linguistiques de leurs postes. De plus, la Direction des langues officielles profite des rencontres régulières
avec les institutions et de ses réseaux de comités pour réitérer l'importance de promouvoir l'utilisation des deux langues
officielles en milieu de travail.
Principaux défis à relever et prochaines étapes
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Le respect des langues officielles tant dans la prestation des services aux Canadiens que dans le milieu de travail est un
défi permanent qui exige des efforts soutenus et ciblés et qui doivent être exercés de concert avec les institutions.
L'Agence, par l'intermédiaire de sa Direction des langues officielles, s'est engagée à continuer de promouvoir une vision
partagée et les valeurs intrinsèques de la dualité linguistique du Canada.
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