Environnement Canada
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Discours

Transcription d'une conférence avec
l'honorable Rona Ambrose, Ministre de l'Environnement du Canada

et

l'honorable Clay Serby, ministre de l'économie régionale et des promoteurs coopératifs et vice-premier ministre

lors du Lancement de la stratégie canadienne des carburants renouvelables

Le 23 mai 2006

L'honorable Rona Ambrose
L'honorable Rona Ambrose, c.p., député, Ministre de l'Environnement

Rona Ambrose : Merci beaucoup et bienvenue. Je suis très heureuse d'être ici aujourd'hui avec mes collègues des provinces et des territoires pour mettre en place la stratégie des biocarburants. Cette stratégie nationale est très importante pour l'environnement. C'est une stratégie très importante pour l'économie canadienne. Il nous fait grand plaisir d'être ici aujourd'hui, au nom du gouvernement fédéral, pour lancer le processus de mise en ouvre d'une stratégie des biocarburants 5 p. cent -pour le Canada. Je suis ravie d'être ici et de constater la volonté politique de nos collègues provinciaux et de nos collègues territoriaux d'aller de l'avant avec un plan que la population canadienne veut voir mis en ouvre et que nos gouvernements veulent fonctionnel.

Clay Serby: Bon, je vous remercie beaucoup. J'aimerais dire au nom de la Saskatchewan et j'en suis certain, au nom de mes collègues de partout au pays, que nous sommes très heureux de recevoir dans notre province les trois ministres fédéraux dirigés par la ministre Ambrose. Il est évident que la stratégie des carburants renouvelables est un processus exceptionnel non seulement pour la Saskatchewan, mais aussi pour le Canada. Nous savons que les ministres fédéraux ont établi, pour les prochains mois, un calendrier que nous estimons être très ambitieux. Je pense qu'il est important pour nous de reconnaître le leadership qui sera démontré à l'échelle nationale pour instaurer une norme dans l'ensemble du Canada.

Bien sûr, nous sommes extrêmement heureux d'avoir engagé la présente discussion et organisé la présente réunion dans notre province, compte tenu du fait que la Saskatchewan a déjà un mandat, que nous respectons bon nombre des obligations existantes à l'heure actuelle en ce qui a trait à une norme nationale sur les carburants, et de l'avoir chez nous ici en Saskatchewan, et de pouvoir compter sur la présence de nos collègues de l'ensemble du pays nous fait honneur et nous incite à continuer à aller de l'avant.

Rona Ambrose : Merci, merci, Clay. Ce n'est pas par hasard que nous avons choisi la Saskatchewan et que nous avons demandé à cette province de coprésider cette réunion avec nous et de l'organiser conjointement puisque la Saskatchewan joue le rôle de chef de file dans le domaine des biocarburants avec le Canada, le gouvernement du Canada. Il s'agit de la première étape du respect des engagements pris par le Premier ministre durant la campagne électorale concernant l'atteinte de l'objectif de 5 p. cent en volume de biocarburant pour le Canada. Le calendrier établi est très ambitieux, mais nous savons que nous pourrons respecter notre échéance. C'est un objectif tout à fait réalisable et nous prenons des engagements clairs avec les mesures prises aujourd'hui, qui nous permettront d'atteindre notre objectif d'ici 2010.

Je pense qu'il est important que les gens reconnaissent que cette réunion est historique. C'est la première fois dans l'histoire canadienne que les ministres provinciaux et fédéraux responsables des carburants renouvelables se réunissent. Il s'agit d'une rencontre importante car elle nous permet de rassembler diverses composantes nécessaires pour faire de cet événement une réussite. Nous avons réunis autour de la même table les ministres de l'Environnement, de l'Agriculture et de l'Énergie. Il est essentiel, pour le succès de la présente stratégie, que nous abordions la question selon diverses perspectives, que la stratégie permette non seulement de réduire les émissions d'un point de vue environnemental, mais qu'elle comprenne aussi un volet agricole important pour veiller à ce que les producteurs participent à cette occasion économique croissante et bien sûr, de faire en sorte que l'industrie puisse également y contribuer.

Nous sommes donc heureux d'être ici et de rapprocher tous ces divers points de vue. Nous avons eu une réunion très productive qui nous a permis d'aller de l'avant, et notre calendrier est ambitieux, mais nous sommes convaincus qu'ensemble, nous pouvons atteindre notre objectif.

Question : (Inaudible) L'objectif d'un contenu de 5 p. cent en biocarburant d'ici 2010, est-ce essentiellement un pourcentage convenu lors de la présente réunion ?

Rona Ambrose : Oui, à mon avis, nous avons la volonté politique d'aller de l'avant et de réussir. Je dirais que des provinces comme la Saskatchewan souhaiteraient atteindre un objectif plus élevé - une cible plus élevée, et nous la félicitons de viser un objectif encore plus élevé, en raison de l'excellent travail que les parties ont accompli dans leur propre province, mais dans le contexte national, il est important de reconnaître qu'il existe certaines régions du pays qui, en ce moment, n'ont pas la même capacité d'atteindre l'objectif de 5 p. cent. Alors, 5 p. cent est ambitieux. Nos homologues américains atteindront l'objectif de 4 p. cent en carburant renouvelable d'ici 2012 et l'Union européenne, un objectif de contenu de 5, 75 p. cent de carburant renouvelable d'ici 2010.

Par conséquent, 5 p. cent est un objectif très ambitieux, mais nous n'en sommes pas très éloignés, nous savons qu'il est atteignable, et nous veillerons à ce que tous les secteurs et toutes les régions du Canada puissent contribuer à l'atteinte de cet objectif lorsque nous mettrons notre cadre de l'avant.

Question : Qu'avez-vous à dire aux critiques qui suggèrent qu'il s'agit davantage d'une politique industrielle et pas vraiment d'une politique environnementale et (inaudible)?

Rona Ambrose : Bien sûr, je serais heureuse de répondre à cette question. Ce n'est pas par hasard que le premier ministre a demandé à la ministre de l'Environnement d'amorcer ces discussions. Nous avons discuté de cela lors de notre réunion. Si nous abordions uniquement la question d'un point de vue environnemental, ou d'un point de vue agricole ou selon la perspective de l'industrie, nous verrions émerger trois cadres différents. Nous avons réuni tous les acteurs principaux à la table pour veiller à aller de l'avant avec les mesures incitatives pour l'industrie, le cadre industriel, des occasions de participation pour les producteurs, et par la suite nous recherchons des occasions de tirer parti des meilleures technologies pour réduire les émissions.

Si on prend par exemple l'éthanol à base de grain - l'éthanol à base de grain en comparaison de l'éthanol à base de cellulose, on a la possibilité de doubler ou presque, le total des réductions des émissions. Ainsi, à mesure que nous progressons vers notre objectif, à mesure que nous réalisons des progrès enR-D, nous devons promouvoir ce type de technologie qui nous aidera à accroître les réductions des émissions.

Question : Si je comprends bien, d'un point de vue environnemental, la position du gouvernement conservateur est que l'utilisation de éthanol représente la meilleure façon d'aller de l'avant avec la réduction des émissions (Inaudible) et ce genre de choses ?

Rona Ambrose : Nous avons fait un certain nombre de choses pour examiner la situation au moyen d'un cadre stratégique global. Vous avez remarqué que nous avons fait des investissements importants- des investissements énormes dans le transport en commun, et ce transport sera donc moins polluant. Nous avons investi dans les laissez-passer pour le transport en commun afin d'inciter les gens à garer leur voiture et à adopter le transport en commun. Dans le cas des gens qui doivent utiliser leur véhicule, nous voulons veiller à ce qu'ils consomment de l'essence moins polluante afin de réduire les émissions. Nous voulons nous assurer que les autobus dans lesquels nous investirons consomment du biodiésel et de l'éthanol.

À mesure que nous progressons, et le Canada dispose d'une capacité importante en ce qui a trait au développement de la technologie, nous l'avons ici même dans cette province. Nous avons accusé un certain retard par rapport à nos homologues internationaux, et le temps est venu pour le Canada de relever le défi et de suivre la bonne direction afin que nous puissions contribuer, sur la scène mondiale, non seulement pour être concurrentiel sur le plan économique, mais pour être concurrentiel sur le plan environnemental.

Question : Quel type de mesures incitatives envisagez-vous pour atteindre l'objectif de 5 p. cent d'ici 2010 ? Quel type? - pensez-vous à des encouragements fiscaux, à la taxe d'accise, ce genre de choses ?

Rona Ambrose : C'est exactement le type de mesures incitatives que nous envisageons et je vous laisserai parler davantage à M. Lunnconcernant les discussions du Conseil des ministres de l'Énergie au cours des dernières années ,ainsi que le travail qu'il accomplira pour faire progresser cette initiative. Mais oui, c'est bien le genre de choses que nous considérons.

Question : Êtes vous inquiète de ce qui pourrait se produire ? - si l'industrie, l'industrie nationale ne se prépare pas à pouvoir fournir de l'éthanol ou du biodiésel ou tout autre produit que vous estimez nécessaire à l'atteinte de cet objectif, nous pourrions être inondés d'éthanol à base de maïs américain introduit dans ce pays. Qu'allez-vous faire pour empêcher que cela ne se produise ?

Rona Ambrose : Cette question - cette question est un enjeu évident cerné lors de la réunion, l'un des défis à relever ensemble pour aller de l'avant. Dans le cas de cet enjeu, notre gouvernement s'est clairement engagé à inciter les producteurs à participer à cette initiative. Il s'agit d'un des paramètres précis que nous avons établis. Durant la réunion, une question a été soulevée au sujet de la concurrence aux subventions américaines. Je peux vous assurer que le Canada envisage des occasions de mesures incitatives pour notre propre industrie, mais je pense que l'autre facteur à prendre en compte est qu'à l'heure actuelle, les États-Unis n'ont pas l'approvisionnement en éthanol qu'ils souhaitent. Par conséquent, il existe aussi des occasions pour les producteurs canadiens de tirer parti de cette occasion pour réaliser aussi des exportations.

Question : (Inaudible)

Rona Ambrose: Oui, j'en ai discuté avec le représentant de la Saskatchewan et je suis très contente de sa réponse. Je ne peux que me réjouir des objectifs ambitieux, très ambitieux dois-je dire, que poursuit la Saskatchewan à ce sujet, et nous avons bien hâte de collaborer avec les provinces des Prairies dans ce domaine, mais je le répète, il s'agit là - il faut que ce soit un plan d'action qui vaille pour toutes les régions. Ce projet offre de formidables possibilités de développement économique pour tout le Canada.

Question : Donc, vous n'êtes pas.

Rona Ambrose: Et comme je le disais, il y a des régions au Canada qui ont accru leur capacité de production et qui sont beaucoup plus avancées que d'autres, et il s'agit là d'un défi que nous nous devons de relever tous ensemble. Tous et chacun d'entre nous, les ministres, avons clairement manifesté le souhait de poursuivre un même objectif national et de venir en aide aux régions du pays qui en ont besoin pour que nous puissions établir un plan d'action vraiment national.

Question : Alors, qu'avez-vous à répondre à la question? Qu'en est-il de votre engagement concernant la proportion de 50 p. cent et plus de céréales en provenance de l'Ouest canadien?

Rona Ambrose: Nous nous sommes engagés, dans la poursuite de notre stratégie nationale pour le Canada, à atteindre l'objectif de 5 p. cent de contenu en biocarburant d'ici à 2010.

Question : Oui, je veux bien, mais qu'en est-il de votre engagement à . (Inaudible)?

Question : D'accord, vous avez parlé de participation des producteurs. Je comprends que cela ne peut que favoriser la discussion, mais à quel genre de mesures, ou encore à quelles sortes de structures de capital ou d'incitatifs songez vous pour amener les producteurs à s'impliquer? Je sais que la Saskatchewan a exercé des pressions en ce sens.

Rona Ambrose : Oui, il y a - enfin, je puis vous assurer que le ministre fédéral de l'Agriculture et tous les autres ministres de l'Agriculture qui ont participé à la discussion ont été bien clairs là dessus, et c'est là un engagement qui a été pris non seulement par le premier ministre, mais par tous les ministères et tous les ministres présents à la table, à savoir qu'il faut que les producteurs soient de la partie. C'est un des paramètres dont il nous faudra tenir compte lorsqu'il s'agira d'aller de l'avant, d'établir de quelle façon les projets devront être évalués, quelle structure devra être mise en place. Nous avons discuté de coopératives de nouvelle génération, d'autres façons d'inciter les producteurs à participer, d'inciter l'industrie à coopérer, à coopérer avec les producteurs afin de maximiser leurs chances de tirer profit de cette nouvelle économie émergente.

Question : Mis à part votre engagement à atteindre l'objectif de 5 p. cent, qu'avez-vous accompli ici aujourd'hui?

Rona Ambrose : Eh bien, comme je le disais, il s'agit d'une rencontre historique. C'est la première fois que des ministres responsables des carburants renouvelables se réunissent. Nous avons examiné différents paramètres. Nous avons fait de grands pas aujourd'hui au cours de cette rencontre. Nous avons réussi à amener le secteur de l'agriculture, le secteur de l'environnement et le secteur de l'énergie à s'engager résolument, mais le plan d'action qui se dessine et sur lequel nous avons entrepris de travailler ensemble comportera des paramètres vraiment nets. Nous avons exposé sommairement ce en quoi consistent ces trois paramètres. Le gouvernement fédéral a indiqué très clairement où - les paramètres en fonction desquels nous aimerions travailler avec les ministres concernés à mesure que nous progresserons, et nous reviendrons avec des décisions concrètes en novembre, après nous être réunis de nouveau au cours de l'été.

Comme M. Serby l'a dit, il s'agit là d'un programme très ambitieux, et comme il y a plusieurs organes consultatifs qui vont examiner ce plan du point de vue de l'énergie, du point de vue de l'industrie, du point de vue de l'agriculture et aussi du point de vue de l'environnement, nous allons tous y apporter nos éclairages respectifs tout au long de l'été pour pouvoir revenir en novembre avec des décisions claires en ce qui concerne les normes et le plan d'action.

Question : Pouvez-vous nous parlez de . (Inaudible)

Clay Serby : Je crois - puis-je seulement - j'aimerais pouvoir intervenir là-dessus moi aussi, car, à mon avis, ce qu'il importe de retenir ici, c'est qu'il y a des représentants de quatre ministères fédéraux et de quatre ministères provinciaux qui ont jugé nécessaire de se réunir ici pour édifier la stratégie du Canada sur l'énergie renouvelable. C'est la première fois que nous avons ici, dans une même salle, les trois ministres concernés, des ministres fédéraux et des ministres provinciaux, ces derniers provenant de diverses régions du pays. Ce sur quoi nous avons pris des décisions ici aujourd'hui, c'est sur le plan que nous allons suivre pour nos consultations, car, dans chaque domaine, nous aurons à nous pencher sur toutes sortes de questions qui soulèveront des attentes et des demandes, du secteur de l'énergie, de celui de l'environnement, ou de celui de l'agriculture. Évidemment, nous avions besoin de savoir qui allait prendre l'initiative du processus, et nous en sommes maintenant sûrs ce sera la ministre Ambrose et son ministère.

Collectivement, nous nous sommes entendus sur un échéancier pour la vaste série de consultations que nous allons mener dans tout le Canada, des consultations auxquelles participeront les ministres concernés ainsi que des intervenants de chaque province et de chaque ministère. Au cours des trois ou quatre prochains mois, il y aura des rencontres fédérales-provinciales de chacun des ministères concernés. Puis, en novembre, nous nous réunirons à nouveau, à titre de ministres responsables des questions touchant l'énergie renouvelable, pour établir un plan de travail ou un cadre de référence pour la suite des choses. Ce cadre de référence fera état de tous les sujets dont nous avons discuté aujourd'hui à propos de notre engagement. Il y sera question de propriété, des matières premières de base, des travaux de R. - D. à effectuer, des incitatifs financiers à mettre en place au niveau fédéral afin que le prix de notre carburant renouvelable soit compétitif par rapport à celui des pays avec lesquels nous sommes en concurrence. Bref, c'est de tout cela que nous avons discuté à notre réunion d'aujourd'hui.

Question : Je m'excuse, mais je ne vous ai pas entendu parler de l'engagement que vous avez décrit comme étant celui qui était le plus important à vos yeux, à savoir qu'au moins 50 p. cent de la matière première de base servant à produire (inaudible) l'éthanol viendrait de l'Ouest canadien?

Clay Serby : Je crois que vous avez là une bonne question, et je vous signale que nos discussions ne sont pas terminées, Stéphanie; elles ne font que commencer. Nous en sommes à la première journée d'un processus à propos duquel nous nous sommes entendus aujourd'hui. Je constate que le gouvernement fédéral s'est clairement engagé encore une fois aujourd'hui à atteindre l'objectif de 5 p. cent. Je ne crois pas me tromper en disant que d'autres provinces conviendront avec la Saskatchewan qu'il faudra viser davantage que ce 5 p. cent. Donc, le débat va se poursuivre. Nous savons que l'objectif de 5 p. cent est tout à fait réaliste pour le Canada. En Saskatchewan, cela ne nous inquiète guère, mais je ne doute pas qu'il puisse y avoir des gens qui s'interrogent à savoir s'il est raisonnable de se fixer un objectif sans être certain qu'on pourra l'atteindre dans le délai prévu. Ce n'est toutefois pas mon cas, mais vous pouvez être sûrs que nous aurons d'autres discussions avec nos ministres fédéraux pour leur faire part de notre opinion sur la mesure dans laquelle l'objectif de 5 p. cent devrait en réalité être revu à la hausse d'ici 2010.

Question : Madame Ambrose...

Rona Ambrose : Oui.

Question : ...une question en français s'il vous plaît. Est-ce que vous pouvez me dire comment vous comptez (inaudible)?

Rona Ambrose : La question était à savoir comment nous allons nous assurer que les producteurs de l'industrie.

Question : (Inaudible)

Rona Ambrose : Si vous n'y voyez pas d'objection, étant donné qu'un bon nombre de ces termes techniques ne me sont pas trop familiers, je vais répondre à votre question en anglais. Vous me demandez comment nous allons nous assurer que l'industrie participe à l'atteinte de l'objectif de 5 p. cent. D'après mon collègue Gary, d'après les conversations qu'a eues le ministre Lunn avec les représentants de l'industrie, cela ne nous inquiète pas trop; les représentants de l'industrie se disent prêts à participer. Je sais que, pour ce qui est de l'Alberta en particulier, nous avons déjà le plus haut taux de production d'énergie renouvelable de tout le Canada, et ce, sans qu'il y ait eu de réticence à propos de l'exploitation de ce genre d'énergie, et cela se passe, bien sûr dans l'arrière-cour des grandes industries pétrolières.

Donc, je crois que cette initiative non seulement bénéficie d'un large appui du public, mais peut compter sur une volonté politique ferme, comme vous pouvez le constater ici aujourd'hui. D'ailleurs, notre premier ministre a pris un engagement en ce sens et tient à ce que nous passions à l'action et que nous aboutissions à des résultats dans ce dossier. C'est pourquoi, il y a trois mois, nous nous sommes immédiatement attaqués à la tâche d'amener ce groupe à se réunir - une première au Canada - pour discuter de possibilités pour l'industrie pétrolière, le milieu de l'environnement et celui de l'agriculture de travailler ensemble à l'élaboration d'un plan d'action national qui nous permette d'être sûrs que, dans la poursuite de notre objectif de 5 p. cent d'ici 2010, les producteurs pousseront à la roue et que cette mesure aura des retombées bénéfiques pour l'environnement, des retombées positives bénéfiques directes en ce sens que nous parviendrons à réduire nos émissions de gaz à effet de serre et que l'industrie y sera également pour quelque chose.

Merci.