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La conservation des espèces transfrontalières 

Un partenariat entre le Canada et les États-Unis



Ce que vous pouvez faire

En vertu du Cadre de coopération entre le Canada et les États-Unis, toute partie intéressée, quelle soit gouvernementale ou du secteur privé, peut demander l'aide de l'un des deux organismes fédéraux responsables de la faune pour établir des programmes coopératifs avec son homologue de l'autre pays. En outre, les mesures peuvent viser toute espèce commune sans égard à la compétence, y compris les espèces qui ne sont considérées en péril que dans un seul des deux pays, même si l'espèce est en péril dans les deux pays. Voici certaines choses que le public peut faire pour aider à protéger les espèces sauvages :

  • signaler les espèces migratrices qui sont observées, comme la Grue blanche, aux organismes de conservation de la faune régionaux. Les scientifiques suivent attentivement les déplacements des espèces pendant la migration afin de déterminer leur trajectoire de vol, les lieux où elles se rassemblent le long de leur route et ce qui les touchent pendant leur voyage;
  • observer le comportement des espèces en péril et faire savoir aux biologistes ce qui a été appris. Des naturalistes enthousiastes en Californie ont été les premiers à observer que le Guillemot marbré se nourrit à l'aube et à la brunante, une information essentielle aux activités de protection de ce petit oiseau;
  • coopérer avec les scientifiques aux activités de recherche et de rétablissement. Des centaines de bénévoles ont participé aux dénombrements internationaux du Pluvier siffleur en aidant les représentants officiels à déterminer le nombre de Pluviers dans la nature et son habitat;
  • se joindre à un groupe local de protection de la faune. De nombreuses organisations de conservation ont des sections locales, et dans beaucoup de régions rurales et urbaines, des groupes veillent à la conservation de certaines espèces et de certains groupes d'espèces ou consacrent du temps au rétablissement de leur habitat;
  • informer les organismes de conservation de la faune régionaux des possibilités de collaboration ou d'amélioration de la coopération en ce qui a trait au rétablissement des espèces en péril. Il se peut que vous viviez près de l'habitat d'une espèce en voie de disparition dont personne n'a entendu parler ou que vous connaissiez des façons d'améliorer ou de protéger l'habitat d'une espèce connue;
  • ne pas perturber l'habitat d'une espèce en péril. Pour le Pluvier siffleur, par exemple, les biologistes demandent au public de respecter tous les endroits clôturés ou désignés comme étant un habitat du Pluvier siffleur, de ne pas s'approcher de leurs nids et de ne pas s'attarder à proximité de ceux-ci, de tenir les chiens en laisse et de garder les chats à l'intérieur, et de s'abstenir de jeter des déchets sur les plages, ce qui attire des prédateurs du Pluvier siffleur, comme le raton laveur;
  • faire en sorte qu'une espèce ne se trouve pas où elle risque d'être en danger. Par exemple, les biologistes qui contribuent au rétablissement de la couleuvre d'eau du lac Érié conseillent de doucement enlever cette petite couleuvre non venimeuse des routes à l'aide d'un balai, d'un râteau ou d'un bâton et d'éloigner l'espèce des moteurs de bateau et d'autre machinerie, où elle peut être blessée;
  • se renseigner au sujet des espèces en péril, et communiquer aux autres ce qu'on a appris, au foyer, dans des conversations, pendant des excursions dans la nature ou à l'école. De nombreux organismes de conservation de la faune distribuent des brochures, des affiches, des vidéos ou d'autre matériel de communication qui décrivent une espèce en péril et expliquent comment son déclin réduit la diversité végétale et animale chère de la planète;
  • écrire aux représentants élus de l'administration locale, du gouvernement de l'État, provincial, territorial ou national pour exprimer votre appui à la conservation des espèces menacées et en voie de disparition;
  • respecter les lois sur les espèces en voie de disparition. Aux États-Unis, la Endangered Species Act prévoit des mesures de protection pour les espèces inscrites. Par exemple, il est illégal d'enlever ou de détruire une platanthère blanchâtre de l'Ouest dans tous les territoires relevant de la compétence fédérale ou d'enfreindre sciemment les lois de l'État protégeant cette espèce. Au Canada, il existe dans plusieurs provinces des lois qui protègent les espèces en péril. En outre, un Accord pour la protection des espèces en péril a été approuvé en principe par les ministres de la faune fédéral, provinciaux et territoriaux. D'autres mesures législatives fédérales et provinciales telles que la Loi sur la Convention concernant les oiseaux migrateurs offrent aussi une protection aux espèces en péril.
  • protéger les aires naturelles des espèces envahissantes. Planter seulement des espèces indigènes de votre région pour fins de paysagisme et de rétablissement d'habitats. Ne pas relâcher d'animaux dans la nature qui ne sont pas indigènes de cette région.

Pour en savoir davantage

Au Canada, communiquez avec le Service canadien de la faune au 1 800 668-6767 ou visitez le site Web à l'adresse [www.especesenperil.gc.ca]. Aux États-Unis, communiquez avec le U.S. Fish and Wildlife Service au 1 800 344-WILD ou visitez le site Web à l'adresse [http://endangered.fws.gov]. 

La présente publication est également disponible en ligne aux deux sites Web susmentionnés.


Cadre de coopération entre Environnement Canada et le U.S. Department of the Interior pour la protection et le rétablissement des espèces sauvages en péril

Le présent cadre vise à empêcher la disparition de populations d'espèces sauvages communes au Canada et aux États-Unis en conséquence des activités de l'être humain, au moyen de la conservation de populations sauvages et des écosystèmes dont elles dépendent.

Le Canada et les États-Unis :

  • sont tous deux préoccupés par la protection et le rétablissement des espèces sauvages menacées de disparition et sont engagés à les protéger et à faciliter leur rétablissement;
  • collaborent depuis longtemps à la gestion des populations communes de faune et de flore, comme le démontrent les efforts conjoints de rétablissement d'espèces migratrices en voie de disparition telles que la Grue blanche (Grus americana) et le Pluvier siffleur (Charadrius melodus);
  • reconnaissent que des mesures coopératives et coordonnées permettent de mieux protéger et de mieux rétablir les populations communes d'espèces en péril;
  • reconnaissent que les mesures de conservation sont le plus souvent efficaces lorsqu'elles visent plusieurs espèces au niveau du paysage.

Environnement Canada et le United States Department of the Interior annoncent la création d'un cadre de coopération pour :

  1. faciliter le partage de renseignements et de connaissances techniques concernant la conservation des espèces sauvages en péril et leurs habitats;
  2. harmoniser l'évaluation et l'identification de ces espèces;
  3. fournir un moyen d'identifier les espèces en péril qui nécessitent des mesures bilatérales;
  4. favoriser l'élaboration et la mise en uvre de plans de rétablissement conjoints ou multinationaux pour les espèces en voie de disparition ou menacées;
  5. encourager l'établissement de partenariats élargis et plus efficaces entre nos deux organismes et le gouvernement des États, des provinces et des territoires ainsi que les gouvernements autochtones et tribaux, et le secteur privé (particuliers, groupes de conservation, entreprises, etc.) en ce qui concerne les initiatives de rétablissement;
  6. sensibiliser davantage le public et augmenter sa participation relativement à la nécessité de conserver les populations d'espèces sauvages et les écosystèmes dont elles dépendent, ainsi que d'empêcher la disparition d'espèces communes;
  7. utiliser les accords de coopération mis en place par le Comité trilatéral sur la conservation et la gestion des espèces sauvages et des écosystèmes afin de fournir un mécanisme permettant de déterminer quelles sont les priorités communes, de coordonner les mesures de rétablissement et de veiller à l'utilisation efficace des ressources disponibles pour la protection et le rétablissement des espèces en péril.

Les organismes de mise en uvre de ce cadre sont le Service canadien de la faune d'Environnement Canada et le U.S. Fish and Wildlife Service du U.S. Department of the Interior.

Reconnaissant la nature et l'importance continentales de bon nombre d'espèces sauvages en péril, ainsi que les partenariats existants, le Canada et les États-Unis comptent inviter le Mexique à participer à ce cadre.

Signé à Washington, D.C.
Le 7e jour d'avril 1997;

Pour Le Canada 

Ministère de l'environnement

Pour les États-Unis 

Department of the Interior

Le ministre Sergio Marchi 

Le secrétaire Bruce Babbitt


Collaborateurs

Canada

Réviseurs des cartes et du texte :

B.C. Ministry of Environment, Lands, and Parks : Matt Austen, Ian Hatter, James Quayle

Service canadien de la faune : Diane Amirault, Theresa Aniskowicz-Fowler, Lu Carbyn, Paul Goossen, Brian Johns, Ken Morgan, Simon Nadeau, Kent Prior

Conservation Manitoba : Jason Greenall

Ministère des Richesses naturelles de l'Ontario : Terry Crabe, Mike Oldham

Saskatchewan Environment and Resource Management : Earl Wiltse

Coordonnatrice pour le Canada : Danielle Gagnon, Service canadien de la faune

Texte : West Hawk Associates Inc.

Cartes : Mike Elliot, Service canadien de la faune

Conception : ACR Communications Inc.

 

États-Unis

Réviseurs des cartes et du texte :

Oklahoma Department of Wildlife Conservation : Julianne Hoagland

U.S. Fish and Wildlife Service : Suzanne Audet, Anne Hecht, Buddy Fazio, Lee Folliard, Peter Gober, Karen Kreil, Mike Lockhart, Bob Murphy, Robyn Niver, Christopher Servheen, Janet Smith, Tom Stehn

U.S. Geological Survey : Marsha Sovada

University du Minnesota : Jennifer Stucker

Coordonnatrice pour les États-Unis : Susan Jewell, U.S. Fish and Wildlife Service

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