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Le capital de prédémarrage, un tremplin pour les champions de demain


Le capital de prédémarrage joue un rôle crucial au sein de l'économie en favorisant la création de certaines des entreprises les plus innovatrices et les plus dynamiques au pays.

Mais le risque associé aux investissements dans des projets en prédémarrage – qui consistent à commercialiser des produits et concepts innovateurs mis au point par des universitaires, des centres de recherche et des inventeurs – n'attire qu'un nombre très restreint d'investisseurs institutionnels. Et le repli qu'a connu l'industrie du capital de risque pendant 3 ans n'a rien fait pour arranger les choses.

«Échaudés par l'incertitude économique et l'effondrement des titres technologiques au cours des dernières années, trop peu d'investisseurs offrent du capital de prédémarrage», a indiqué Pierre Pedneau, président-directeur général de Sovar, une société en commandite de Québec, qui valorise les découvertes développées par les chercheurs œuvrant à l'Université Laval et au Centre hospitalier universitaire de Québec.

«Il faudrait davantage de financement pour développer ces projets porteurs d'avenir.»

Cette année, Sovar a conclu avec la Banque de développement du Canada (BDC) un partenariat unique, renouvelable chaque année, en vertu duquel la BDC a consenti à fournir 1,5 million de dollars pour financer de 3 à 5 projets d'entreprises.

Ce partenariat a été créé à l'initiative du groupe Prédémarrage en technologies de la BDC. Mis sur pied en 2002, ce groupe dispose d'une somme de 100 millions de dollars à investir dans un segment négligé du marché du capital de risque. Jusqu'ici, il a investi dans 15 projets à l'échelle du Canada.

«Nous misons sur des technologies et des innovations exceptionnelles pour créer de nouvelles entreprises», a déclaré Robert Inglese, vice-président, Prédémarrage en technologies. «Et nous apportons à ces entreprises les ressources et le financement dont elles ont besoin.»

Robert Inglese a expliqué que la BDC aide les fondateurs des entreprises à trouver des gestionnaires professionnels, à mettre en place des structures de régie d'entreprise et à évaluer le potentiel de marché de leur projet. La BDC aide également les entreprises à aligner leurs activités sur les exigences des investisseurs en capital de risque.

En 2003, des entreprises à un stade de développement très précoce ont bénéficié de la moitié des investissements en capital de risque au Canada, ce qui représente une fraction beaucoup plus élevée qu'aux États-Unis.

Kirk Falconer, directeur, Recherche et analyse de Macdonald & Associates Ltd., a cependant noté que, dans l'ensemble, ces capitaux ont été accordés à des entreprises ayant déjà reçu du capital de risque plutôt qu'à des projets à l'étape du prédémarrage.

Il faudra attendre une reprise globale de l'industrie du capital de risque avant que la conjoncture redevienne plus propice aux investissements dans des entreprises en prédémarrage, a soutenu Kirk Falconer. L'industrie a besoin d'une activité plus vigoureuse au titre des premiers appels publics à l'épargne (PAPE) et des acquisitions –mécanismes au moyen desquels les investisseurs en capital de risque se dessaisissent de leurs placements.

«Tant qu'elles n'auront pas commencé à se dessaisir de leurs placements actuels et que le marché sera au ralenti, les sociétés de capital de risque n'investiront pas beaucoup dans le segment de marché qui présente le plus de risques», a poursuivi M. Falconer.

Les anges investisseurs constituent une importante source de financement pour les entreprises en démarrage. Les anges sont de riches particuliers qui ont généralement dirigé leur propre entreprise et qui sont en mesure d'offrir à de jeunes entreprises des conseils essentiels ainsi que des capitaux.

Les anges peuvent, dans certains cas, préparer le terrain à une injection de capital de risque.

Allan Riding, professeur de commerce à l'Université Carleton, a établi que 57% des entreprises financées par des anges ont réussi par la suite à obtenir du capital de risque, contre seulement 10% des entreprises qui n'ont pas eu d'ange investisseur.

Un entrepreneur ayant obtenu du capital de prédémarrage de la BDC a souligné qu'il demeure difficile de trouver des fonds.

«La situation s'améliore, mais il y a encore place pour le progrès», a dit Patrick O'Connor, directeur général de Nanometrix Inc., une entreprise montréalaise spécialisée dans la nanotechnologie.

Pour obtenir de plus amples informations, téléphonez au 1 877 BDC-BANX (232-2269).

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