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Du financement pour accroître la productivité des entreprises


Aux pressions financières et concurrentielles que subissent déjà les entreprises canadiennes, s'ajoute maintenant la nécessité d'accroître leur productivité.

Or, en ces temps difficiles, trouver des capitaux pour investir dans la technologie, l'équipement et la formation des travailleurs peut représenter un défi de taille pour les PME.

«Les entreprises ont été frappées simultanément par l'appréciation du dollar canadien et l'intensification de la concurrence en provenance de l'Asie», a indiqué André Bourdeau, président et chef de la direction par intérim et vice-président exécutif, Services financiers et Groupe-conseil de la Banque de développement du Canada (BDC).

Dans un rapport publié en octobre 2003, le Conference Board du Canada a fait valoir que l'écart de productivité grandissant entre les États-Unis et le Canada est dû en bonne partie à la faiblesse des investissements des entreprises canadiennes dans la machinerie et l'outillage.

Selon une étude menée en 1997 et citée par le Conference Board, les percées technologiques de l'après-guerre réalisées grâce à des investissements en capital ont compté pour 63 % de la croissance de la productivité du travail aux États-Unis.

Dans l'ensemble, les entreprises canadiennes doivent investir davantage dans l'équipement – plus particulièrement dans les secteurs des technologies de l'information et des communications, soutient le Conference Board.

Les groupes de défense des intérêts des entreprises craignent toutefois que les petites et moyennes entreprises n'aient pas accès au financement dont elles ont besoin pour améliorer leurs immobilisations.

«Faute d'obtenir le financement nécessaire, elles ne pourront pas moderniser leurs installations et leur équipement. Leur productivité en souffrira forcément», a affirmé André Piché, directeur des Affaires nationales à la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante.

André Bourdeau a souligné pour sa part que les entreprises devraient d'abord examiner leurs méthodes de travail pour éliminer le manque d'efficience et le gaspillage. Les services de consultation de la BDC peuvent les aider à évaluer dans quelle mesure elles utilisent le minimum de ressources nécessaires à leur exploitation.

La BDC peut offrir aux entreprises qui ont besoin d'équipement neuf pour augmenter leur productivité du financement jusqu'à concurrence de 5 millions de dollars, plus un montant additionnel de 25 % pour couvrir les coûts associés à l'installation, à la formation des travailleurs et aux services de consultation, a précisé André Bourdeau. Lorsque le cours du dollar canadien était faible par rapport à la devise US, il en coûtait moins cher aux entreprises d'engager plus de travailleurs que d'importer des technologies et de l'équipement coûteux pour améliorer leur production, a noté Jay Myers, économiste en chef des Manufacturiers et Exportateurs du Canada.

«Nous assistons maintenant à un revirement de la situation, d'ajouter M. Myers. Il est impératif que les entreprises canadiennes renforcent leur productivité, car nombre d'entre elles seront incapables de survivre avec un dollar dont la valeur oscille entre 75 et 80 cents.»

À l'instar d'André Bourdeau, Jay Myers est d'avis que les entrepreneurs doivent, dans un premier temps, appliquer des techniques de gestion sans gaspillage et se centrer sur les secteurs de leurs entreprises qui procurent une valeur ajoutée aux clients.

«Avant d'investir dans la technologie comme s'il s'agissait d'une panacée, il faut commencer par examiner l'entreprise, a expliqué M. Myers. Pour éviter de faire fausse route, vous devez avant tout déterminer si l'équipement dans lequel vous comptez investir vous permettra d'atteindre vos objectifs en matière de productivité et d'innovation.»

Pour améliorer leurs activités, les entreprises devront consolider leur fonds de roulement, a poursuivi M. Myers. Comme le montant du financement requis à cette fin est souvent relativement minime, beaucoup d'entrepreneurs estiment qu'ils auront du mal à convaincre les prêteurs.

Le financement peut aussi jouer un rôle important dans l'accroissement de la productivité au Canada en aidant les plus petites entreprises à se développer. Les grandes entreprises affichent en général des taux de productivité supérieurs, sans doute parce qu'elles ont les moyens d'investir dans la recherche et le développement et qu'elles ont accès à des marchés plus vastes et à plus de capitaux.

Head West Energy Inc. est une entreprise d'Edmonton qui offre aux sociétés pétrolières et gazières une technologie exclusive pour épurer les eaux et les fluides. Avec l'aide d'un prêt de la BDC, Head West a pu accroître ses activités en achetant de l'équipement pour une usine d'épuration des eaux située dans la zone pétrolifère de l'Alberta.

«Tout cet équipement fonctionne à plein régime et nous devons déjà envisager d'en acheter d'autre», a déclaré Dave Meer, vice-président de Head West. «Bien qu'elle soit une entreprise à forte intensité de capital, Head West est rentable. Nos investissements en capital rapportent gros.»

Pour obtenir de plus amples informations, téléphonez au
1 877 BDC-BANX (232-2269).


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