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Reprise à l’horizon pour l’industrie du capital de risque


Au terme d'un repli de 3 ans, qui a durement touché les investisseurs et les jeunes entreprises, l'industrie canadienne du capital de risque montre enfin des signes de reprise.

Bien que les investissements en capital de risque restent inférieurs aux niveaux atteints durant la bulle technologique, la situation semble s'être stabilisée grâce à une économie plus solide et à des marchés boursiers plus sains.

Le secteur de la biotechnologie a attiré la plupart des nouveaux investissements au cours de la dernière année, mais les perspectives semblent s'améliorer pour les secteurs des télécommunications et des technologies de l'information.

«Il y a des signes positifs», a déclaré Charles Cazabon, vice-président, Capital de risque à la Banque de développement du Canada (BDC), qui gère des investissements en capital de risque de 500 millions de dollars. «Les ventes d'entreprises sont en hausse, ce qui est généralement de bon augure.»

«À mesure que la situation progressera, les investissements se multiplieront et la situation redeviendra éventuellement plus normale.»

L'année a bien démarré pour les investissements en capital de risque, qui prennent généralement la forme d'une participation au capital-actions de sociétés fermées à forte croissance. Selon une recherche effectuée par Macdonald & Associates Ltd., les investissements ont grimpé de 23 % pour atteindre 401 millions de dollars au premier trimestre de 2004, comparativement à 325 millions de dollars pour la période correspondante en 2003.

Richard Rémillard, directeur exécutif de l'Association canadienne du capital de risque et d'investissement, a indiqué que les résultats au chapitre des investissements sont encourageants.

«La situation semble plus stable après les quelques années plutôt tumultueuses que nous avons vécues», de dire M. Rémillard. «Les dessaisissements, que ce soit dans le cadre d'un PAPE ou d'un regroupement d'entreprises, semblent avoir repris de la vigueur et les indices de confiance relevés dans les sondages sont eux aussi en hausse.»

Les investisseurs en capital de risque ont guetté des signes de reprise depuis l'éclatement de la bulle techno en l'an 2000.

Après avoir atteint un sommet de 5,8 milliards de dollars en l'an 2000, le montant des investissements en capital de risque a enregistré l'an dernier son plus bas niveau en cinq ans pour se situer à 1,5 milliard de dollars. Ce recul a créé une pénurie de capital pour les entrepreneurs, tandis que les rendements anémiques des investissements en capital de risque ont forcé aussi bien les investisseurs institutionnels que les investisseurs particuliers à se rabattre sur d'autres classes d'actif.

L'industrie du capital de risque semble toutefois prendre du mieux, non seulement au Canada, mais aussi chez nos voisins du Sud. En effet, les investissements en capital de risque aux États-Unis se sont chiffrés à 5,1 milliards de dollars au premier trimestre de 2004, soit une augmentation de 5 % par rapport au trimestre précédent. Cette croissance, amorcée au début de 2003, s'est poursuivie depuis à chaque trimestre, selon un rapport préparé par Ernst & Young/VentureOne.

Des deux côtés de la frontière, les investissements dans la biotechnologie ont mené le bal l'an dernier. Au Canada, les entreprises de ce secteur ont mobilisé au premier trimestre 44% du montant total des investissements en capital de risque ou 176 millions de dollars.

Elias Georges, qui dirige une entreprise de biotechnologie à Montréal, a indiqué que son entreprise a dû faire preuve de persévérance pour obtenir du capital de risque en 2001 et 2003, alors que l'industrie était en plein déclin.

«Ce n'était pas un moment propice pour réunir des fonds et il nous a fallu beaucoup de temps», a expliqué M. Georges, cofondateur, président et chef de la direction d'Aurelium BioPharma Inc., qui a obtenu près de 15 millions de dollars de la BDC et d'autres investisseurs en capital de risque dans le cadre de 3 rondes de financement.

M. Georges, dont l'entreprise développe des médicaments et des outils diagnostiques spécifiques à différents cancers pharmaco-résistants, a ajouté que l'industrie du capital de risque montre maintenant des signes évidents de reprise.

«Si nous avions voulu réunir des fonds cette année, les choses auraient été beaucoup plus faciles et rapides.»

Pour obtenir de plus amples informations, téléphonez au
1 877 BDC-BANX (232-2269).

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