a) Les systèmes financiers des ministères doivent être conçus, tenus à
jour et exploités de manière à fournir à temps les renseignements exacts
dont a besoin Travaux publics et Services gouvernementaux pour remplir ses
obligations de receveur général concernant le Trésor et les comptes du
Canada.
b) Les ministères doivent établir et tenir à jour dans leurs systèmes des
contrôles adéquats afin d'assurer l'intégralité, l'exactitude et la
pertinence de toutes les données financières et autres données qui sont
utilisées dans le calcul des renseignements financiers, pour le contrôle de
gestion ou aux fins d'imputabilité.
c) Les ministères doivent s'assurer qu'un personnel financier compétent
participe directement à toutes les étapes d'élaboration des systèmes
d'administration financière et des contrôles dans les systèmes.
d) Les ministères doivent faire, sur une base mensuelle, le rapprochement
des informations relatives à la comptabilité de caisse de leur système
comptable principal avec les comptes centraux maintenus par le receveur
général du Canada.
a) Les documents convenablement autorisés comme les demandes de paiement par
chèque, les avis de règlement interministériel ou autres instruments de
paiement devraient être envoyés rapidement et directement au bureau compétent
de Travaux publics et Services gouvernementaux accélérant ainsi le traitement
des opérations financières.
b) Quand les avantages en valent le coût, les systèmes d'un ministère
devraient être intégrés les uns aux autres et aux systèmes du receveur
général afin d'éviter le double emploi et de faire en sorte que toutes les
données présentées soient complètes et uniformes.
c) Les systèmes financiers des ministères devraient être conçus de façon
à enregistrer et à fournir périodiquement des informations sur les
engagements non remplis, afin que les agents autorisés à signer des documents
financiers puissent connaître la somme des engagements non remplis et les
soldes disponibles pour chaque crédit et affectation.
d) Les systèmes financiers des ministères devraient être conçus de façon
à fournir périodiquement des informations exactes significatives et à jour
sur les coûts des éléments d'activité engagés dans l'exécution des
programmes ministériels. Les dépenses et revenus courus ou différés
devraient être incorporés aux systèmes financiers, au besoin, pour atteindre
cet objectif.
e) Les ministères devraient examiner la possibilité d'utiliser les
systèmes financiers existants fournis par Travaux publics et Services
gouvernementaux et d'autres ministères ou des fournisseurs commerciaux avant
d'envisager l'élaboration de nouveaux systèmes financiers.
f) Les ministères devraient s'assurer, avant toute révision importante d'un
système financier ou avant toute nouvelle application financière d'importance,
que des mesures de sécurité adéquates existent et que les contrôles internes
ont été examinés et jugés suffisants par des vérificateurs professionnels
qui n'ont aucun lien avec les fournisseurs et les utilisateurs du système.
g) Lorsqu'un organisme de services distinct est chargé, en totalité ou en
partie, du système financier d'un ministère, ce dernier est responsable de
s'assurer que les systèmes, le milieu opérationnel et les résultats fournis
sont adéquats.
h) Pour tous les grands projets d'élaboration de systèmes, les ministères
devraient appliquer les normes de Gestion et contrôle des projets
d'informatique, ou des normes équivalentes.
a) Le présent chapitre est consacré à l'application pratique des principes
de comptabilité et des normes de contrôle au sein des ministères et des
organismes. Il comporte :
- une description des systèmes comptables du gouvernement du Canada;
- les pratiques de comptabilité sur une base de caisse et d'exercice et
aussi en fonction des engagements et des coûts;
- les pratiques servant à l'établissement et au maintien de la
classification des comptes;
- les contrôles nécessaires pour faire en sorte que les écritures
comptables soient complètes, exactes et fiables.
a) Dans ce chapitre, les expressions suivantes signifient :
Systèmes financiers (financial systems) - systèmes utilisant des
renseignements financiers pour rendre compte des opérations d'une organisation,
pour contrôler son actif et son passif et pour permettre d'exercer un contrôle
de gestion et d'imputabilité. Ces systèmes comprennent à la fois des
systèmes d'administration financière et des systèmes financiers à l'appui de
programmes.
Systèmes d'administration financière (financial administration systems) -
systèmes financiers utilisés par le personnel financier d'une organisation
pour remplir son mandat de gestion financière.
Systèmes financiers à l'appui de programmes (program-related financial
systems) - systèmes utilisés dans une organisation par les gestionnaires d'un
programme pour remplir leur mandat vis-à-vis ce programme.
Systèmes à l'appui de programmes (program-related systems) - systèmes
requis pour satisfaire aux besoins opérationnels ou techniques d'un programme
et constituant la responsabilité principale des gestionnaires d'un programme
dans une organisation.
b) Au gouvernement du Canada, la responsabilité relative à la comptabilité
est partagée. Certaines fonctions sont attribuées au receveur général,
d'autres à des ministères et organismes. De plus, le Conseil du Trésor est
autorisé à prescrire la forme et les modalités des comptes du Canada et des
ministères.
c) Les ministères sont chargés d'établir des systèmes adéquats de
comptabilité, de contrôle et de rapport pour les ressources financières,
humaines et matérielles de leur ressort. Ces systèmes comprennent non
seulement le principal système comptable du ministère et les systèmes
auxiliaires connexes, mais aussi tous les systèmes directement ou indirectement
liés à l'autorisation et à l'inscription des dépenses, à la perception et
à l'inscription des recettes, à la responsabilité de la garde et de
l'utilisation des biens matériels et à la collecte, à l'inscription et à la
déclaration des renseignements financiers ou non financiers utilisés dans
l'évaluation de l'efficience des projets et des programmes ministériels.
d) L'établissement de normes adéquates est une question de discernement et,
par conséquent, chaque situation doit être évaluée individuellement. On
s'attend à ce que les ministères s'assurent que les contrôles internes et
autres contrôles de sécurité sont adéquats avant de mettre en oeuvre tout
nouveau système d'importance et qu'ils réévaluent périodiquement ces
systèmes afin de s'assurer qu'ils le demeurent. Ces évaluations devraient
être effectuées par des personnes qualifiées qui n'ont aucun lien de
dépendance avec les fournisseurs et les utilisateurs du système. Au minimum,
on devrait maintenir un système qui respecte les dispositions de la Loi sur la
gestion des finances publiques et de toute autre loi applicable, des politiques
et règlements du Conseil du Trésor et des exigences du receveur général.
La présente section décrit les systèmes du receveur général, la
comptabilité centrale, le système des rapports des ministères fournis à
titre de service optionnel par Travaux publics et Services gouvernementaux et
les systèmes financiers des ministères.
a) Travaux publics et Services gouvernementaux tient une comptabilité
centrale afin de remplir les obligations du receveur général à l'égard des
recettes du Trésor et des dépenses effectuées à même ce Fonds et de la
publication des Comptes publics du Canada, et aussi afin d'être en mesure de
dispenser aux ministères des services de comptabilité.
b) Dans ce système central, les données comptables, tant consolidées que
détaillées, sont réunies dans un endroit central où les données peuvent
être identifiées et extraites selon les divers besoins des utilisateurs au
sein des ministères et organismes centraux. On y effectue le rassemblement et
le traitement des données comptables à l'aide d'ordinateurs. La masse centrale
d'informations, ou banque de données, est conservée sur des fichiers
magnétiques. Ce système est complété par plusieurs sous-systèmes qui
rassemblent des informations comptables puisées à des sources diverses ou
traitent les informations extraites de la banque de données.
c) La meilleure façon de comprendre la méthode de la banque de données est
de la comparer à la méthode de consolidation de rechange. Cette méthode exige
que chaque ministère ou unité d'opération tienne un ensemble complètement
indépendant d'écritures comptables et que les rapports portant sur le
gouvernement dans son ensemble soient préparés en consolidant les données
émanant des systèmes particuliers. La consolidation requiert aussi que chaque
ensemble indépendant de registres soit conciliable avec le système central. Un
petit nombre de ministères ont élaboré des systèmes comptables largement
indépendants du système central. Des problèmes spéciaux en résultent, ainsi
qu'un certain chevauchement. En effet, les opérations doivent alors être
inscrites séparément au système central et au système ministériel et il
faut concilier les comptes des ministères avec les comptes centraux. Afin
d'éviter ces problèmes, les ministères sont encouragés à établir des liens
avec le système central afin que les données puissent être échangées sous
une forme lisible à la machine.
a) Travaux publics et Services gouvernementaux s'occupe d'un réseau de
bureaux de services dans tout le Canada; chacun d'eux peut émettre des chèques
au nom du receveur général. Tous les ministères doivent remplir, autoriser et
remettre les demandes de paiement aux bureaux de services conformément à la
Politique sur les demandes de paiement (chapitre 2-6) du volume «Fonction de
contrôleur» du Manuel du Conseil du Trésor. Travaux publics et Services
gouvernementaux a élaboré ces spécifications techniques qui permettent
d'assimiler de façon automatisés les données comptables concernant les
demandes de paiements.
b) Des bureaux de services sont situés dans la région de la capitale
nationale, à proximité des ministères qu'ils desservent, et dans les
capitales provinciales et d'autres villes importantes du Canada. On attribue à
chaque bureau une seule série de chèques. Les demandes de chèques sont
transmises à un bureau de services où elles sont soumises au processus
ordinaire de comptabilisation et d'émission des chèques par ordinateur.
Toutefois, les chèques dont on a besoin de façon urgente peuvent être émis
manuellement. Les renseignements concernant l'émission et la comptabilisation
des chèques sont transmis tous les jours à la banque centrale de données à
Ottawa par procédés électroniques, sous une forme lisible et automatisée.
c) Les bureaux de services ont pour fonction de :
- vérifier l'autorisation des demandes de chèques;
- contrôler les chèques inutilisés;
- préparer, signer et émettre les chèques;
- enregistrer les chèques émis;
- considérer les renseignements touchant l'émission des chèques dans le
système de comptabilité centrale.
d) Cette description générale du système comporte quelques dérogations
sans grande importance en ce qui concerne les chèques de paye, les paiements
effectués en devises étrangères, les annulations de chèques, les paiements
par mandat-poste et les avis de règlement interministériel.
e) On applique des méthodes uniformes pour le rachat de tous les chèques
émis par Travaux publics et Services gouvernementaux. Chaque jour, les banques
à charte présentent à la Banque du Canada et à ses agences tous les chèques
du receveur général qu'elles ont encaissés la veille. La Banque du Canada
émet alors à la banque à charte un règlement qui prend effet le jour
suivant. Le receveur général rembourse la Banque du Canada et les chèques
payés sont remis à Travaux publics et Services gouvernementaux qui les
concilie avec les renseignements recueillis lors de l'émission des chèques.
Les opérations ne comportant pas l'émission de chèques comprennent les
recettes, les opérations effectuées par pièces de journal, et les avis de
règlement interministériels. Les méthodes d'inscription de ces opérations
dans la comptabilité centrale sont semblables à celles de l'émission des
chèques, à l'exception qu'aucun chèque n'est alors émis. Chaque opération
doit être dûment autorisée et soumise à un bureau de services, conformément
aux méthodes de contrôle prescrites, pour codage et inscription à la
comptabilité centrale.
a) La banque de données est une collection de fichiers magnétiques
comprenant toutes les opérations comptables reportées au système de
comptabilité centrale. Ces fichiers sont reliés aux ordinateurs centraux.
b) La banque de données reçoit les informations comptables par divers
moyens. Les bureaux de services régionaux transmettent les données
électroniquement; les systèmes centralisés d'émission des chèques et de
paye fournissent des bandes magnétiques; certains types d'informations
spéciales, émanant directement des ministères, peuvent parvenir sur bandes
magnétiques, cartes perforées ou même sur documents d'origine devant être
saisis. Les opérations sont regroupées chaque jour et fusionnées chaque
semaine afin de produire des états financiers sur une base de caisse.
c) Chaque opération comptable est inscrite individuellement dans la banque
de données. Elle est identifiée par une série de numéros de code, comprenant
les codes inscrits par les ministères sur les documents originaux, les numéros
de contrôle assignés par le bureau de comptabilité lors de la mise en lots,
les numéros de contrôle assignés par les bureaux locaux de services et le
codage imposé par les programmes d'ordinateur. La structure de codage est
uniforme mais adaptable aux besoins particuliers des ministères. À l'aide de
tableaux ou fiches de contrôle gardés en mémoire par l'ordinateur,
l'utilisateur, soit le ministère ou l'organisme central, peut interpréter les
codes inscrits par le ministère, choisir de cette banque les données qu'il
veut, et en spécifier le format, l'ordre, la quantité de détails et les
totaux.
a) Les comptes centraux sont tenus par le receveur général conformément à
ses fonctions statutaires, soit un compte par crédit budgétaire voté par le
Parlement et, un compte pour chaque élément d'actif, de passif et de réserve.
Les comptes sont compilés en extrayant de la banque de données toutes les
opérations dont les codes identifient les recettes, les déboursés et les
virements entre crédits budgétaires. Ils fournissent les informations
communiquées chaque mois dans les États mensuels des opérations financières
et chaque année dans les Comptes publics.
b) Des rapports comptables spécialisés sont préparés de la même façon
pour répondre aux besoins d'organismes comme le ministère des Finances, la
Banque du Canada et Statistique Canada.
a) Le système des rapports des ministères assuré par Travaux publics et
Services gouvernementaux constitue un sous-produit de son système d'émission
des chèques et se fonde sur les données contenues dans la banque de données
du gouvernement du Canada.
b) C'est aux ministères clients qu'il appartient d'abord de recourir aux
services mis à leur disposition. Travaux publics et Services gouvernementaux
est disposé à conseiller les ministères au sujet de leurs besoins en matière
de pratiques de comptabilité, de rapport et d'engagement contractuel.
c) Les rapports financiers établis par le système de comptabilité centrale
ne portent généralement que sur les opérations en espèces. De nombreux
ministères ont donc créé des systèmes de comptabilité supplémentaires pour
établir des rapports donnant des détails supplémentaires d'information de
gestion tels que les engagements, les coûts détaillés de l'information, les
budgets ainsi que des analyses des écarts. Cette information de gestion peut
être introduite dans le système de rapports du ministère exploité par
Travaux publics et Services gouvernementaux conformément au protocole
d'échange des données conclu avec ce ministère.
d) Les agents financiers des ministères doivent établir leurs propres
contrôles comptables sur la base d'une excellente connaissance du système de
rapports des ministères offert par Travaux publics et Services gouvernementaux.
Les ministères qui établissent ou modifient leurs systèmes informatisés
de comptabilité doivent étudier préalablement comment se fait l'échange des
données avec le système central de comptabilité et envisager la possibilité
de transmettre les données à Travaux publics et Services gouvernementaux sur
rubans magnétiques ou sur tout autre support lisible automatisé. Les données
peuvent aussi être retournées par Travaux publics et Services gouvernementaux
sous une forme lisible automatisée.
a) Un compte de contrôle est un compte dont le solde est toujours égal au
total des soldes de tous les comptes individuels dans un système auxiliaire.
Dans des systèmes comptables électroniques, mécaniques et manuels bien
conçus, les écritures comptables d'un système auxiliaire sont simultanément
inscrites au compte de contrôle du système principal ou accumulées en vue d'y
être inscrites ultérieurement sous forme de total. L'utilisation de ce
système comptable central permet de s'assurer que les deux systèmes sont
conciliés.
b) Dans les comptes centraux de l'État, le compte tenu pour chaque crédit
parlementaire peut être considéré comme un compte de contrôle qui s'appuie
sur un certain nombre de comptes détaillés du système comptable du
ministère.
c) Lorsqu'il existe des systèmes comptables auxiliaires pour des postes
comme les avances comptables, les stocks, les comptes débiteurs, les prêts,
les intérêts, les subventions et contributions, les titres en dépôts et les
comptes en banque de ministère, le système comptable principal devrait
comprendre des comptes de contrôle. Par exemple, un ministère peut tenir un
compte indiquant la valeur des stocks, avec comme complément des écritures
détaillées relatives aux stocks. Dans certains cas, les écritures auxiliaires
peuvent ne pas constituer un registre comptable normal, mais plutôt un dossier
actif de documents de référence, par exemple, un dossier actif d'engagements
ou de comptes débiteurs.
a) Il faudrait concilier indépendamment et régulièrement tous les soldes
des comptes de contrôle avec l'ensemble des soldes des systèmes comptables
auxiliaires. Très précisément, tous les ministères sont tenus de concilier
mensuellement les données de comptabilité de caisse de leur système comptable
principal avec les comptes centraux tenus par le receveur général du Canada.
En règle générale, les comptes de contrôle pour les autres opérations
devraient être conciliés chaque mois, mais une conciliation quotidienne,
hebdomadaire, trimestrielle ou même annuelle peut convenir dans certaines
circonstances. Lorsque les comptes de contrôle ne concordent pas avec le
système auxiliaire, il faut déterminer les différences et y remédier. On
devrait revoir régulièrement toutes les conciliations et les faire approuver
par les agents financiers surveillants, car ces opérations deviennent plus
difficiles si leur exécution est repoussée.
b) Lorsque des systèmes comptables informatisés sont utilisés, chacun des
échanges, décrits plus tôt sous une forme lisible automatisée, devrait être
analysé afin d'évaluer si des économies de coûts peuvent être réalisées
par l'intégration et l'interface des systèmes.
a) Lorsque le système financier d'un ministère ou quelque élément de ce
système est conçu ou tenu par un organisme de services distinct, le ministère
client devrait prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que la
conception, le milieu opérationnel et les résultats du système sont
adéquats. Cette disposition n'est pas restrictive, car le recours à des
organismes de services constitue souvent une solution de rechange utile et
économique et il faut en encourager la pratique. Toutefois, le ministère
bénéficiant de ce service est responsable de l'exhaustivité, de l'exactitude
et de l'authenticité des écritures comptables et doit par conséquent
s'assurer des moyens voulus pour évaluer la fiabilité du système et pour
effectuer les contrôles internes supplémentaires qui s'imposent.
b) Lorsqu'un ministère confie une partie de ses responsabilités comptables
à un organisme de services, un accord écrit, autorisé par l'agent financier
supérieur du ministère, devrait spécifier quels sont les services fournis,
leur coût et les responsabilités de l'organisme de services en matière de
comptabilité et de contrôle interne. Normalement, l'accord devrait aussi
préciser les droits du ministère bénéficiaire du service à obtenir des
renseignements touchant :
- la conception et le fonctionnement des systèmes appliqués pour son
compte par l'organisme de services;
- toutes les modifications apportées à ces systèmes;
- les résultats des vérifications indépendantes dont ces systèmes font
l'objet.
c) Dans certains cas, il peut être souhaitable pour le ministère
bénéficiaire du service de revendiquer le droit de vérifier lui-même les
systèmes utilisés par l'organisme de services. Pour des raisons d'ordre
pratique, une disposition de ce genre ne peut pas être prévue dans les
ententes conclues par Travaux publics et Services gouvernementaux à titre
d'organisme de services. En outre, il ne serait pas toujours possible à Travaux
publics et Services gouvernementaux de faire approuver au préalable par le
client toutes les modifications apportées aux systèmes. Néanmoins, il
faudrait prévenir les ministères clients de ces modifications et les consulter
avant de procéder à des changements susceptibles d'affecter la teneur de
l'information financière qu'ils reçoivent. Il appartient aux agents financiers
supérieurs de prendre les mesures nécessaires - et d'en retenir la preuve -
pour s'assurer que les accords conclus avec les organismes et services sont
observés et qu'ils correspondent aux systèmes du ministère et aux exigences
du présent volume.
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