Anciens Combattants Canada

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Notes pour une allocution de

L’honorable

Dr. Rey D. Pagtakhan , P.C., M.P.

Ministre des Anciens Combattants

46e congrès biennal
des Anciens combattants de l’armée, de la marine et des forces aériennes au Canada (ANAVETS)

Edmonton (Alberta)
16/9/2002

Comparer au discours prononcé

Merci, Bob, de votre aimable présentation.

Monsieur le président, anciens combattants, mesdames et messieurs,

Je suis très heureux de me joindre à vous aujourd'hui. J'aimerais d'abord offrir un commentaire qui, j'en ai la certitude, a été fait par plusieurs ministres avant moi. Je veux en effet souligner combien je suis impressionné par ANAVETS - une association dont on peut retracer les origines avant la Confédération. À titre de membres de la plus ancienne association d'anciens combattants du Canada, vous avez raison d'être très fiers de votre dossier de services rendus aux collectivités du Canada et aux anciens combattants qui ont servi leur pays en temps de guerre et de paix.

Depuis que je suis ministre des Anciens Combattants, j'ai eu le plaisir de rencontrer Bob Cassels à plusieurs reprises et de partager avec lui des idées au sujet de la cause commune que nous avons de servir les anciens combattants. Plus récemment, Bob était votre représentant lors du pèlerinage en France pour marquer le 60e anniversaire du raid à Dieppe. Nous avons visité les champs de bataille ou de jeunes hommes sont tombés et les cimetières où ils reposent. Nous avons commémoré la tragédie de leur perte et le triomphe de leur courage. Ce faisant, nous nous sommes rappelés la longue histoire de service et de sacrifice des Canadiens et des Canadiennes sous nos drapeaux.

Alors que nous étions à Dieppe, de nombreux Canadiens ont envoyé des messages électroniques à la délégation. Le message suivant est représentatif et exprime les sentiments envers tous nos anciens combattants. L'auteur écrit :

« À peine âgé de 36 ans en 1942, plusieurs d'entre vous m'auraient déjà trouvé vieux. J'essaie de me faire une idée de ce que ma vie aurait pu être comme soldat à l'époque et je n'arrive pas à m'imaginer les responsabilités et le courage que vous aviez. Vous avez sans doute aussi vécu la peur de l'incertitude, ce que je n'arrive pas non plus à imaginer. Tout ce que j'ai accompli en ce monde, je le dois, d'une certaine façon, à vos efforts de soldats servant notre grand pays et aux efforts de vos camarades.....vos amis, qui ne sont plus avec nous. Mon monde aurait été complètement différent si vous n'aviez pas été où vous étiez et si vous n'aviez pas fait ce que vous avez fait.

Comment peut-on même commencer à dire merci ? »

Nous sommes rentrés au pays, remplis de souvenirs et avec une conviction renouvelée de nous rappeler les hommes de Dieppe et tous les Canadiens qui sont tombés ou ont été blessés au service de leur pays.

Puisque nous abordons la question de la commémoration, laissez-moi vous parler des efforts du Ministère dans ce domaine important. Pendant de nombreuses années, le Ministère a concentré beaucoup de ses efforts de commémoration à l'étranger en organisant des pèlerinages aux anciens champs de bataille, aux monuments et aux cimetières afin de permettre aux anciens combattants de rendre hommage à leurs camarades qui sont tombés et qui ont été inhumés à l'étranger. Certains d'entre vous avez peut-être même participé à de tels pèlerinages et avez vécu cette expérience incroyablement émouvante. Ces pèlerinages se poursuivront mais de façon plus concertée et en mettant davantage l'accent sur la jeunesse, et en intensifiant les activités de sensibilisation au Canada. Le programme de la prochaine année comprend le 50e anniversaire de la signature de la convention d'armistice qui mettait fin à la guerre de Corée.

Ceux et celles d'entre vous qui êtes allés outre-mer récemment avez pu constater jusqu'à quel point nos monuments commémoratifs de guerre subissent maintenant les ravages du temps et des éléments. Le magnifique monument de Vimy en est probablement l'exemple le plus flagrant. Notre décision d'engager 30 millions de dollars à la restauration du monument commémoratif de Vimy et de 12 autres monuments commémoratifs de la Première Guerre mondiale en Europe atteste de la valeur symbolique de ces monuments pour tous les Canadiens.

Nous appuyons également l'établissement d'un autre monument à la mémoire de la contribution canadienne à la Seconde Guerre mondiale. J'ai eu le plaisir d'annoncer, le 31 mai, que le gouvernement du Canada avait consenti un autre million de dollars à l'appui de l'établissement du Centre de la plage Juno, établissement et musée éducatif interactif en Normandie, France. Ce centre offrira des renseignements détaillés sur le rôle joué par le Canada au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il devrait être terminé à temps pour le 59e anniversaire des débarquements du jour J, le 6 juin 2003. Ce montant porte la contribution totale du Gouvernement du Canada à plus d'un million et quart de dollars. Aussi important que puisse être notre travail commémoratif à l'étranger, nous avons entrepris depuis sept ou huit ans d'accorder de plus en plus d'attention au souvenir ici au pays. L'étude de la commémoration que nous avons menée il y a deux ans a fait ressortir le besoin et le désir de tous les Canadiens de continuer à favoriser une prise de conscience – surtout chez les jeunes – de notre noble patrimoine militaire. Les Canadiens sont reconnaissants et veulent commémorer les vétérans, leurs héros. Ils se souviendront, à n'en pas douter. L'accueil réservé à nos troupes revenant d'Afghanistan l'a démontré très clairement.

Notre nouveau programme Le Canada se souvient du ministère des Anciens Combattants commence à porter fruit en termes de sensibilisation accrue des Canadiens aux sacrifices faits par les Canadiens sous les drapeaux. Nous sommes particulièrement intéressés aux possibilités de l'Internet pour sensibiliser la population canadienne à la contribution de nos anciens combattants par des technologies de pointe telles le Mémorial virtuel de guerre du Canada. Les possibilités sont infinies et nous avons à coeur de voir à ce que nos jeunes aient accès à toute l'information voulue sur l'histoire militaire et le patrimoine militaire de notre pays.

Ceci dit, on peut encore affirmer que les Canadiens n'ont pas tendance à afficher leur patriotisme. Nous avons plutôt une fierté réservée mais ardente à l'égard de notre pays et de nos réalisations. Cette fierté s'avive quand nous nous rappelons ce que nos anciens combattants ont fait pour leur pays.

Peut-être plus que jamais auparavant, les Canadiens sont prêts à apprendre et à retenir les leçons de l'histoire et les contributions de ceux et celles qui ont servi leur pays – en temps de guerre et en temps de paix. Sur nos côtes et à l'étranger.

Voilà donc le défi auquel nous faisons face à Anciens Combattants Canada. Alors que nous commençons à perdre nos témoins directs des guerres du siècle dernier, comment pouvons-nous entretenir la flamme du souvenir de manière à ce que les sacrifices faits au cours du XXe siècle soient commémorés tout au long du XXIe siècle?

Sans parler de la meilleure façon de cultiver chez les Canadiens un sens de fierté et de patriotisme en reconnaissance du sacrifice et du service rendu tous les jours par ceux et celles qui montent la garde chez nous et à l'étranger.

J'aimerais maintenant vous donner quelques statistiques qui font ressortir deux autres défis que nous devons relever.

Le nombre de nos clients touchant une pension d'invalidité a augmenté considérablement. En mars de cette année, plus de 155 000 clients touchaient une pension d'invalidité – le nombre le plus élevé depuis au moins 15 ans! En réalité, plus de 10 000 nouveaux clients de service de guerre et des Forces canadiennes sont devenus admissibles à une pension l'an dernier, soit le double de la moyenne annuelle des années récentes. Or, comme l'admissibilité à une pension d'invalidité est le point d'accès à tous nos programmes, vous pouvez vous imaginer l'effet de ces augmentations sur nos décisions en matière de ressources.

Les défis sont donc les suivants : comment pouvons-nous continuer à répondre le mieux possible aux besoins de santé et de soins de longue durée de nos anciens combattants du temps de guerre dont le vieillissement entraîne un ensemble complexe de demandes en matière de santé et de logement? Et comment pouvons-nous continuer à répondre le mieux possible aux besoins de nos anciens combattants plus jeunes, et surtout ceux présentement en service ou qui ont pris leur retraite récemment? Leurs besoins et ceux de leurs familles peuvent être très différents de ceux de leurs camarades plus âgés.

Laissez-moi aborder en premier lieu la question de nos anciens combattants plus jeunes.

Notre principe directeur est le suivant : les membres des Forces canadiennes ont droit à la plupart des avantages de pension et de soins de santé auxquels ont droit leurs camarades du temps de guerre. S'ils sont blessés ou malades, ils ont besoin de soins. S'ils sont atteints d'invalidité, ils requièrent un accès facile et juste au processus de pension d'invalidité. S'ils ont besoin d'aide pour vivre à la maison et qu'ils touchent une pension d'invalidité, ils doivent avoir aussi accès à notre programme PAAC.

Mais comme ils sont plus jeunes et souvent responsables d'une jeune famille, ils ont souvent d'autres besoins, notamment pour la transition à la vie civile. Par conséquent, nous travaillons de concert avec la Défense nationale et d'autres partenaires fédéraux et provinciaux afin d'améliorer notre démarche de réadaptation et de réintégration de ces anciens combattants plus jeunes. Un peu plus tard, le sous-ministre des Anciens Combattants, Larry Murray, vous donnera plus de détails au sujet de ces initiatives.

Un problème qui m'inquiète tout particulièrement en tant que médecin est l'incidence apparemment récurrente des troubles de stress post-traumatique et des autres lésions de stress opérationnel, surtout chez nos hommes et nos femmes en service dans les points chauds à l'étranger. La Défense nationale et Anciens Combattants travaillent ensemble à trouver les meilleurs moyens de satisfaire aux besoins des anciens combattants atteints de ce genre d'incapacité et qui ont besoin de notre aide.

Nous sommes à développer des réseaux d'excellence dans l'évaluation et le traitement des blessures psychologiques. Le réseau d'ACC comprendra un nouveau centre à l'Hôpital Sainte-Anne qui fournira le leadership aux cliniques d'évaluation et de traitement qui seront établies dans des installations de soins de longue durée choisies parmi celles présentement sous contrat avec le Ministère. Ces cliniques seront reliées à des professionnels de la santé partout au Canada qui prodiguent des soins à ces clients et qui seront affiliés aux cinq centres de soutien des traumatismes et stress opérationnels des Forces canadiennes, qui constituent le réseau du MDN. Ces centres sont à Halifax, Valcartier, Ottawa, Edmonton et Esquimalt.

Essentiellement, ces réseaux feront en sorte que ceux qui ont besoin d'une évaluation et d'un traitement psychologique puissent y avoir accès – qu'ils portent encore l'uniforme ou qu'ils aient été libérés. Ceci s'applique aux anciens combattants des Forces canadiennes et à ceux qui ont servi en temps de guerre.

De plus, le Centre de Sainte-Anne offrira sur place des services cliniques de santé mentale aux anciens combattants des Forces canadiennes et des services de soutien à leurs familles et recommandera des normes de prestation de soins. Pour simplifier le plus possible l'accès et veiller à ce que tous les clients soient traités de la même manière, nous avons allégé les procédures administratives qui peuvent parfois exister entre ministères. Ainsi, nous nous sommes entendus pour que les médecins de l'un ou l'autre des deux ministères puissent référer des patients à ces cliniques.

Par voie de forums éducatifs et d'occasions d'éducation permanente, nous avons l'intention de développer la capacité professionnelle dans ce domaine de traitement psychologique.

J'ai l'espoir que mes nouvelles responsabilités de Secrétaire d'État (Sciences, Recherche et Développement) mèneront à une meilleure compréhension de la recherche dans le domaine complexe des blessures et maladies liées au stress. Puisque nous parlons de la recherche, j'ai le plaisir de vous informer qu'Anciens Combattants élargira sa capacité de recherche par la mise sur pied d'une nouvelle Direction de la recherche au sein du Ministère. Je me suis par ailleurs engagé à consulter votre organisme et les autres groupes d'anciens combattants dans l'élaboration de nos plans de recherche.

Dans votre communiqué de nouvelles de juin, votre président mentionnait que ANAVETS est en état de transition et que vous avez des questions épineuses à résoudre. À Anciens Combattants, nous sommes dans la même situation. Nous aussi sommes en état de transition et nous cherchons des solutions novatrices pour faire face aux nouvelles réalités.

En ce qui concerne les anciens combattants du temps de guerre, dont vous faites partie, nous avons à faire face aux défis de santé que présentent les personnes âgées. Les priorités des hommes et des femmes parmi lesquels certains sont maintenant octogénaires gravitent tout naturellement autour des questions d'autonomie de vie à court terme et d'accès opportun aux soins de santé. Notre programme PAAC et notre système de cartes SCT se sont avérés un moyen efficace de répondre à ces besoins.

Au Canada, parce que la prestation des soins de santé est du ressort des provinces, on s'inquiète au sujet de l'uniformité des soins offerts aux anciens combattants partout au pays. Surtout que tant de provinces sabrent dans leurs budgets de soins de santé. La principale inquiétude concerne la question de l'accès opportun et équitable aux soins de santé.

Vous êtes peut-être aussi au courant que le Comité permanent de la défense nationale et des affaires des anciens combattants de la Chambre des communes a un sous-comité des affaires des anciens combattants. Ce sous-comité s'intéresse vivement aux soins de longue durée dispensés aux anciens combattants. Dans un rapport publié tout récemment, le sous-comité a exprimé sa profonde inquiétude à l'égard des changements apportés aux soins de santé provinciaux en Colombie-Britannique, changements qui pourraient modifier le financement et l'accessibilité des lits aux anciens combattants. Le Ministère est à préparer une réponse à ce rapport.

Je peux vous dire que nous croyons qu'il s'agit d'un excellent rapport et que nous ferons de notre mieux pour satisfaire aux inquiétudes qu'il exprime. Ceci, tant du côté financier que sur le plan de l'accessibilité des lits.

Voici, en définitive, à quoi nous nous engageons. Nous prenons un engagement par rapport au principe que les anciens combattants – peu importe leur lieu de résidence au Canada – devraient recevoir le même traitement. Ce principe est appuyé par notre stratégie de soins institutionnels dont le but est de veiller à ce que des soins de qualité soient prodigués à nos patients qui nécessitent des soins de longue durée.

À cette fin, nous tenons nos engagements en faisant d'importants investissements afin d'obtenir l'expertise et les infrastructures voulues dans les établissements chargés de soigner nos anciens combattants avançant en âge. Ces investissements comprennent les 67,7 millions de dollars versés à l'Hôpital Sainte-Anne afin que les installations et le personnel puissent continuer à bâtir leur réputation internationale et leur grande expertise dans les soins cliniques spécialisés aux personnes âgées. En augmentant les taux quotidiens, nous fournissons le financement de projets semblables dans d'autres centres de soins à Winnipeg, Toronto, Ottawa, Québec, le Canada atlantique et Calgary, et Anciens Combattants Canada sera là pour appuyer le réaménagement de Mewburn ici à Edmonton. Nous trouvons que c'est de l'argent très bien dépensé.

De plus, nous avons conclu un partenariat avec le Conseil canadien d'agrément des services de santé dans le but d'établir un programme national amélioré d'agrément des services de santé. Par accords contractuels, le Conseil a accepté d'intégrer 10 normes de résultats de soins – allant de la sécurité et la sûreté jusqu'à la qualité de la nourriture – dans son processus d'agrément national. Nous parviendrons ainsi à la norme nationale de soins réclamée par les groupes d'anciens combattants.

Cette norme nationale nous aidera, en dernière analyse, à apprendre à répondre aux besoins de santé, de qualité de vie et de soins de longue durée de nos anciens combattants du temps de guerre dont le vieillissement entraîne un ensemble unique de besoins sans cesse changeants.

En passant, je suis très fier de pouvoir vous dire que 93 p. cent de nos lits d'accès prioritaire – c'est-à-dire les lits offerts d'abord aux anciens combattants – sont déjà dans des établissements agréés.

Un autre défi auquel nous faisons face consiste à redresser les griefs qui durent depuis longtemps, notamment ceux de la Seconde Guerre mondiale. Certains groupes ont maintenu qu'ils n'avaient pas été traités équitablement après la guerre en terme d'accès égaux comparativement à d'autres anciens combattants, surtout en ce qui touche les avantages des démobilisations après la guerre. Les cas les plus visibles au cours des dernières années concernent les anciens combattants de marine marchande et les anciens combattants des Premières Nations.

Je ne m'aventurerai pas ici à débattre le pour et le contre du redressement des griefs. Ces questions sont toujours complexes et exigent du temps. En février 2000, le gouvernement a annoncé le versement d'une indemnité financière exempte d'impôt aux anciens combattants de la marine marchande et à leurs conjoints survivants. Plus de 104 millions de dollars sont sortis des goussets et, depuis l'annonce initiale [plus de 8 000] requérants ont eu droit à des paiements, la majorité se situant entre 5 000 $ et 20 000 $. Un grief présenté depuis longtemps a donc maintenant été résolu.

En juin de cette année, j'ai eu le plaisir d'annoncer que le gouvernement donnait suite aux représentations des anciens combattants des Premières Nations au sujet de leurs griefs de traitement discriminatoire après les guerres. Eux aussi ont fait état d'une injustice perçue dans l'accès aux avantages offerts aux anciens combattants, notamment en ce qui a trait aux prêts en vertu de la Loi sur les terres destinées aux anciens combattants et le fait que ces prêts n'étaient pas offerts à ceux qui s'établissaient sur des réserves.

L'annonce que nous avons faite en juin d'une offre de bon gré, en réponse aux délibérations de la table ronde nationale, a été faite pour des raisons humanitaires. Comme leurs homologues de la marine marchande, les anciens combattants admissibles des Premières Nations auront droit à des forfaits jusqu'à un maximum de vingt mille dollars. Le Ministère s'efforce aussi de travailler avec les groupes de Métis et d'Autochtones non inscrits à poursuivre l'examen de leurs préoccupations.

Je devrais souligner qu'Anciens Combattants a toujours adopté la position qu'« un ancien combattant est un ancien combattant est un ancien combattant ». Tout le monde doit être traité équitablement et tous doivent avoir un accès égal à tous les avantages offerts. Je crois que c'est ce que nous avons fait tant pour les anciens combattants de la marine marchande que pour ceux des Premières Nations, sans nuire pour autant aux programmes que nous offrons à tous les anciens combattants.

Mesdames et messieurs, je tiens à conclure mes propos en vous livrant les commentaires exprimés dans un autre message électronique envoyé aux anciens combattants en pèlerinage à Dieppe. Ce message a été envoyé par un jeune homme de 17 ans qui nous dit :

« Je tiens à vous promettre par la présente que, tant que j'aurai en moi un souffle de vie, je n'oublierai pas cette journée. Je n'oublierai pas non plus le sacrifice fait par plusieurs de vos camarades soldats, marins et aviateurs. Ma génération et celles qui viendront après moi vous doivent tellement, messieurs, et je ferai de mon mieux pour faire en sorte que notre dette envers vous ne passe jamais dans l'oubli. Je ne sais comment vous remercier. Vous m'inspirez dans tout ce que je fais. Puis-je devenir un jour la moitié des vaillants hommes que vous êtes. »

Eh bien, les Canadiens n'ont jamais été aussi fiers de vous, « vaillants hommes » et « vaillantes femmes ». La jeunesse canadienne tient à continuer à vous honorer pour vos services et à faire en sorte que vous receviez les meilleurs avantages possibles. De mon côté, à titre de ministre des Anciens Combattants, j'entreprends ce travail avec la résolution absolue de répondre à vos attentes. Je m'engage donc à ce que le Ministère et moi-même fassions de notre mieux pour continuer à travailler avec et pour les anciens combattants du Canada et leurs familles.

Au nom du Gouvernement du Canada, je tiens à dire à chacun et à chacune d'entre vous – merci. Merci pour votre dévouement à la cause de votre pays et de la famille humaine. Le monde est un endroit meilleur et plus sûr grâce à votre service et à vos sacrifices.

Bravo, et bon succès dans vos entreprises.

Merci.

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