Anciens Combattants Canada

Anciens Combattants Canada
Accueil Ministère Renseignements relatifs au Ministère La salle de presse Allocution

Notes pour une allocution de

L'honorable

Fred J. Mifflin

Ministre des Anciens Combattants

Réception au quartier général du SHAPE

Pèlerinage marquant le 80e anniversaire de la fin de la Première G
11/11/1998

Comparer au discours prononcé
Comparer au discours prononcé

Je voudrais tout d'abord remercier nos hôtes pour l'accueil chaleureux et pour toute l'attention qu'ils nous ont accordée. Les deux jours que nous venons de passer en Belgique ont provoqué en nous une grande émotion. Et pour finir, notre voyage à Mons vient renforcer les liens très particuliers qu'entretiennent nos deux pays depuis des années.

Au cours des dix derniers jours, nous nous sommes recueillis devant des monuments commémoratifs et dans des cimetières un peu partout en France et en Belgique, ce qui a permis aux anciens combattants de notre groupe de dire adieux à leurs camarades, et aux jeunes qui nous accompagnent de prendre connaissance de leur histoire. Ce que ces derniers ont vu et entendu ici, ils pourront le transmettre à leurs amis et à leurs familles.

Faits de pierre et de mortier, les monuments commémoratifs résistent à l'usure du temps, et ce, de génération en génération. Nous espérons que les passants qui les verront s'arrêteront et sauront que les Canadiens sont venus ici il y longtemps pour faire quelque chose de spécial.

Un autre aspect tout aussi important du voyage a été de rencontrer des citoyens belges dont les grands-parents et les arrière-grands-parents ont combattu et ont beaucoup souffert pendant la Grande Guerre.

Des années plus tard, Winston Churchill décrit les conséquences de cette guerre de la façon suivante :

Trop de sang a été versé, trop d'essence de vie a été dissipée. Dans tous les foyers, il y avait des places vides... il reste cependant la satisfaction de la sécurité garantie, de la paix rétablie, de l'honneur préservé, ... du retour des soldats. Ce n'est là que le contexte et avec ces satisfactions se mêle la douleur de l'absence éternelle de ceux qui ne reviendront jamais.

Quatre-vingts ans se sont écoulés depuis que les canons de la Première Guerre mondiale se sont tus, mais il n'en demeure pas moins que l'absence de ceux qui ne sont jamais rentrés chez eux continue de nous être douloureuse. Seul le souvenir de leurs vies et de leurs exploits nous permettra d'atténuer cette douleur. C'est justement ce que nous nous engageons à faire, comme vous d'ailleurs.

Encore une fois, au nom de toute la délégation, je vous remercie sincèrement pour l'accueil chaleureux dans votre belle ville. Grâce à vous, nous nous souviendrons de ce jour pendant de nombreuses années, en attendant une prochaine rencontre.

- 30 -