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Notes pour une allocution deL'honorable
Greg ThompsonMinistre des Anciens Combattants
Cérémonie à la chandelle de la rive nordNorth Vancouver, Colombie-Britannique Comparer au discours prononcé
Bonsoir distingués anciens combattants, prestigieux invités, Mesdames, Messieurs et tous les jeunes qui sont parmi nous ce soir. Je suis très heureux de me trouver en votre compagnie ici à North Vancouver, en Colombie-Britannique, dans ce magnifique décor où nous rendons hommage à nos anciens combattants. De plus, ce décor se prête parfaitement à ma première cérémonie à la chandelle en « sol canadien »– car cette tradition canadienne a débuté ici même, à North Vancouver. Huit ans plus tard, la cérémonie à la chandelle de la Rive Nord demeure l'une des plus grandes cérémonies du genre au Canada, et votre comité mérite nos félicitations pour avoir organisé un hommage aussi émouvant à nos anciens combattants. Vous avez littéralement repris le flambeau que nous ont transmis nos anciens combattants. Le flambeau du Souvenir. Et je crois qu'il n'existe pas de meilleure façon de démontrer que nous n'oublierons jamais nos anciens combattants qu'en allumant une chandelle en leur honneur. C'est un geste hautement symbolique qui met en évidence la flamme de la liberté - une flamme qu'il nous incombe de nourrir, d'entretenir. Non seulement aujourd'hui. Non seulement dans le moment présent, mais une flamme que nous devons nourrir et dont nous devons préserver l'éclat pour les générations à venir. Nous ne devons jamais oublier cette responsabilité - même lorsque le temps qui passe tente de nous faire oublier le passé. Comme vous le savez, le Canada a « atteint l'âge de maturité » pendant la Première Guerre mondiale. Notre identité nationale s'est forgée grâce aux efforts d'une génération extraordinairement courageuse, une génération aujourd'hui pratiquement éteinte. En fait, des centaines de milliers d'hommes ont servi sous les drapeaux à cette époque et, de tous ceux qui ont participé à cette guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres, seuls trois anciens combattants vivent encore aujourd'hui. Il y a tout juste quelques heures, à Spokane, dans l'État de Washington, j'ai eu l'immense privilège de rencontrer un de ces soldats canadiens de la Première Guerre mondiale. Le caporal suppléant John Babcock est un homme remarquable comme on en rencontre peu dans sa vie. À 106 ans, il vit toujours dans sa maison. Et il défend toujours les valeurs chères aux Canadiens : liberté, démocratie et primauté du droit. Ce sont ces mêmes idéaux que nos anciens combattants ont défendus pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée. Et ce sont ces idéaux que nos soldats continuent de faire valoir et de défendre de nos jours. La liberté dont jouissent les Canadiens et les Canadiennes n'est pas gratuite. La cérémonie d'aujourd'hui a justement pour but de nous rappeler le prix élevé que les anciens combattants et leurs familles ont payé pour notre liberté. Nous devons aux hommes et aux femmes qui ont servi le pays - et qui continuent de le faire - notre plus profonde gratitude. Et votre présence ici ce soir témoigne de votre soutien envers eux. Vous êtes la preuve qu'en tant que citoyens et citoyennes du Canada, nous sommes tout aussi dévoués envers nos hommes et femmes en uniforme que ces derniers le sont envers le pays et envers, nous, leurs compatriotes. Malheureusement, nous constatons - comme nous l'avons constaté dans le passé - le coût dramatiquement élevé que nous devons parfois payer pour protéger notre mode de vie, un coût que de braves soldats canadiens déployés en Afghanistan paient parfois de leur vie. Nous nous consolons cependant en sachant que leur sacrifice n'est pas inutile. Et qu'il ne sera pas inutile. Comme l'a affirmé le premier ministre Stephen Harper, les Canadiens ne fuient pas au premier signe de difficultés. Nous continuons plutôt de nous battre en faisant preuve d'un courage que les timorés et nos amis des beaux jours ne pourront jamais comprendre. Thomas Paine a parfaitement saisi ce point dans un texte qu'il a écrit en 1776, à l'époque de la Révolution américaine. Voici ce qu'il a écrit : « Nous vivons une époque éprouvante. Le soldat de fortune et le patriote de salon font défection en temps de crise, mais ceux qui restent méritent notre amour et nos remerciements ». C'est pour cette raison que nous sommes ici ce soir. Pour rendre hommage à nos soldats - ceux d'hier et ceux d'aujourd'hui - et pour reconnaître leur contribution, leurs exploits et leurs sacrifices parfois ultimes. Ces soldats ne se sont pas soustraits à leur devoir envers leur pays. Ils ne font pas défection. Et nous ne le ferons pas non plus. C'est donc avec une immense fierté que je participe à cette soirée spéciale. Depuis huit ans, vous portez le flambeau du Souvenir de la manière la plus apparente. Vous entretenez la noble tradition de nos anciens combattants, et vous rendez hommage à leur histoire. À votre histoire. À l'histoire du Canada. En ma qualité de ministre des Anciens Combattants, je vous remercie de vous rappeler notre dette inestimable à leur égard. Et je vous remercie de m'avoir invité à partager une chandelle, une chandelle dont la flamme éclaire notre passé et guide notre avenir. Une chandelle qui symbolise notre engagement à l'égard du souvenir. Merci. Thank you. - 30 -
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