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Notes pour une allocution deL'honorable
Greg ThompsonMinistre des Anciens Combattants
À l’occasion du déjeuner de remerciements aux anciens combattantsBrantford, Ontario Comparer au discours prononcé
Merci Dave et bonjour tout le monde. Distingués anciens combattants, invités spéciaux, mesdames et messieurs, C'est un honneur d'être en votre présence ici même à Brantford. Il s'agit de ma première visite à Brantford et j'avoue être impressionné. Impressionné par le charme et par les gens. Vous êtes des hôtes formidables. Avant de poursuivre, je tiens à féliciter les membres du Comité organisateur du déjeuner de remerciements aux anciens combattants pour leur détermination à vouloir honorer nos anciens combattants. Je veux également remercier votre député, M. Lloyd St-Amant, de s'intéresser autant aux anciens combattants et de m'avoir invité personnellement à venir aujourd'hui. En organisant ce déjeuner chaque année, vous montrez vos vrais sentiments à l'endroit de nos hommes et de nos femmes en uniforme. On m'a dit que c'est votre 9e déjeuner annuel organisé en l'honneur de nos anciens combattants canadiens; on m'a aussi dit que, d'année en année, il remporte davantage de succès. Félicitations! Un tel succès en dit long sur vous et sur les gens de votre collectivité. Ce genre de déjeuner tombe bien, car ceux et celles d'entre nous qui n'avons jamais servi et qui n'avons jamais revêtu l'uniforme, avons une dette énorme à l'endroit de nos anciens combattants. En d'autres mots, nous devons aux anciens combattants notre pays et notre mode de vie. Nos hommes et nos femmes en uniforme défendent les valeurs que nous chérissons tant au Canada : la liberté, la démocratie et la primauté du droit. C'est exactement ce que le ministre Stephen Harper voulait dire il y a quelques semaines quand il a mentionné, en parlant de nos hommes et de nos femmes en uniforme, que le service militaire est la carrière la plus noble du service public. Notre pays ne serait pas devenu ce qu'il est aujourd'hui sans nos soldats, nos marins, nos aviateurs et nos marins marchands. En tant que députés, Llyod et moi le voyons tous les jours à la Chambre des communes. Nous sommes les bénéficiaires directs de leurs grands sacrifices et de leurs réalisations – de vos grands sacrifices et de vos réalisations. C'est donc animé d'un sentiment d'humilité et de fierté que je me joins à vous aujourd'hui. Vous avez forgé l'identité de notre pays sur les champs de bataille loin d'ici. Au cours des deux guerres mondiales, de la guerre de Corée, d'opérations militaires et de missions de maintien de la paix partout dans le monde, nos militaires ont été une source de fierté pour le Canada. Et nous sommes fiers de vous. Nous nous entendons tous pour dire que les anciens combattants sont une rare force unificatrice. Peu importe notre allégeance politique ou nos origines, je crois que nous conviendrons tous que nos militaires sont les meilleurs au monde. Ils sont les mieux formés, les plus professionnels et les plus disciplinés. Et ils se sont toujours engagés à fond dans leur mission. Et ils le font encore aujourd'hui en servant dans des pays éloignés, dans des endroits en conflit, comme en Afghanistan. Cette réalité des temps modernes nous fait vraiment comprendre une vérité fondamentale : que la liberté a un prix. Elle n'a jamais été gratuite. Les libertés que nous prenons souvent pour acquises, notre pays les a chèrement payées. Nos familles et nous tous ici. Nous avons perdu beaucoup trop d'excellents jeunes hommes et femmes. Comme l'a écrit notre célèbre poète de guerre John McCrae, en chaque soldat tombé au combat, nous avons perdu un Canadien qui songeait « à ses parents, à ses amis ». Nous le savons, vous autant que moi. Et nous le ressentons profondément, dans nos cœurs. Nous sommes conscients que ce grand pays dont nous avons hérité a été bâti par des hommes et des femmes ordinaires qui ont réalisé des exploits extraordinaires. Ne l'oublions jamais. Et nous nous devons de le faire savoir aux générations futures. C'est ce même flambeau du Souvenir que nous brandirons bien haut demain à l'inauguration officielle de la Semaine des anciens combattants. Le thème de cette année Partageons l'histoire ne saurait mieux tomber. Non seulement nous encourageons les anciens combattants à raconter leurs histoires, mais nous demandons aux Canadiens et Canadiennes de partout au pays à prendre le temps de les écouter. Comme vous le savez, il y a beaucoup d'histoires à raconter, et il y en a bien d'autres qui nous sont inconnues – une pour chacun de nos distingués anciens combattants. J'aimerais vous en raconter une. Je l'ai racontée pour la première fois jeudi dernier quand j'ai pris à parole à la Chambre des communes. Je me dois de vous la répéter. L'été dernier, alors que je me trouvais sur les côtes de Normandie en compagnie de mon fils aîné, celui-ci m'a raconté l'expérience de son grand-père – mon beau-père – lors du débarquement du jour J, il y a environ 50 ans. Laissez-moi vous dire que je l'écoutais avec fascination. J'étais curieux de connaître les détails dont mon beau-père avait rarement parlé. Qu'avait-il fait au juste ce matin de juin pendant le débarquement et comment avait-il réussi à survivre les ravages de cette violente bataille. À la fin du récit, j'ai demandé à mon fils pourquoi je ne connaissais pas cette histoire. « Pourquoi ton grand-père ne m'en a-t-il jamais parlé? Mon fils me regarda tout simplement et me dit : « Parce que tu ne le lui as jamais demandé. » Je peux aujourd'hui vous dire que je sais maintenant qu'il est temps de le demander. Il est temps d'écouter et d'apprendre de soldats comme Harold Roderick, d'anciens combattants comme vous. Et aujourd'hui, voici une occasion rêvée pour vous dire merci. Nous nous souviendrons. Merci. Thank you. - 30 -
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