Notes pour une allocution de

Fred J. Mifflin

Dîner à l'Hôtel Mercure, Lille, à 17 h 30

Distingués Anciens combattants et Invités, Mesdames et Messieurs,

La journée a été longue, et nous méritons bien de passer une soirée dans une atmosphère un peu plus détendue. Vous savez, c'est souvent lorsque des cérémonies empreintes de vives émotions sont terminées que l'on en ressent toute la portée.

Nous avons eu le privilège de visiter des monuments commémoratifs - celui de Beaumont-Hamel, hier, et de Vimy, aujourd'hui. Je dis privilège, non seulement en raison du caractère spécial des cérémonies de cette année, mais aussi parce que peu de Canadiens ont la chance de s'y rendre en personne. C'est vraiment lorsqu'on se trouve sur ces sites que l'on peut saisir l'ampleur du sacrifice qui fut consenti par ces jeunes hommes, il y a si longtemps. Et croyez-moi mes amis, vous vous souviendrez longtemps de ce que vous avez vu et entendu cette semaine.

Demain, nous vivrons une toute autre expérience. Nous conduirons à leur dernier repos trois jeunes aviateurs qui sont morts il y a 53 ans, au service de leur pays. Je suis heureux que des membres de leurs familles puissent assister avec nous à cette cérémonie solennelle.

Nos journées sont tellement remplies que je n'ai pas eu la chance de parler à tout le monde individuellement. J'aimerais quand même dire aux anciens combattants et aux membres des familles de ces aviateurs que je suis très heureux qu'ils puissent vivre ce pèlerinage avec nous. Vous êtes ce lien spécial avec le passé, un passé que jamais nous n'oublierons. Et j'espère que vous sentez comme nous toute la dimension de notre voyage.

Bon, j'ai assez parlé. Nous avons des tâches importantes à accomplir demain. Profitons donc de la soirée pour nous détendre.

À demain matin pour notre voyage en Belgique.