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Aire marine nationale de conservation du lac Supérieur - Document d’information

25 octobre 2007
Ottawa (Ontario)

À la suite de consultations exhaustives tenues avec les communautés de la rive nord, les Premières nations, les utilisateurs de ressources et les intervenants, il en est ressorti un vaste appui en faveur de l’établissement d’une aire marine nationale de conservation (AMNC) au lac Supérieur. L’aire proposée s’étend du cap Thunder situé à la pointe du parc provincial Sleeping Giant à l’ouest jusqu’à la pointe Bottle à l’est de la baie Terrace et s’arrête au sud à la frontière canado-américaine. L’aire inclut les eaux de la baie Black et de la baie Nipigon, et comprend 10 000 kilomètres carrés de rivage et d’eaux surjacentes ainsi que des îles, des haut-fonds et des terres côtières.

Les aires marines nationales de conservation font partie de la famille des aires protégées de Parcs Canada. Il s’agit de zones protégées et de zones à utilisation multiple faisant l’objet d’une gestion coopérative où des activités telles que la pêche commerciale et le transport de marchandises se poursuivent. Les rejets, l’exploitation minière ainsi que l’exploration et l’extraction d’hydrocarbures sont interdits dans les AMNC.

En plus de protéger des exemples représentatifs de chacune des régions marines naturelles du Canada, les AMNC offrent l’occasion de mieux connaître ces lieux exceptionnels et la culture des gens qui y vivent et d’en faire l’expérience. Les aires marines nationales de conservation constituent notre héritage pour les futures générations.

HISTORIQUE

Un comité régional composé d’intervenants de l’aire d’étude a été formé en 1998 dans le but d’explorer le bien-fondé d’une AMNC et de présenter un rapport sur sa faisabilité. Le Comité était composé de représentants des huit communautés de la rive nord, de plaisanciers, de pêcheurs commerciaux, de prospecteurs et de promoteurs miniers, d’un membre de la communauté des Premières nations et d’un représentant d’un organisme environnemental. Après trois ans de consultations exhaustives avec les intervenants du lac Supérieur, le Comité régional a recommandé que les gouvernements fédéral et provincial aillent de l’avant avec la désignation de l’aire. Le Comité a également soumis des recommandations pour la gestion future de l’aire dans le but d’offrir une orientation aux gouvernements pendant les négociations sur l’entente d’établissement de l’aire.

En 2001, un comité indépendant a examiné le travail du Comité régional, a approuvé la recommandation visant à procéder à la désignation d’une AMNC et a formulé des recommandations supplémentaires. Cet examen a pavé la voie pour le début des négociations. À partir de ce que Parcs Canada a appris pendant le processus d’étude sur la faisabilité, il a élaboré sa vision de l’AMNC. En 2002, cette vision a été présentée au public et a reçu un appui massif.

LE LAC SUPÉRIEUR ET SA RIVE NORD

Le lac Supérieur est le plus grand lac d’eau douce au monde. Il contient à peu près 10 pour cent de l’eau douce de la planète. Le rivage de cette aire marine nationale de conservation (AMNC) expose la géologie régionale, laissant voir ses origines volcaniques et des traces de l’écrasement d’un météorite. On y trouve aussi des fossiles qui montrent les débuts de la vie sur Terre, il y a quelque 2,1 milliards d’années. Ces vestiges de formes de vie primitives sont importants, aidant les scientifiques du monde entier à comprendre les processus qui constituent l’évolution.

Le bassin du lac a été creusé par des glaciers, comme en témoignent les stries, érodées par l’eau, que présentent ses roches. Des plages surélevées montrent où se trouvait autrefois le rivage, qui a pris de l’altitude par rapport au niveau actuel du lac lorsque s’est retiré le glacier d’un mille d’épaisseur qui recouvrait la majeure partie de l’Amérique du Nord. Un pourcentage élevé de la flore témoigne du dur climat postglaciaire : on y a recensé 25 espèces plus souvent associés à des écosystèmes arctiques ou alpins.

Les eaux limpides du lac sont l’habitat de plus de 70 espèces de poissons, notamment le cisco, le doré jaune, la perchaude, le grand corégone, le touladi et l’omble de fontaine. S’y nourrissent goélands à bec cerclé, cormorans, grands hérons et pélicans d’Amérique. Fin printemps et début été, les îles du lac servent à la reproduction de toutes ces espèces, sauf la dernière.

La présence de l’homme dans la région remonte à 5000 ans au moins. On y trouve des mémentos d’événements préeuropéens, soit des peintures sur des parois rocheuses voisines du lac Supérieur et, sur les plages surélevées des environs, de nombreuses structures rocailleuses appelées « fosses de Pukaskwa ». Les premiers explorateurs européens crurent que cette énorme mer intérieure constituait un passage vers l’ouest - c’est à dire vers l’Orient. Puis, la traite des fourrures a développé l’économie du pays naissant et établi les conditions de départ de l’industrie moderne du transport par navire sur les Grands Lacs.

Il existe peut-être 50 épaves de navires dans l’AMNC proposée. Jacques Cousteau a caractérisé l’une d’elles comme la plus belle épave au monde - celle du yacht à vapeur de luxe, Gunilda, qui repose par 75 mètres de fond. En 1911, il s’est échoué avant de couler, après que son propriétaire, un millionnaire, ait refusé de payer le droit de pilotage qui aurait garanti l’accès au mouillage sûr de Rossport.

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