COMMUNIQUÉSLe 26 septembre 1997 Nº 155 LE MINISTRE AXWORTHY ACCEPTE LE TRAITÉ SUR LES MINES TERRESTRES DE LA NORVÈGE Le ministre des Affaires étrangères, M. Lloyd Axworthy, a accepté officiellement aujourd'hui des mains de son homologue norvégien, M. Bjoern Tore Godal, la « Convention sur l'interdiction de l'emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction ». La remise a eu lieu à New York, où les deux ministres participent à la 52e Session de l'Assemblée générale des Nations unies. Ont également assisté à la cérémonie le secrétaire général des Nations unies, M. Kofi Annan, le président du Comité international de la Croix-Rouge, M. Cornelio Sommaruga, ce dernier grâce à une liaison vidéo depuis Genève, et le directeur de programme pour la Campagne internationale contre les mines terrestres, M. Stephen Goose. « Je suis enchanté d'accepter ce traité des mains de M. Tore Godal aujourd'hui. Je tiens à souligner le travail extraordinaire que lui-même et le gouvernement norvégien ont accompli dans l'organisation de la conférence qui a mené à la conclusion de cet instrument historique. En moins de 12 mois, la communauté internationale a mené à terme une entreprise sans précédent, c'est-à-dire donner corps à la notion d'un traité interdisant les mines antipersonnel. Pour la majorité des nations du monde, l'heure était venue d'éliminer une fois pour toutes ces armes aveugles. Notre prochain objectif sera de veiller à ce que le nom des pays présents à Oslo, et celui de nombreux autres encore, soient inscrits à jamais sur ce document », a déclaré M. Axworthy. En octobre dernier, M. Axworthy engageait la communauté internationale à mettre au point un traité d'interdiction des mines antipersonnel qui serait ouvert à la signature avant décembre 1997. Depuis ce moment, une large coalition internationale composée, entre autres, de gouvernements et d'organisations non gouvernementales a déployé une intense activité pour atteindre cet objectif. Il y a notamment eu une série de rencontres régionales sur tous les continents, ainsi que des conférences internationales à Vienne, à Bruxelles et, tout dernièrement, à Oslo, dans le but d'affermir les gouvernements dans leur résolution et de négocier le libellé du traité. Le texte final a été négocié et adopté à Oslo par près d'une centaine de pays pendant les trois premières semaines de septembre. Le traité sera ouvert à la signature à l'occasion d'une conférence qui se tiendra à Ottawa du 2 au 4 décembre. Une centaine de pays devraient y participer et signer le traité. La Conférence d'Ottawa servira aussi de plate-forme à partir de laquelle M. Axworthy entend lancer la phase suivante de l'exercice, le « second processus d'Ottawa », qui consistera en un programme d'action international en vue de l'universalisation du traité et de la mise sur pied de nouveaux programmes internationaux substantiels de déminage et d'aide aux victimes. - 30 - Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec : Le Service des relations avec les médias Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (613) 995-1874 Ce document se trouve également au site Internet du Ministère : http://www.dfait-maeci.gc.ca Pour obtenir le texte intégral du traité, téléphoner au numéro ci-dessus, ou consulter le site http://www.vvaf.org |