COMMUNIQUÉSLe 9 octobre 1997 No 160 LE CANADA EST LE MEILLEUR ENDROIT POUR LES INVESTISSEURS COMPARATIVEMENT AUX ÉTATS-UNIS ET À L'EUROPE, CONCLUT UNE ÉTUDE Aujourd'hui, le ministre du Commerce international, M. Sergio Marchi, a pris connaissance avec satisfaction d'une étude réalisée par une entreprise indépendante et qui conclut que les frais d'établissement globaux à engager pour les entreprises sont plus faibles au Canada qu'aux États-Unis et que dans cinq des principaux pays d'Europe. L'étude a aussi établi que le Canada affichait les frais d'établissement les plus faibles dans chacune des huit industries manufacturières importantes examinées et que 14 des 17 villes canadiennes visées dominaient aussi le classement. En outre, les frais d'établissement étaient plus faibles dans chacune des villes canadiennes que dans n'importe laquelle des villes américaines étudiées. « Ces résultats montrent clairement qu'en fonction du coût, le Canada est l'endroit numéro un pour les investisseurs comparativement aux États-Unis et à l'Europe, a dit M. Marchi. C'est une nouvelle importante pour les investisseurs qui recherchent un endroit concurrentiel et à faible coût. La nouvelle est aussi importante pour tous les Canadiens, parce qu'on estime que chaque milliard de dollars en nouveaux investissements créera 45 000 emplois sur cinq ans. » La faiblesse des coûts de démarrage, des coûts des services de télécommunications et des taux d'intérêt ainsi que le fardeau fiscal global le plus bas des sept pays donnent au Canada un avantage coût de 5,4 p. 100 sur les États-Unis. L'avantage coût du Canada varie de 1,8 p. 100 sur la Suède, qui vient au deuxième rang, à 11,8 p. 100 sur l'Allemagne, qui vient au septième rang. « Les Canadiens doivent maintenant s'employer activement à créer une image de marque qui symbolise la qualité et les faibles coûts, a ajouté le ministre. Nous avons ici un message puissant à transmettre sur l'attrait du Canada comme tremplin le plus concurrentiel au plan des coûts pour desservir le marché de l'ALENA [Accord de libre-échange nord-américain]. J'espère que tous les dirigeants politiques et chefs d'entreprise canadiens livreront ce message au Canada et à l'étranger. » L'étude, Le choix concurrentiel : une comparaison des coûts des entreprises au Canada, en Europe et aux États-Unis, a été réalisée par KPMG, une société d'experts-conseils internationale. Elle compare les éléments de coût dont les entreprises tiennent compte pour décider où s'installer et où fonctionner dans une région donnée. Les coûts sont comparés sur une période allant du démarrage jusqu'à la dixième année d'exploitation. Quarante-deux villes sont visées -- 27 en Amérique du Nord et 15 en Europe. Les industries manufacturières examinées étaient les suivantes : électronique, transformation des aliments, instruments médicaux, métallurgie, produits pharmaceutiques, matières plastiques, logiciels et matériel de télécommunications. Elles ont été choisies parce qu'elles constituent un mélange d'industries traditionnelles à forte intensité de capital (comme la métallurgie) et d'industries spécialisées à forte intensité de main-d'oeuvre (comme la production de logiciels). Voici les autres principaux résultats concernant le Canada. Les villes canadiennes dominent la liste des villes qui, du point de vue des coûts, sont les centres les plus concurrentiels à partir d'où desservir le marché de l'ALENA. Comparativement aux États-Unis, le Canada a des frais d'établissement inférieurs d'environ un million de dollars par an pour une entreprise moyenne d'à peu près 100 employés et ayant un chiffre d'affaires de 10 millions de dollars. L'avantage coût du Canada sur certains des autres pays étudiés est encore plus marqué. Le taux d'imposition réel sur les bénéfices des sociétés au Canada -- en comprenant l'impôt fédéral, l'impôt provincial et les taxes municipales -- est parmi les plus bas des sept pays. Les stimulants qu'offre le Canada pour la recherche et le développement lui donnent un puissant avantage concurrentiel dans le secteur des industries du savoir. L'étude de KPMG donne encore plus de force aux nombreuses prévisions positives des organisations internationales sur le Canada. Il y a à peine un mois, par exemple, le Fonds monétaire international (FMI) a prédit que le Canada dominerait le monde industriel pour ce qui est de la croissance économique cette année et l'année prochaine. L'étude complète aussi les initiatives fédérales destinées à accroître l'investissement au Canada et appuie le travail fait par le gouvernement fédéral pour faire valoir les avantages à investir au Canada comme endroit servant de tremplin pour desservir le marché de l'ALENA. Ce travail consiste notamment à diffuser ce message positif à l'étranger; à accorder une attention particulière aux secteurs industriels jugés prioritaires; à aider les petites et moyennes entreprises à progresser au moyen de partenariats d'investissement et en favorisant leur accès au capital de risque; et à forger de nouvelles alliances entre les trois ordres de gouvernement et le secteur privé. On peut obtenir un sommaire de l'étude sur le site web de KPMG au www.kpmg.ca. Pour l'étude au complet, veuillez communiquer avec l'éditeur, Prospectus Inc., à Ottawa, en composant le (613) 231-2727 ou le 1-800-575-1146. - 30 - Les représentants des médias peuvent s'adresser au : Bureau des relations avec les médias Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (613) 995-1874 Document d'informationLe choix concurrentiel : une comparaison des coûts des entreprises au Canada, en Europe et aux États-Unis L'étude internationale de KPMG sur les frais d'établissement remet en question plusieurs hypothèses sur les frais d'établissement dans différents pays. Par exemple, les frais d'établissement sont beaucoup plus bas au Canada qu'aux États-Unis et sont plus bas dans toutes les villes canadiennes visées que dans toutes les villes américaines visées. L'étude a coté rigoureusement 42 villes au Canada, en France, en Allemagne, en Italie, en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis en fonction des mêmes facteurs et pour huit secteurs industriels -- comparaison que beaucoup de petites et moyennes entreprises n'ont pas les moyens de faire. L'étude vise à aider les dirigeants d'entreprise qui songent à établir une nouvelle installation en Amérique du Nord ou en Europe à repérer les endroits qui méritent plus ample considération. Quoiqu'une décision finale en matière d'investissement doive aussi tenir compte de facteurs autres que les coûts -- par exemple de la disponibilité de la main-d'oeuvre, de la qualité de vie, de l'éducation et des soins médicaux -- les frais d'établissement restent le principal facteur d'une décision d'investissement Le modèle Les auteurs, Stuart MacKay et Glenn Mair, de KPMG, ont recueilli des données pour toutes les industries à chacun des endroits (voir figure). KPMG a élaboré un scénario d'affaires commun pour les huit industries : chaque installation vend pour plus de 10 millions de dollars US et compte au moins 100 employés. L'analyse porte sur les coûts d'établissement d'une installation sur un site de 5 à 10 acres dans des régions suburbaines zonées à concentration industrielle de faible à moyenne. Principaux résultats Des frais d'établissement plus faibles au Canada qu'ailleurs. Pour l'ensemble des huit industries, le Canada est le pays où les frais sont les plus faibles. Par ordre croissant des frais ramenés à un indice (États-Unis = 100), les pays se classent comme suit : 1. Canada (indice 94,6) 2. Suède (indice 96,3) 3. Royaume-Uni (indice 98,3) 4. États-Unis (indice 100,0) 5. Italie (indice 102,8) 6. France (indice 103,6) 7. Allemagne (indice 107,2). VUE D'ENSEMBLE DE L'ÉTUDE Industries manufacturières examinées
Villes Canada
* Incluse dans la comparaison internationale. Facteurs coût sensibles à l'endroit étudiés
Les éléments de coût varient selon le pays : quelques surprises Les sept pays n'ont pas les mêmes points forts dans les mêmes secteurs de dépenses. 1. C'est aux États-Unis et au Canada que les frais de premier établissement sont les plus faibles. C'est aux États-Unis que le coût des terrains est le plus faible et au Canada que les coûts de construction sont les plus faibles. 2. C'est au Royaume-Uni, suivi du Canada, que les coûts de main-d'oeuvre, y compris les salaires et avantages, sont les plus faibles. Les coûts de main-d'oeuvre représentent plus de la moitié du montant des coûts annuels sensibles à l'endroit. Certains programmes sociaux comme l'assurance-maladie semblent être un avantage concurrentiel. 3. C'est au Royaume-Uni et en Allemagne que les coûts de transport vers les marchés nord-américains et européens sont les plus faibles. 4. C'est en Suède, suivie du Canada, que les coûts d'électricité sont les plus faibles. 5. C'est au Canada et aux États-Unis que les coûts des services de télécommunications sont les plus faibles. 6. C'est au Canada que les frais d'intérêt, déterminés par les taux d'intérêt et le montant investi, sont les plus faibles. 7. C'est au Canada et en Suède que le fardeau fiscal des sociétés, défini comme la somme des impôts sur les bénéfices et des taxes foncières, est le plus faible. Les résultats sont pratiquement les mêmes d'une industrie à une autre. À quelques exceptions près, les pays viennent au même rang dans chacune des huit industries. Le Canada se classe toujours premier et la Suède, toujours deuxième, quelle que soit l'industrie considérée. Seule l'importance de l'avantage varie. Par exemple, l'avantage du Canada sur la Suède est inférieur à 2,5 p.100 dans toutes les industries sauf dans celle des logiciels, où les crédits d'impôt à la recherche et au développement donnent au Canada un avantage de plus de 5 p.100. Les résultats varient selon le taux de change. Les résultats obtenus varient selon le taux de change. Par exemple, l'indice coût de 94,6 obtenu pour le Canada et qui donne au Canada un avantage coût global de 5,4 p.100 sur les États-Unis correspond à une valeur du dollar canadien de 0,73 $ US. Pour que cet avantage soit perdu, il faudrait que la valeur du dollar canadien augmente de 14 p.100 et atteigne 0,83 $ US. Autres renseignements KPMG Canada a conçu, élaboré et réalisé l'étude, sous le parrainage de la Banque Royale du Canada, du ministère des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada et d'Hydro Ontario. Prospectus Inc., éditeur du rapport, et KPMG ont également partagé les frais de sa préparation. L'étude actualise et approfondit des études similaires réalisées en 1994, 1995 et 1996. Une étude distincte portant plus précisément sur le Canada atlantique est également disponible. |