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Numéro 76
11 octobre 2007


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La cote air santé

Cote air santé. Image : © Environnement Canada, 2007.
Cote air santé. Image : © Environnement Canada, 2007. -- Cliquez pour agrandir

Bien que l'automne soit arrivé, la piètre qualité de l'air normalement liée aux journées de smog de l'été devrait encore préoccuper les Canadiens et les Canadiennes. La pollution atmosphérique extérieure est l'un des 12 facteurs de décès dans les grandes villes canadiennes. La pollution atmosphérique, même à de bas niveaux, peut contribuer à divers effets négatifs sur la santé, dont les décès prématurés, l'asthme, la toux et l'irritation des yeux. Alors que les personnes en parfaite santé devraient être conscientes de l'augmentation des polluants atmosphériques, les enfants, les aînés et les personnes qui souffrent de problèmes respiratoires devraient eux aussi prendre des précautions supplémentaires du fait qu'ils sont particulièrement vulnérables.

Pour accroître la sensibilisation du public à la piètre qualité de l'air et aux questions de santé connexes, Environnement Canada et Santé Canada (SCan), en partenariat avec les provinces, les autorités en matière de santé publique et les organisations non gouvernementales (ONG) de la santé et de l'environnement, ont créé la première cote air santé (CAS) nationale au monde que les villes canadiennes utiliseront partout au pays au cours des quatre prochaines années. Lancée à titre d'initiative nationale en juillet, à Toronto, la CAS constitue une amélioration de l'Indice de la qualité de l'air (IQA) en étant axée davantage sur la santé pour présenter les renseignements sur la qualité de l'air aux Canadiens et aux Canadiennes. Le gouvernement fédéral a créé un fonds de 30 M$ pour favoriser sa mise en oeuvre partout au Canada.

En quoi la cote est-elle différente?

La CAS est un outil Web conçu pour mieux faire comprendre les impacts de la pollution sur la santé humaine. L'indice tient compte du fait que la pollution atmosphérique peut avoir des effets négatifs sur la santé à des concentrations beaucoup plus faibles que par le passé. Il a aussi été conçu pour être plus représentatif de l'air pollué que nous respirons.

Alors que l'IQA a été conçu pour établir la qualité de l'air en fonction de la concentration d'un polluant atmosphérique précis, la CAS reflète avec plus d'exactitude le risque pour la santé que représente la « soupe » de polluants atmosphériques que nous respirons. Cette amélioration signifie que la cote de la qualité de l'air n'est pas déterminée uniquement en fonction du polluant le plus nocif, car elle tient compte de l'impact combiné de l'ozone troposphérique, des matières particulaires et du dioxyde d'azote, des polluants communs bien connus pour avoir des effets nocifs sur la santé humaine. Cette approche permet d'effectuer une lecture plus complète et plus exacte du risque pour la santé émanant de l'air que nous respirons.

Surveillance de la qualité de l'air en temps réel au Canada (combinaison des sites RCSAP et RNSPA).  Image : © Environnement Canada, 2005.
Surveillance de la qualité de l'air en temps réel au Canada (combinaison des sites RCSAP et RNSPA). Image : © Environnement Canada, 2005. -- Cliquez pour agrandir

À titre d'amélioration supplémentaire, la CAS permet d'offrir deux ensembles de messages sur la santé liés à la lecture de l'indice : un conçu pour le grand public et l'autre pour les personnes dites « vulnérables ». Ces populations dites vulnérables incluent les personnes ayant des problèmes respiratoires ou cardiovasculaires, les jeunes enfants, les aînés et les personnes actives à l'extérieur.

De même, la CAS permettra de normaliser la diffusion et l'interprétation des renseignements sur la qualité de l'air afin de créer une image nationale unifiée de cet enjeu environnemental et public en matière de santé.

Le fonctionnement

Le Réseau canadien de surveillance de l'air et des précipitations (RCSAP), un réseau de surveillance non urbain de la qualité de l'air, et d'autres groupes surveillent les nombreux polluants atmosphériques à l'aide d'un grand nombre d'instruments au Centre de recherche atmosphérique.  Photographie : Richard Tanabe © Environnement Canada, 2007.
Le Réseau canadien de surveillance de l'air et des précipitations (RCSAP), un réseau de surveillance non urbain de la qualité de l'air, et d'autres groupes surveillent les nombreux polluants atmosphériques à l'aide d'un grand nombre d'instruments au Centre de recherche atmosphérique. Photographie : Richard Tanabe © Environnement Canada, 2007. -- Cliquez pour agrandir

Les mesures de l'indice des polluants sont recueillies par l'entremise de deux réseaux nationaux de surveillance de l'air, soit le Réseau canadien de surveillance de l'air et des précipitations (RCSAP), pour les régions rurales, géré par Environnement Canada, et le Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (RNSPA), un partenariat entre Environnement Canada et les provinces et les territoires, pour les régions urbaines. Les données saisies sont envoyées au Centre météorologique canadien (CMC) où elles sont utilisées pour établir la CAS des conditions actuelles et créer les prévisions de la CAS pour aujourd'hui et demain.

Les prévisions et les conditions de la CAS en temps réel sont affichées sur une échelle en couleurs de 1 à 10+ et modélisées sur l'indice UV conçu au Canada qui est grandement utilisé. L'échelle est catégorisée de façon à décrire le risque pour la santé lié à la lecture numérique de la qualité de l'air : de 1 à 3, faible, de 4 à 6, modéré, de 7 à 10, élevé, supérieur à 10, très élevé. Pour chacune de ces catégories, deux ensembles de messages sur la santé (un pour le grand public et un pour les personnes les plus vulnérables) donnent des conseils pratiques pour aider les personnes à prendre des décisions éclairées à propos de leurs activités extérieures quotidiennes. Par exemple, si la CAS est à 6 (risque modéré), les personnes « vulnérables » peuvent décider de prendre l'autobus, au lieu de marcher au travail.

Faits éclairs

La pollution atmosphérique extérieure est l'un des 12 facteurs de décès dans les grandes villes canadiennes.

L'échelle d'évaluation de la CAS est fondée sur celle utilisée pour l'indice UV conçu au Canada.

La CAS constitue une amélioration de l'indice de la qualité de l'air (IQA) en étant axée davantage sur la santé pour présenter les renseignements sur la qualité de l'air aux Canadiens et aux Canadiennes.

Dans le calcul de la CAS, on tient compte de l'impact combiné des polluants communs bien connus pour avoir des effets nocifs sur la santé humaine. Cette approche permet d'effectuer une lecture plus complète et plus exacte du risque pour la santé émanant de l'air que nous respirons.

La CAS permet d'offrir deux ensembles de messages sur la santé liés à la lecture de l'indice, un conçu pour le grand public et l'autre pour les personnes dites « vulnérables ».

Liens connexes

Site Web national de la CAS

Êtes-vous vulnérable?

Cote air santé (pour Toronto)

Comment puis-je améliorer la qualité de l'air

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Bientôt dans une ville près de chez vous

L'indice en est à ses premières étapes d'introduction par l'intermédiaire d'une série de projets pilotes de mise en oeuvre dans des collectivités choisies. Les leçons tirées seront appliquées lorsque l'indice sera introduit à l'échelle nationale au cours des prochaines années. Actuellement, la CAS est offerte à Toronto et elle devrait l'être plus tard en Colombie-Britannique et dans des collectivités choisies des Maritimes, de l'Ontario et du Québec.

Les conditions CAS actuelles et prévues pour Toronto peuvent être obtenues directement sur le site Web du bureau météorologique d'Environnement Canada. L'indice est aussi affiché par certains réseaux de télévision dans la zone de visualisation de Toronto, par exemple, dans le cadre du programme matinal du réseau météorologique (The Weather Network). D'autres mesures seront prises afin de s'assurer que la mise en oeuvre de l'indice à l'échelle nationale fasse l'objet d'une couverture médiatique adéquate.

À mesure que la capacité des prévisions de la qualité de l'air sera élargie et que les partenaires locaux acquerront la capacité de participer à la mise en oeuvre, la CAS sera introduite à l'échelle nationale au cours des prochains mois et des prochaines années. La liste des nouveaux endroits sera affichée sur le site Web de la CAS à mesure qu'ils disposeront de la CAS. Entre-temps, on pourra toujours consulter les IQA provinciaux existants pour obtenir des renseignements utiles sur la qualité de l'air jusqu'à ce que la mise en place de la CAS soit terminée.

La CAS est le tout dernier outil que le gouvernement du Canada a adopté pour contrer la pollution atmosphérique. La CAS est un indice santé, mais en accroissant la sensibilisation sur le lien qui existe entre la piètre qualité de l'air et les effets nocifs sur la santé, nous ne protégeons pas uniquement notre santé, nous réduisons aussi la pollution de l'air. Vous trouverez des renseignements sur la façon dont vous pouvez améliorer la qualité de l'air, ainsi que de plus amples détails sur la première cote air santé nationale au monde, dans le site Web national sur la CAS.

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