Kiosque
2001
le 28 mai 2001
La valeur ajoutée n'est pas chimère, affirme la Commission Canadienne du Blé
Winnipeg - La CCB rapportait aujourd'hui que la
croissance du secteur de la valeur ajoutée aux produits
à base de blé et d'orge constituait bel et bien une
réussite pour le Canada. Certaines allégations en
circulation ces derniers temps sont entièrement
erronées et ne peuvent demeurer sans qu'on les rectifie.
"Le secteur de la transformation de l'orge et du blé a fait
d'énormes progrès, surtout dans l'Ouest canadien,"
expliquait Jim Thompson, directeur des ventes pour le Canada. "Nous
ne resterons pas sans rien dire pendant que ceux qui veulent nous
critiquer ignorent délibérément les faits en
la matière et ce pour faire avancer leur propre agenda
politique."
Jim Thompson ajoutait que des faits très tangibles apportent
la preuve de cette croissance du secteur de la transformation
(valeur ajoutée) au Canada. Ainsi:
À titre d'exemple de cette réussite du secteur de la
valeur ajoutée au Canada, citons notamment:
- Le taux de transformation par tête d'habitant est plus élevé au Canada qu'aux États Unis et son taux de croissance est supérieur au taux de croissance de sa population, ceci signifiant que la commercialisation des excédents de production réussit malgré une concurrence internationale ardue.
- Durant ces dix dernières années, la mouture de blé et de blé dur canadien a augmenté de 26,4 pour 100, alors qu'elle ne progressait que de 12,3 pour 100 aux États Unis.
- Le Canada exporte désormais plus de produits dérivés de blé et de blé dur aux États Unis qu'il n'en importe.
- Au cours de ces dix dernières années, les exportations de malt ont été multipliées par cinq pour atteindre 710 000 tonnes l'an passé; la capacité de maltage a augmenté de 450 000 tonnes et les exportations d'orge de brasserie en vrac ont augmenté de 27 pour 100. Les deux tiers des infrastructures destinées à conditionner l'orge de brasserie se trouvent dans l'Ouest canadien.
- Depuis 1998, ce sont onze nouvelles installations ou expansions qui ont vu le jour dans le secteur de la transformation d'orge ou de blé. La part la plus importante de cette croissance avait lieu dans l'Ouest canadien.
La tarification du blé et de l'orge aux transformateurs
canadiens repose sur la tarification en vigueur sur l'ensemble du
marché nord-américain, ce qui garantit un pied
d'égalité aux transformateurs canadiens par rapport
à leurs homologues américains. Autrement dit, le
transformateur canadien paie le même prix que si la CCB
n'existait pas. Dans le même temps, le transformateur
canadien bénéficie de nombreux avantages: garantie de
l'approvisionnement, garantie des prix et souplesse
('hedging') ainsi que de toute l'aide technique et
professionnelle de différents experts à la CCB.
La CCB est la plus importante agence de commercialisation d'orge et
de blé au monde qui soit contrôlée par les
producteurs. Avec son siège social à Winnipeg
(Manitoba), la CCB est l'un des plus gros exportateurs au Canada et
celui qui rapatrie au pays le montant de devises
étrangères le plus élevé. Assurant la
commercialisation de l'orge et du blé des Prairies dans plus
de 70 pays aux quatre coins du monde, la CCB restitue tout le
produit des ventes, moins les frais de mise en marché, aux
agriculteurs de l'Ouest canadien.