COMMUNIQUÉSLe 18 juin 1999 (9 h 30 HAE) No 147 LE MINISTRE MARCHI ACCUEILLE AU CANADA SON HOMOLOGUE ITALIEN Le ministre du Commerce international, M. Sergio Marchi, s'est dit heureux aujourd'hui de la visite que le ministre italien du commerce, M. Piero Fassino, effectuera au Canada du 18 au 23 juin. Le ministre Marchi aura avec son homologue italien des entretiens qui donneront suite aux pourparlers commerciaux tenus lors d'un séjour en Italie en mai 1998. M. Fassino amorcera sa visite à Vancouver, pour se rendre ensuite à Montréal, Ottawa et Toronto. « Je suis heureux que M. Fassino ait accepté notre invitation à venir au Canada, a déclaré M. Marchi. Il me fera plaisir de le revoir et de poursuivre l'important travail de promotion du commerce que nous avons entrepris lors de mon séjour en Italie l'an dernier. » Le ministre Fassino sera accompagné d'une délégation de hauts fonctionnaires du domaine commercial et de représentants d'entreprises des secteurs des télécommunications, de l'aérospatiale et autres. Des visites à des entreprises canadiennes de haute technologie bien connues et des rencontres avec diverses associations canado-italiennes de gens d'affaires ont également été prévues au programme. « En formant des alliances avec des firmes italiennes, les entreprises canadiennes auraient d'excellentes chances d'améliorer leur accès aux marchés de l'Italie et de l'Europe au cours des années qui viennent, a ajouté M. Marchi. Les liens culturels profonds qui nous unissent nous procurent de grands avantages et aident à promouvoir les échanges commerciaux et les flux d'investissement entre nos deux pays. » Au cours de son séjour au Canada, M. Fassino rencontrera d'autres ministres fédéraux, dont le vice-premier ministre, M. Herb Gray; le ministre des Affaires étrangères, M. Lloyd Axworthy; le ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux, M. Alfonso Gagliano; le ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, M. Lyle Vanclief; et le ministre des Pêches et des Océans, M. David Anderson. Le vice-premier ministre Gray donnera à Ottawa, en l'honneur du ministre Fassino et de sa délégation, un déjeuner d'affaires consacré au thème de l'agroalimentaire. M. Fassino rencontrera également des représentants des gouvernements de la Colombie-Britannique, du Québec et de l'Ontario. - 30 - Un document d'information sur la politique et les relations commerciales canado-italiennes est joint en annexe. Pour de plus amples renseignements, les représentants des médias sont priés de communiquer avec Leslie Swartman Cabinet du ministre du Commerce international (613) 992-7332 ou avec le Service des relations avec les médias Ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (613) 995-1874 Document d'information LES RELATIONS ÉCONOMIQUES ENTRE LE CANADA ET L'ITALIE Le Canada et l'Italie collaborent étroitement, adoptant généralement des approches semblables au G-7, à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Les ministres se rencontrent régulièrement pour discuter de questions complexes, dont la libéralisation du commerce international. Les échanges commerciaux entre le Canada et l'Italie En 1998, l'Italie est le huitième partenaire commercial en importance et le douzième marché d'exportation pour les produits canadiens. Les exportations canadiennes ont atteint 1,5 milliard de dollars en 1998. L'Italie bénéficie d'une balance favorable, dans une proportion du double au simple, de nos échanges qui se chiffrent annuellement dans les 5 milliards de dollars (1998). Les flux commerciaux entre le Canada et l'Italie sont complémentaires : le Canada fournit des matières semi-transformées aux industries de fabrication italiennes et sert de marché pour leurs produits finis, notamment les produits de consommation. Voici un bref aperçu des données relatives aux principaux secteurs de production en 1998 :
Même à l'intérieur des différents secteurs, cette complémentarité ressort nettement : le Canada fournit souvent la matière première qui sert à fabriquer un produit ensuite exporté par l'Italie. C'est le cas, par exemple, du blé dur canadien employé à la fabrication des pâtes italiennes, des cuirs et peaux canadiens qui entrent dans les chaussures et articles de maroquinerie italiens, du bois canadien qui sert à fabriquer les meubles italiens, de la pâte de bois canadienne dont l'Italie fait des papiers fins, etc. Accès au marché Toutefois, suite à l'élargissement de la zone de libre-échange de l'Union européenne (UE) et aux assouplissements progressifs accordés aux anciens pays membres de l'Association européenne de libre-échange (AELE) et à ceux de l'Europe de l'Est, de nombreux produits canadiens qui bénéficiaient autrefois de marchés relativement sûrs en Italie font désormais face à une concurrence plus vive. D'autres facteurs continuent à freiner, à des degrés divers, la croissance des exportations canadiennes en Italie, à savoir les fluctuations du taux de change, les tarifs douaniers élevés, les barrières commerciales non tarifaires et l'absence de liens organiques entre les entreprises des deux pays. Possibilités de partenariat Très peu d'entreprises canadiennes, en effet, ont des liens organiques avec leurs homologues italiennes. Or, de tels liens sont essentiels à la conclusion d'ententes durables en matière de coopération industrielle, de développement de produits, de partage des marchés, et ainsi de suite. Souvent, c'est là le seul moyen de pénétrer un marché aussi fortement industrialisé que celui de l'Italie. Les entreprises qui ont un partenaire européen ou qui ont une usine en Europe pourront améliorer sensiblement leur pénétration de ce marché dans les années à venir, à mesure que le gouvernement déréglementera, lentement mais sûrement, de larges pans des services de base, conformément aux directives de l'UE. Investissements italiens au Canada De 1988 à 1998, les investissements italiens sont passés de 343 à 672 millions de dollars. Les données officielles les plus récentes (1998) montrent que l'Italie se situe au quatorzième rang parmi les pays étrangers qui investissent au Canada. Ces chiffres sous-estiment toutefois la valeur totale de l'investissement direct italien au Canada car, pour des raisons d'ordre fiscal, de nombreuses entreprises italiennes font transiter leurs capitaux par des sociétés de portefeuille des Pays-Bas, de Suisse, du Luxembourg ou des États-Unis. En 1996, le secteur de la finance et de l'assurance était le principal investisseur direct italien au Canada, avec 140 millions de dollars. Il a été supplanté l'année suivante par l'industrie agroalimentaire, avec 705 millions. Au nombre des entreprises italiennes qui ont investi au Canada, mentionnons notamment Pirelli, Italcementi, Elsag Bailey, Montedison, Mapei, Mondo Rubber et, tout récemment, Parmalat, le géant italien de l'agroalimentaire. Investissements canadiens en Italie Quant aux investissements canadiens en Italie, ils sont passés de 178 à 733 millions de dollars entre 1988 et 1998. En 1998, l'Italie occupait le vingt-cinquième rang parmi les pays destinataires des investissements directs canadiens à l'étranger. Parmi les entreprises canadiennes présentes en Italie, se trouvent notamment Alcan, Dominion Textiles, Moore, Newbridge Networks, Meridian Technologies et Nortel. |