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Aperçu du Smog

À l’origine, le terme « smog », amalgame des termes anglais smoke et fog, désignait un mélange de fumée et de brouillard. Il désigne maintenant une mixture délétère de plusieurs polluants atmosphériques - vapeurs, gaz, particules - qui prend souvent l’aspect d’une brume d’un jaune brunâtre.

Au Canada, le smog affecte la plupart des grands centres urbains, mais, parce qu’il se déplace avec le vent, il peut aussi envelopper des zones peu peuplées.

Les gens âgés, ceux qui ont des problèmes cardiaques ou pulmonaires et les petits enfants y sont particulièrement vulnérables. Même des adultes en santé peuvent être gênés par un smog très dense.

Deux ingrédients principaux du smog sont les particules en suspension dans l’air et l’ozone troposphérique.

Particules en suspension : Il s’agit de poussières ou de minuscules gouttelettes assez petites pour demeurer en suspension dans l’air. Elles donnent au smog sa couleur et peuvent nuire à la visibilité. Selon le type de particules, l’air peut paraître d’un brun jaunâtre ou même blanc.

Les particules assez petites pour être inhalées semblent beaucoup nuire à la santé humaine, en particulier chez ceux qui ont déjà des maladies cardiaques ou pulmonaires. Les particules très fines et ultrafines (moins de 2,5 microns de diamètre) peuvent pénétrer profondément dans les poumons. Elles peuvent aussi demeurer en suspension dans l’air durant des jours, voire des semaines.

Des études récentes ont montré qu’il y a dans chaque grande ville du Canada des concentrations de particules en suspension dangereuses pour la santé.

Ozone troposphérique : L’ozone est un gaz incolore, très irritant, qui se forme lorsque le rayonnement solaire « cuit » la soupe de polluants atmosphériques qui flotte souvent sur les zones urbaines les jours chauds d’été. Deux groupes de polluants communs, les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV) réagissent les uns avec les autres pour produire l’ozone des basses couches de l’atmosphère.

Contrairement à l’ozone qui se forme naturellement dans la stratosphère, l’ozone troposphérique ne protège pas des rayons UV nocifs du soleil; en outre, il ne se déplace pas jusque dans la haute atmosphère.

Plus de la moitié des Canadiens vivent dans des endroits où l’ozone troposphérique peut atteindre des concentrations inacceptables durant les mois d’été. Souvent, les périodes de fortes concentrations durent plusieurs jours et se produisent lorsqu’une masse d’air stagnante emprisonne les polluants au-dessus d’une région.

L’ozone peut irriter le nez et la gorge, provoquer une sensation de gêne respiratoire, faire tousser et donner une respiration sifflante. Au Canada, on a établi un lien entre les niveaux élevés de cette substance et l’augmentation des visites dans les salles d’urgence et des séjours dans les hôpitaux. Il semble aussi que l’ozone augmente la sensibilité des asthmatiques aux allergènes.

En plus de poser des problèmes aux humains, les particules en suspension dans l’air et l’ozone troposphérique dégradent la végétation, réduisent la productivité des cultures et détériorent certaines matières naturelles et synthétiques, peintures et teintures.

Objectifs de qualité de l’air

On mesure les niveaux de smog en fonction d’objectifs de qualité de l’air que les gouvernements fédéral et provinciaux ont établis ensemble. Ces objectifs sont destinés à protéger la santé des humains, des cultures et des forêts en fixant des niveaux cibles pour les principaux polluants atmosphériques.

L’objectif actuel de qualité de l’air à l’égard de l’ozone troposphérique au Canada est de 82 parties par milliard sur une période d’une heure - parmi les plus exigeants du monde. Durant les étés particulièrement chauds, les concentrations d’ozone dans certaines régions de l’Ontario et du Québec ont été de plus du double.

Le Canada réévalue actuellement son objectif pour l’ozone et envisage d’en établir un pour les particules en suspension. Le nouvel objectif tiendrait compte des plus récents résultats de la recherche scientifique, résultats selon lesquels il n’y a pas de niveau « sans risque » d’exposition à l’un ou à l’autre de ces ingrédients du smog.

Régions de pollution par l’ozone

Trois régions du Canada sont particulièrement exposées à la pollution par l’ozone troposphérique.

Couloir Windsor-Québec:
Ce couloir étroit sur la rive nord des lacs Érié et Ontario et le long du fleuve Saint-Laurent subit de fortes concentrations d’ozone plus souvent et pour des périodes plus longues que toute autre région du pays. La plus grande partie du smog est produite localement, mais la pollution atmosphérique en provenance des États-Unis apporte environ 50 % de l’ozone troposphérique.
Vallée inférieure du Fraser:
Cette vallée, qui englobe la ville de Vancouver, est bordée par la chaîne Côtière au nord et la chaîne des Cascades au sud-est. Cette morphologie particulière ainsi que le vent du large qui souffle sur le détroit de Georgia restreignent le mouvement de l’air et contribuent aux problèmes de smog de la région. Ici, 80 % du smog est produit localement. Les véhicules automobiles dans la zone de Vancouver sont la principale source des émissions de NOx et de COV.
Région Sud des Maritimes:
Les zones autour de la baie de Fundy, le sud du Nouveau-Brunswick et certaines parties de la Nouvelle-Écosse au Sud-ouest d’Halifax subissent la pollution atmosphérique en provenance des États-Unis - surtout de la côte est. La pollution transfrontière constitue entre 50 et 90 % du problème de smog de la région.

Quels sont les effets du smog sur notre santé?

Les personnes âgées et celles qui ont des maladies cardiaques ou pulmonaires - asthme, emphysème, bronchite chronique - sont particulièrement vulnérables aux polluants atmosphériques. Les personnes sensibles peuvent développer des symptômes après seulement une à deux heures passées dehors.

Les enfants et les adultes actifs sont aussi plus à risque, parce qu’ils passent beaucoup de temps en plein air. Les enfants sont généralement plus sensibles que leurs aînés, parce qu’ils respirent plus rapidement.

Les études sanitaires ont porté sur deux groupes de particules en suspension dans l’air qui se sont révélées nocives, même dans des concentrations très faibles.

Matières particulaires d’un diamètre inférieur à 10 microns (PM10) : Ces particules, dont le diamètre est le huitième de celui d’un cheveu, se composent surtout de terre, de suie et de poussières provenant des travaux de construction et des routes.

Matières particulaires de diamètre inférieur à 2,5 microns (PM2,5) : Ces particules très fines sont les plus nocives. Elles pénètrent profondément dans les poumons, qu’elles irritent, et elles peuvent exacerber une maladie déjà présente. Elles proviennent surtout de polluants atmosphériques communs, comme le dioxyde de soufre, les NOx et les COV. Dans l’air pollué, des réactions chimiques convertissent ces gaz en particules de sulfate, de nitrate et de composés organiques ou en minuscules gouttelettes d’acide sulfurique ou nitrique.

Selon des études récentes en Ontario et dans 16 villes canadiennes, les admissions à l’hôpital pour des problèmes respiratoires augmentent avec les concentrations de smog, et la pollution atmosphérique pourrait être liée aux décès prématurés pour cause de maladies respiratoires. D’autres études portant sur des animaux ont indiqué que l’exposition à l’ozone diminue la capacité des poumons de se prémunir contre la maladie.

Recherches sur le smog

Environnement Canada collabore avec des organismes fédéraux, provinciaux et municipaux pour mesurer les niveaux de pollution atmosphérique dans l’ensemble du pays. Ces mesures sont nécessaires pour comprendre l’étendue du problème du smog et donner le fondement scientifique à l’intervention en vue de le réduire. En bout de ligne, elles détermineront le succès de l’intervention.

Un réseau de surveillance aide les scientifiques à localiser les sources importantes de smog, à suivre le mouvement de la pollution atmosphérique en provenance des États-Unis et à comprendre la nature du smog dans diverses régions du Canada.

D’autres recherches sont nécessaires pour établir avec précision où la lutte contre le smog sera le plus efficace. Environnement Canada prend l’initiative de la recherche, qui a permis aux scientifiques d’élaborer une méthode pour prévoir les formations de smog épais au-dessus des zones urbaines.

Alertes au smog

Environnement Canada collabore avec des partenaires provinciaux et municipaux pour diffuser aux populations des avertissements lorsque de fortes concentrations de smog sont prévues dans leurs collectivités. Ces avis encouragent les citoyens et les entreprises à agir pour aider à réduire la pollution atmosphérique et ils sensibilisent les gens aux effets du smog sur la santé et sur l’environnement.

Dans le cadre d’un projet pilote à Saint John (Nouveau-Brunswick), on a étudié la faisabilité de diffuser des prévisions quotidiennes de smog, quelque soit la concentration prévue. Cet essai a été très réussi, et Environnement Canada envisage la possibilité de fournir les prévisions à d’autres centres urbains.

Plan fédéral de gestion du smog

Le Plan de gestion des NOx/COV du Canada a été établi en 1990 par les gouvernements fédéral et provinciaux, en consultation avec l’industrie, les groupes d’intérêt public et les écologistes. La première phase comprenait 59 initiatives que le gouvernement fédéral devait réaliser pour réduire la pollution à l’origine de l’ozone troposphérique, faire progresser la recherche et recueillir de meilleures informations. La plupart ont été réalisées.

Dans la Phase 2 du Plan fédéral de gestion du smog, laquelle a été annoncée en novembre 1997, on ajoute aux initiatives de la Phase 1 en envisageant un plus grand nombre des polluants qui contribuent au smog, plus particulièrement les particules. Le Plan tient également compte des autres programmes qui traitent des pluies acides, des changements climatiques, de l’efficacité énergétique et des transports. Ces programmes contribuent tous à l’assainissement de l’air et aident le Canada à respecter ses engagements internationaux en la matière.

Par ailleurs, la Phase 2 aide les provinces à résoudre leurs problèmes régionaux de smog, aborde la pollution transfrontalière en provenance des États-Unis et vise la coordination des initiatives régionales et fédérales.

Ce que vous pouvez faire

Pour aider à assainir l’air, évitez d’utiliser des appareils à essence chez vous lorsque des concentrations élevées de smog sont prévues et cherchez à covoiturer ou utilisez les transports publics durant les pointes de circulation automobile.

Renseignements :
Environnement Canada
Informathèque
Ottawa (Ontario) K1A 0H3

1-800-668-6767

Site internet d’Environnement Canada sur l'air pur:
http://www.ec.gc.ca/air/introduction_f.cfm

Also available in English

Publication autorisée par le ministre de l’Environnement, septembre 1998
Ministre de Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, 1998



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Création : 2002-08-23
Mise à jour le : 2002-12-18
Date de révision : 2002-12-18
URL de cette page : http://www.msc.ec.gc.ca
/cd/brochures/smog_f.cfm

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