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Les outils du métier en environnement :
des clés à douilles, des boîtes de Pétri et des satellites

Les clés à douilles, les boîtes de Pétri et les satellites ont plus de points communs que vous ne pensez. Ce ne sont que quelques-uns des nombreux outils employés par les scientifiques, les ingénieurs et d'autres professionnels à Environnement Canada. Qu'ils améliorent le rendement énergétique de rickshaws au Bangladesh, testent des échantillons organiques d'ours polaires ou diffusent des alertes météorologiques, les employés du Ministère travaillent ensemble afin de protéger, de préserver et de soutenir l'environnement du Canada pour toute sa population et afin de voir à son respect.

Pour les diplômés à la recherche de carrières épanouissantes dans le domaine de leur choix, Environnement Canada constitue la source par excellence de possibilités excitantes d'appliquer leurs compétences et d'élargir leurs connaissances grâce à une variété d'expériences personnelles et professionnelles satisfaisantes.

Protection

Greg Rideout, chef, Recherches sur les émissions toxiques et études sur le terrain, du Centre de technologie environnementale (CTE), se déplace volontiers en rickshaw à moteur, taxi motorisé à trois roues courant en Asie, mais ne tenterait jamais d'en conduire un.

Ces petits véhicules populaires sont responsables d'une grande quantité des émissions qui polluent l'atmosphère des villes surpeuplées d'Asie du Sud-Est et d'Extrême-Orient. M. Rideout s'est rendu au Bangladesh, en Inde, au Pakistan et en Chine pour participer à des projets « véhicule propre, air propre ». L'un de ces projets consistait notamment à convertir au gaz naturel, plus propre, des rickshaws gourmands en essence et en huile. Clé à douilles en main, M. Rideout a aidé à convertir des dizaines de rickshaws à moteur et enseigné à des représentants d'administrations locales et nationales des pays concernés comment mesurer les émissions de ces véhicules.

Ce projet ne constitue qu'une seule des nombreuses initiatives sur les émissions de sources mobiles dans le contexte desquelles M. Rideau se sert des connaissances acquises lors des études qui lui ont valu des baccalauréats ès sciences en biologie, en chimie et en génie mécanique. Le CTE offre un soutien scientifique spécialisé et réalise des activités de recherche et développement pour des programmes de protection de l'environnement par le truchement d'accords de collaboration avec les secteurs privé, public et de l'enseignement.

M. Rideout juge sa carrière gratifiante et estime tirer une très grande satisfaction de sa contribution à l'amélioration de la qualité de vie des Canadiens et des habitants de pays moins développés. Lors d'un retour à Quetta, au Pakistan, il a rencontré un conducteur dont le rickshaw avait été converti lors du tout premier atelier d'amélioration énergétique. Le propriétaire du véhicule a franchi une grande distance pour le remercier personnellement. La conversion à un combustible propre lui a permis de doubler son revenu mensuel grâce à une technologie conçue au Canada et mise à l'essai par M. Rideout au CTE.

Préservation

Chef de la Recherche de la Division de la toxicologie de la faune du Service canadien de la faune, Ross Norstrom s'est trouvé nez à nez avec un ours polaire et il possède des photos pour le prouver. Mais la plupart de ses travaux sur les effets à long terme des polluants organiques persistants (POP) sur les ours polaires de l'Arctique se déroulent au Centre national de la recherche faunique (CNRF). Au fil de sa carrière de 30 ans, M. Norstrom a détecté la présence de POP dans des mammifères comme l'ours polaire et d'autres espèces au moyen d'échantillons recueillis par des biologistes de terrain.

Situé à l'Université Carleton d'Ottawa, le CRNF accueille une cinquantaine d'employés d'Environnement Canada et possède 500 000 spécimens fauniques et des appareils de laboratoire ultramodernes. Le Centre constitue la principale source de connaissances et d'expertise de l'administration fédérale sur l'incidence des substances toxiques sur les organismes sauvages et l'environnement.

La rencontre d'un ours polaire ne représente qu'un seul des points saillants d'une carrière axée sur l'acquisition continue du savoir. Détenteur d'un baccalauréat spécialisé en sciences et d'un doctorat en chimie, M. Norstrom a d'abord travaillé au Conseil national de recherche du Canada. Depuis son arrivée à Environnement Canada, il applique ses connaissances en chimie physique à la compréhension et à la modélisation de la dynamique des contaminants dans les réseaux alimentaires et la faune. En outre, au cours de la dernière décennie, M. Norstrom a supervisé des étudiants diplômés, gardant ainsi un pied fermement planté dans l'administration gouvernementale et l'autre dans le monde de l'enseignement. En 1999, sa contribution continue a été reconnue par un doctorat honorifique en sciences naturelles de l'Université de Stockholm.

Respect

La prévision de la météo peut sembler un travail routinier. Certes, les tâches quotidiennes demeurent les mêmes, mais la météo évolue constamment. C'est ce qui captive depuis près de 12 ans Bryan Tugwood, météorologue des opérations de prévision à l'emploi du Service météorologique du Canada (SMC).

M. Tugwood se passionne pour la météo depuis toujours. Se décrivant comme un « accro de la météo », il a toujours su ce qu'il voulait faire quand il serait grand. Après avoir obtenu un baccalauréat ès sciences en mathématiques et en physique, il a fait des études supérieures en météorologie.

En travaillant pour le SMC, M. Tugwood a eu la chance de s'occuper d'une diversité de projets très différents de ceux auxquels il se serait consacré dans le secteur privé. Détaché actuellement auprès d'un projet provincial relatif aux changements climatiques, il aide des municipalités et des organismes communautaires à s'adapter et à se préparer aux changements météorologiques potentiellement dangereux que risque d'engendrer le réchauffement de la planète.

Soutien

Vous n'êtes pas ingénieur, biologiste ou météorologue et vous voulez quand même faire une carrière enrichissante à Environnement Canada? Vous pouvez alors faire partie des équipes chargées de la gestion, des politiques et de l'administration au Ministère.

À titre d'agente de communications au sein de la Direction générale des politiques et des communications d'Environnement Canada, Nicole Sawka se perçoit comme traductrice du jargon scientifique et technique en une langue accessible que tous puissent comprendre. Elle applique les compétences acquises lors de ses études de baccalauréat ès arts en sociologie quand elle rédige des communiqués de presse, des fiches d'information, des articles diffusés en ligne et d'autres documents pour informer la population canadienne sur l'environnement.

Par ailleurs, Environnement Canada joue un rôle clé dans l'élaboration de politiques provinciales, nationales et internationales sur l'environnement. La ratification et la mise en œuvre du Protocole de Kyoto ne constitue qu'un des nombreux projets entrepris par Anton Van Heusden, analyste principal du Bureau des changements climatiques, depuis le début de sa carrière dans la fonction publique. Qu'il observe des débats parlementaires ou les délibérations d'un comité sénatorial ou qu'il rédige des notes de breffage à l'intention du Ministre, ce diplômé en administration publique applique quotidiennement les compétences en théorie politique et en gestion gouvernementale qu'il a acquises à l'université.

Oscar Chen-See, de la Direction des ressources humaines, est conscient que la culture de l'apprentissage fait d'Environnement Canada un excellent lieu de travail. Un grand organisme comme Environnement Canada, qui compte plus de 5 700 employés à travers le pays, risque de ne pas paraître très flexible. Néanmoins, M. Chen-See trouve que ses collègues et ses gestionnaires sont très ouverts aux nouvelles idées et qu'ils l'encouragent à les appliquer.

M. Chen-See aime travailler pour un organisme qui fait du Canada un lieu où il fait mieux vivre pour tous les Canadiens et Canadiennes. Il tire une grande fierté de savoir qu'il apporte une contribution en ce sens en soutenant le travail d'autres employés d'Environnement Canada.

Faites partie de cet environnement!

Le site Web « Carrières à Environnement Canada » vous propose une variété d'outils susceptibles d'amorcer votre carrière. Vous y apprendrez davantage sur les types et les choix de carrière et vous y trouverez des renseignements qui vous aideront à déterminer les études, l'expérience et les compétences nécessaires aux emplois qui vous intéressent.

Le site comporte également des liens vers le site Web de la Commission de la fonction publique du Canada (CFP), où vous pouvez afficher votre curriculum vitæ, chercher des possibilités d'emploi et soumettre votre candidature.

Aux étudiants qui sont actuellement inscrits à un collège ou à une université, le site Web de la CFP fournit de l'information sur les programmes de stages d'enseignement coopératif et d'internat ainsi que sur le Programme fédéral d'expérience de travail d'étudiant (PFETE). Le PFETE constitue le principal moyen par lequel les ministères et organismes fédéraux recrutent des étudiants pour quelque 7 000 emplois d'été temporaires chaque année.

Donc, si vous êtes à la recherche d'une carrière enrichissante en sciences de l'environnement ou si vous voulez vous intégrer à une équipe dynamique dans le secteur de l'administration publique, visitez le site Web « Carrières à Environnement Canada » et trouvez-y votre avenir!