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Gouvernement du Canada
2004/31
Le 28 juillet 2004
**MISE À JOUR**
ALIMENTÉS AU BIODIÉSEL PUR DANS LE CADRE
DU PROJET BIOMER, DES BATEAUX DE CROISIÈRE NAVIGUERONT SUR LE FLEUVE
SAINT-LAURENT ET SUR LE CANAL DE LACHINE
DE JUIN À OCTOBRE 2004
MONTRÉAL — Les partenaires du projet BioMer
sont fiers d’annoncer la réalisation d’un projet de
563 000 $ visant à démontrer la viabilité
du biodiésel pour alimenter des bateaux de croisière.
Le projet a pour but d’expérimenter l’utilisation
du biodiésel pur (B100) pour approvisionner une flotte de bateaux
de croisière de différents types et de divers gabarits,
dans deux régions à haute fréquentation touristique,
soit le Vieux-Port de Montréal et le lieu historique national du
Canal-de-Lachine. Le projet BioMer va au-delà de la simple mesure
des émissions polluantes; il mettra également en relief
les effets du biodiésel (un carburant fabriqué à
partir d’huiles végétales, d’huiles de friture
ou de matières grasses animales) sur la performance des moteurs
des bateaux et sur l’écologie fluviale.
Les fonds alloués au projet par le gouvernement du Canada proviennent
d’un partenariat auquel participent, entre autres, Développement
économique Canada pour les régions du Québec, Environnement
Canada et Ressources naturelles Canada. Les fonds consacrés par
le gouvernement du Canada au projet s’élèvent à
323 000 $.
« L’utilisation de carburants de remplacement plus propres,
comme le biodiésel, fait partie intégrante de la stratégie
canadienne visant à aborder les changements climatiques, a déclaré
l'honorable R. John Efford, ministre des Ressources naturelles du Canada.
Le projet BioMer contribuera à évaluer les avantages environnementaux,
économiques et sociaux de l’utilisation du biodiésel
au Canada et favorisera l’apparition des carburants renouvelables,
comme le biodiésel, sur les marchés. »
« Ce projet est un bon exemple d'élaboration et de
déploiement de technologies de la prochaine génération
nécessaires pour effectuer les importantes réductions d'émissions
que demande la lutte à long terme contre les changements climatiques,
a déclaré l'honorable Stéphane Dion, ministre de
l'Environnement du Canada. Il permet aussi de positionner la compétitivité
à long terme du Canada dans le marché planétaire
prospère de la technologie environnementale. »
« Le projet BioMer constitue une percée technologique
importante et met en valeur les travaux de recherches et développement
menés au Bas-Saint-Laurent en sciences et techniques de la mer.
L’innovation dans les biocarburants positionne ainsi le Canada parmi
les chefs de file dans le domaine des industries vertes et performantes »,
a précisé l’honorable Jacques Saada, ministre de Développement
économique Canada et ministre responsable de la Francophonie.
Au Québec, deux ministères ont donné leur appui
au projet BioMer, le ministère de l’Environnement et le ministère
des Transports, avec un montant total de 25 000 $. Comme l’a souligné
le ministre de l’Environnement, M. Thomas J. Mulcair : « Je
me réjouis du fait qu’un tel projet permette d’expérimenter
dans le secteur du transport maritime l’effet positif du biodiésel
dans la réduction des émissions de gaz à effet de
serre et autres polluants atmosphériques, déjà démontré
dans le domaine du transport collectif au Québec par le projet
BIOBUS. De plus, l’avantage que présente le biodiésel
pour la valorisation de certaines matières résiduelles provenant
de l’industrie agroalimentaire place ce combustible sur la voie
de l’avenir tant sur le plan économique qu’environnemental. »
Quant au ministre des Transports, M. Yvon Marcoux, il a souligné
que le secteur des transports est appelé à jouer un rôle
clé dans la réduction des émissions de gaz à
effet de serre. « Dans cette optique, nous devons sortir des
sentiers battus et ne pas craindre d’innover. Le projet BioMer cadre
très bien dans cette perspective de recherche de nouvelles solutions.
Il nous permet d’envisager l’utilisation de nouvelles sources
de carburant moins polluant et, surtout, de faire un pas de plus vers
une réduction des émissions de gaz à effet de serre,
afin de léguer aux générations futures un environnement
en meilleure santé », a mentionné M. Marcoux.
Le projet a vu le jour grâce, entre autres, à l’initiative
du Groupe Sine Nomine et du centre de transfert de la technologie de l’Institut
maritime du Québec (Maritime Innovation). « En démontrant
que l’utilisation du biodiésel dans le secteur maritime est
techniquement possible et commercialement viable, le projet aide à
développer une expertise novatrice quant à la réduction
des gaz à effet de serre et à créer une nouvelle
industrie aux possibilités applicables tant au pays qu’à
l’étranger », explique M. Jacques Paquin, directeur
général de l’Institut maritime du Québec.
Pour M. Camil Lagacé, directeur du projet BioMer et président
du groupe Sine Nomine, le projet a été bien accueilli :
« C’est avec enthousiasme que l’ensemble des partenaires
ont accepté de prendre part au projet. Leur engagement vis-à-vis
de l’environnement ainsi que leur détermination à
faire des gestes concrets pour réduire les émissions polluantes
et à préserver la qualité de l’eau des voies
navigables démontrent l’intérêt du biodiésel
pour l’industrie des croisières-excursions. »
Située à Ville Sainte-Catherine, la société
Rothsay, une filiale du Groupe Les aliments Maple Leaf spécialisée
dans le recyclage des résidus agroalimentaires, produira le biodiésel
pur et en assurera l’approvisionnement au cours du projet.
Les douze bateaux participant au projet BioMer appartiennent à
quatre croisiéristes.
Bateaux amarrés au Vieux-Port de Montréal :
- Croisières AML (3 bateaux);
- Les Expéditions sur les rapides de Lachine – Croisières
Saute-moutons (7 bateaux);
- Le Bateau-Mouche au Vieux-Port de Montréal (1 bateau);
Bateau amarré au quai du marché Atwater, lieu historique
national du canal de Lachine :
- Croisière canal de Lachine (1 bateau).
Rappelons que le projet de démonstration nécessitera l’utilisation
de 254 000 litres de biodiésel pour alimenter la flotte BioMer
: onze bateaux au biodiésel pur (B100) et un bateau à concentration
de 5 % (B5). Ceci permettra de réduire de 593 tonnes les émissions
de dioxyde de carbone pendant la durée du projet, soit l’équivalent
de celles produites par 119 véhicules parcourant 20 000 kilomètres
chacun au cours d’une année. L’approvisionnement des
bateaux de croisière a débuté le 23 juin 2004 et
se terminera en octobre 2004.
Pour de plus amples renseignements, les journalistes peuvent contacter :
Cathy Worden
Director of Communications
Office of the Minister
Natural Resources Canada
Ottawa
(613) 996-2007 |
Ghyslain Charron
Relations avec les médias
Ressources naturelles Canada
Ottawa
(613) 992-4447
|
Camil Lagacé
Directeur du projet BioMer
Groupe Sine Nomine
Tél. : (514) 523-5624, poste 221
Courriel : Camil.lagace@SineNomine.ca
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Huguette Proulx
Conseillère en communication
Ministère de l’Environnement du Québec
Tél. : (418) 521-3823, poste 7025 |
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