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La Commission canadienne du blé

la force des Prairies dans le monde

Kiosque

2007

La CCB investit dans la recherche sur l'empreinte moléculaire du blé

Le 15 novembre 2007

Winnipeg – La CCB s'affaire actuellement à trouver une solution novatrice pour remplacer la méthode canadienne d'identification des grains. La nouvelle méthode devra protéger les marchés lucratifs des agriculteurs des Prairies lorsque que l'actuelle distinction visuelle des grains (DVG) sera éliminée, au-delà de 2010.

« Nous devons nous assurer que l'élimination de la méthode de reconnaissance visuelle des grains ne compromettra pas nos efforts commerciaux sur la scène internationale », a déclaré le président directeur général de la CCB M. Greg Arason. Le système canadien d'assurance de la qualité du grain constitue un avantage concurrentiel décisif que les agriculteurs ne peuvent se permettre de voir dépérir.

Selon la méthode DVG, chaque classe de blé est assortie de caractéristiques physiques distinctes, telles que la couleur de l'enveloppe et la forme du grain. Les inspecteurs des grains peuvent donc reconnaître vite et bien la classe de blé à partir d'une simple poignée de grain. En avril dernier, le gouvernement fédéral a proposé comme objectif d'éliminer la reconnaissance visuelle des grains pour les classes de blé secondaires en août 2008 et pour toutes les classes de blé au-delà de 2010. Ce changement d'approche permettrait d'aider les sélectionneurs à mettre au point des variétés qui ne répondent pas aux critères actuels de reconnaissance visuelle des grains.

Dans le but de trouver une méthode de remplacement, la CCB a investi plus de 1,3 million de dollars dans la mise au point d'une technologie de type « boîte noire » qui permet d'identifier les variétés en mesurant la longueur des ondes provenant de signaux moléculaires. NeoVentures Biotechnology et le Manitoba Rural Adaptation Council participent à la mise au point de ce test, qui peut se faire directement aux silos de collecte. Les recherches permettraient d'obtenir une méthode de distinction du blé selon l'empreinte moléculaire qui serait rapide et économique, à l'avantage des agriculteurs et des compagnies de manutention de grain, comparativement aux autres solutions de remplacement de la méthode DVG.

La CCB a également engagé un investissement de 1,7 million de dollars pour aider le Centre de recherche sur les céréales d'Agriculture et Agroalimentaire Canada à mettre au point une méthode d'identification des variétés en fonction de l'ADN. Cette méthode précise et scientifique serait utilisée pour analyser les échantillons d'importants volumes de grain, comme les cargaisons ferroviaires.

La CCB est favorable à la création de la classe de blé d'utilité générale de l'Ouest canadien, qui entrera en vigueur en août 2008. Cette classe à vocation industrielle permettra d'admettre les nouvelles lignées de blé destinées à la production d'éthanol et à la fabrication d'aliments du bétail à usage spécialisé. Le retrait de la méthode de distinction visuelle des grains pourrait faciliter la mise au point de variétés qui ne seront plus visées par les critères de distinction visuelle.

Toutefois, l'uniformité et l'intégrité des grades supérieurs de blé meunier des Prairies, soit le blé roux de printemps de l'Ouest canadien et le blé dur ambré de l'Ouest canadien, dépendent actuellement de la méthode DVG.

« Ces produit étendards sont ceux qui rapportent les plus grosses recettes aux agriculteurs, d'expliquer M. Arason. Pendant que la CCB se préparera au retrait de la méthode DVG, les nouvelles technologies joueront un rôle vital dans le pilotage de la transition vers une méthode non visuelle. »

Contrôlée par les agriculteurs de l'Ouest canadien, la CCB est la plus importante agence de commercialisation de blé et d'orge dans le monde. L'un des principaux exportateurs du Canada, la CCB, dont le siège est situé à Winnipeg, vend du grain dans plus de 70 pays et remet l'intégralité du produit des ventes, moins les frais d'exploitation, aux agriculteurs des Prairies.

Pour de plus amples renseignements :

Maureen Fitzhenry
Directrice des relations avec les médias
(204) 983-3101
Cel. : (204) 227-6927

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