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Évaluation des programmes en sciences
et en technologie de la Stratégie emploi jeunesse
de la Direction générale des applications
de l'autoroute de l'information

Sommaire

Direction générale de la vérification et de l'évaluation

13 mars 2003

1. Introduction

Le présent rapport traite de l'évaluation des programmes en sciences et en technologie de la Stratégie emploi jeunesse de la Direction générale des applications de l'autoroute de l'information (S-T de la SEJ de la DGAAI); il présente les données recueillies pendant les recherches préparatoires, les entrevues d'informateurs clés et les sondages auprès des employeurs et des jeunes stagiaires participants. L'évaluation s'est attachée à quatre grands volets : (1) Dans quelle mesure les programmes en S-T de la SEJ de la DGAAI sont-ils nécessaires? (2) Dans quelle mesure la structure des programmes et leur mode d'exécution sont-ils appropriés? (3) Quels résultats les programmes ont-ils permis de réaliser? (4) Quelles leçons a-t-on tirées de ces programmes et comment peut-on les améliorer?

2. Programmes en S-T de la SEJ de la DGAAI

Pour aider les jeunes à acquérir une expérience de travail et une formation ciblées en technologies de l’information et aider les petites et moyennes entreprises à tirer le plus grand parti possible des technologies de l'information, Industrie Canada a conjugué l'initiative Un Canada branché et la Stratégie emploi jeunesse (SEJ) pour créer les programmes en sciences et en technologie (S-T) de la SEJ de la DGAAI. La présente évaluation a porté sur les quatre programmes suivants : (1) l'Initiative Jeunesse (IJ) de Rescol [y compris RéseauBiblio]; (2) le Programme d'acquisition d'une expérience de travail professionnelle du Programme des ordinateurs pour les écoles (PAETP-OPE); (3) l'Initiative Jeunesse Compétence.ca; (4) les Camps de l'inforoute, des sciences et de l’entrepreneurship (Camps ISE).

3. Méthode et approche

L'évaluation s'est appuyée sur des sources multiples, y compris : un examen des données tirées de la documentation et des sites Web des programmes; des entrevues des représentants d'Industrie Canada dans les quatre programmes; un sondage auprès de 400 jeunes qui ont travaillé un certain temps dans l'un des quatre programmes; un sondage auprès de 171 employeurs ou entrepreneurs qui ont embauché de jeunes stagiaires dans le cadre de l'un des quatre programmes.

4. Résultats

Résumé des résultats : De façon générale, l'évaluation a révélé que les programmes en S-T de la SEJ de la DGAAI étaient une réussite. L'évaluation a aussi mis en relief le fait que ces programmes ont joué un rôle clé en réunissant les employeurs qui cherchaient des personnes possédant de l'expérience en informatique ou sur Internet et les jeunes qui désiraient un emploi dans ce domaine ou des occasions d'en apprendre plus au sujet des ordinateurs et d'Internet.

Répercussions générales : De 1999 à 2002, les programmes en S-T de la SEJ de la DGAAI ont aidé plus de 3 000 jeunes à trouver un emploi et ont permis à quelque 250 000 Canadiens d'acquérir des compétences et des connaissances dans le domaine des technologies de l'information et des communications (TIC). Ces programmes ont considérablement augmenté la base de connaissances des Canadiens en ce qui concerne les TIC; ils fournissent donc un service valable dans la société d'aujourd’hui, fondée sur l'informatique :

  • Répercussions sur les jeunes : Plus de 60 % des jeunes qui ont répondu au sondage ont dit que les programmes en S-T de la SEJ de la DGAAI les ont aidés à acquérir de plus grandes connaissances et compétences dans le domaine de l'informatique et d'Internet; près de 65 % des jeunes qui avaient un emploi au moment du sondage ont dit que cet emploi était directement lié à l'informatique et à Internet.


  • Répercussions sur l'employeur : Environ 65 % des employeurs ont dit que les programmes les ont aidés à augmenter les connaissances et les compétences de leur organisme dans le domaine de l'informatique, et 67 % ont dit avoir désormais un plus grand intérêt pour les employés formés aux technologies de l’information.


  • Engagement nécessaire de la part du gouvernement fédéral : Le gouvernement fédéral doit continuer à investir dans les programmes en S-T de la SEJ de la DGAAI, puisqu'ils permettent au Canada de rester « compétitif » par rapport aux autres pays en étendant l'infrastructure des communications du Canada (connectivité) et en faisant la promotion du perfectionnement des compétences en TIC, essentielles aux Canadiens qui veulent rester compétitifs dans l'économie d'aujourd’hui, fondée sur le savoir.


  • Satisfaction : Les jeunes comme les employeurs se disent très satisfaits des programmes en S-T de la SEJ de la DGAAI.


  • Obstacles : Les employeurs, en général, signalent que le financement (il faudrait que les approbations soient données plus rapidement et que l'argent arrive plus vite) et la courte durée des stages sont des obstacles; de leur côté, les jeunes participants disent qu'il faut améliorer la promotion du programme. Ils s'inquiètent en outre de la courte durée des stages et disent que, dans certains cas, il faudrait de meilleurs débouchés d'emploi.

5. Conclusions et recommandations

Conclusion générale : Les résultats de l'évaluation révèlent que les programmes en S-T de la SEJ de la DGAAI restent productifs, mais qu'il faut que le gouvernement fédéral continue d'y investir puisqu'ils aident le Canada à rester « compétitif » par rapport aux autres pays en étendant l'infrastructure des communications du Canada (connectivité) et en faisant la promotion du perfectionnement des compétences en TIC, essentielles aux Canadiens qui veulent rester compétitifs dans l'économie d'aujourd’hui, fondée sur le savoir. Selon les réponses fournies à chaque grande question de l'évaluation, la justification du programme est appropriée, l’exécution de celui-ci est, de façon générale, efficace, et les résultats sont importants et positifs. On a fait un certain nombre de recommandations au sujet de la gestion des programmes et de leur structure, entre autres les suivantes :

Recommandations relatives à la gestion des programmes en S-T de la SEJ de la DGAAI

  • Maintenir et, si possible, étendre les programmes en S-T de la SEJ de la DGAAI : Les programmes qui visent les TIC doivent être maintenus ou croître de façon à répondre à l’augmentation des besoins (sections 4.1, 4.5 et 5).


  • Simplifier les propositions et les mécanismes de financement : Fournir le financement aux organismes à temps pour qu'ils embauchent des jeunes et préciser rapidement si le financement sera fourni (section 5).


  • Améliorer le contrôle et les bases de données : Constituer une base de données à jour contenant des informations démographiques et des renseignements sur les employeurs et les jeunes stagiaires (sections 3, 4.7).


  • Évaluer les besoins des utilisateurs des programmes : Évaluer de façon plus précise les répercussions des programmes en S-T de la DGAAI sur les jeunes participants et les employeurs de façon à connaître les répercussions futures des investissements dans l'autoroute de l'information (sections 4.3, 4.5).


  • Évaluer les besoins d'organismes canadiens ciblés : Évaluer des organismes à l'échelle du pays de façon à connaître les besoins relatifs à l'expansion des programmes (sections 4.5, 4.6).

Recommandations relatives à la structure du programme

  • Augmenter la sensibilisation au regard du programme : Plus du tiers des jeunes répondants ont appris l'existence du programme grâce à des professeurs ou à des amis. Bon nombre de stagiaires ignoraient qu'ils participaient à un programme financé par le gouvernement lorsqu'ils ont été embauchés — ils ne l'ont appris que bien plus tard (section 4).


  • Augmenter la durée des stages et faire preuve de plus de souplesse à ce chapitre : Les jeunes et les employeurs jugent que le programme devrait durer plus de 13 semaines (section 5).

  • Offrir des occasions d'apprentissage mieux définies : La conception des programmes devrait tenir compte du niveau de connaissances en TIC recherché chez les jeunes stagiaires. Les employeurs devraient communiquer des objectifs clairs et expliquer les occasions d'apprentissage dans leur proposition et aux jeunes stagiaires (section 5).

  • Prévoir une échelle salariale plus souple : Les employeurs et les jeunes disent que les stages ne sont pas rémunérés en fonction des compétences du stagiaire (voir la section 5). Le salaire des jeunes stagiaires qui possèdent plus de connaissances en TIC pourrait être bonifié grâce à un « supplément » de l'employeur. On pourrait aussi mettre sur pied un programme de mentorat assorti de différents niveaux de salaire et de financement dans le cadre duquel les jeunes stagiaires possédant plus de connaissances en TIC recevraient un salaire plus élevé : ils auraient à accomplir leurs tâches régulières, mais aussi à enseigner aux stagiaires moins expérimentés ou à les encadrer.

Recommandations relatives aux prochaines évaluations

  • Futures évaluations : Les prochaines évaluations des programmes en S-T de la SEJ de la DGAAI devraient utiliser des méthodes qui mettront en valeur la correspondance entre les programmes et les besoins en TIC, la rentabilité et la portée.

Évaluation des programmes en sciences et en technologie de la Stratégie emploi jeunesse de la Direction générale des applications de l'autoroute de l'information — Rapport final
(PDF - 290 ko - 29 pages)

Réponse de la direction au rapport intitulé — Évaluation des programmes en sciences et technologie de la Stratégie emploi jeunesse de la Direction générale des applications de l’autoroute de l’information
(PDF - 173 ko - 9 pages)

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