Drapeau du Canada Transports Canada / Transport Canada Gouvernement du Canada
Common menu bar (access key: M)
Skip to specific page links (access key: 1)
Transports Canada
   
Table des matières
Avant-propos
Processus des consultations
Sujets abordés : Channel-Port-aux-Basques
Sujets abordés : Burgeo
Sujets abordés : Marystown
Sujets abordés : Arnold's Cove
Sujets abordés : Placentia
Sujets abordés :
St. John's
Annexe A : Questions soulevées qui ne relèvent pas de l'Étude
Annexe B : Formulaire de rétroaction
Annexe C : Réponses fournies dans le formulaire de rétroaction
   



Publications de la Sécurité maritime
Sécurité maritime - Page d'accueil
Skip all menus (access key: 2)

PAGE PRÉCÉDENTE | TABLE DES MATIÈRES | PAGE SUIVANTE

Sujets abordés

Collectivité : Placentia

La rencontre structurée avec les intervenants et la séance de discussion ouverte se sont tenues à Placentia le 6 juillet 2006; quelque sept personnes s'y sont rendues.


Rencontre structurée avec les intervenants

Les groupes suivants ont été invités à la rencontre structurée avec les intervenants:

  • Municipalité de Placentia
  • Chambre de commerce de Placentia
  • Avalon Gateway Regional Economic Development Board
  • Comité de gestion intégrée
  • Réserve écologique de Cape St. Mary's

Après les présentations officielles par Transports Canada et par les consultants en environnement RMRI, les sujets suivants ont été débattus :

  • L'évaluation devrait tenir compte des statistiques sur les quasi-abordages. Dans la réalité, les quasi-abordages ont tendance à se transformer en accidents. Les statistiques devraient par conséquent permettre de relever des mesures préventives.
  • Le tourisme est une industrie très importante dans la région et l'évaluation doit en tenir compte. Par exemple, on commence à accueillir des navires de croisière et on pratique le kayak dans la baie. De plus, advenant un déversement, tous les hôtels seraient mis à contribution. On suggère de recueillir des données sur les activités touristiques maritimes annuelles et de consulter les voyagistes maritimes. L'équipe travaille avec des organismes comme le Placentia Bay Traffic Committee et le comité de gestion intégrée en vue d'intégrer le tourisme dans l'étude.
  • Les médias ont tendance à préférer les mauvaises nouvelles comme les déversements d'origine inconnue. Les mauvaises nouvelles nuisent au tourisme parce que les touristes n'aiment pas se rendre dans des régions souillées.
  • Même si elles n'ont pas de rapport avec l'étude, des questions ont été posées au sujet des déversements d'origine inconnue.
  • Il convient de souligner qu'on observe un vieillissement de la population dans les collectivités rurales de la côte sud de Terre-Neuve. Il faudra que l'évaluation en tienne compte parce les collectivités risquent de ne pas pouvoir fournir les effectifs requis pour le nettoyage.
  • On a indiqué que l'exploitant du traversier de Petit Forte pourrait avoir des renseignements intéressants à communiquer.
  • Les questions suivantes ont également été abordées :
    • Pourquoi la plus grande partie du matériel d'intervention en cas de déversement est-il entreposé dans une région où il y a moins de trafic maritime?
    • Lorsque l'évaluation sera terminée, le public aura-t-il accès à la base de données de renseignements?
    • D'autres administrations ont-elles entrepris des études aussi vastes? On indique que cette étude pourrait constituer une première, du moins au Canada, sinon dans le monde entier. On estime que ce détail offre des occasions à saisir pour la région et que l'étude devrait être annoncée internationalement. L'étude, ses résultats et son approche feront l'objet de communications lors d'une conférence à l'automne.

Séance de discussion ouverte

Après les présentations officielles par Transports Canada et par les consultants en environnement RMRI, les sujets suivants ont été débattus :

  • On pense que Eimskip pourrait disposer de données sur la baie de Placentia, en particulier des données sur le transport et des projections. Le transporteur international islandais est établi à Argentia.
  • Il semble que les administrations municipales de la province n'ont pas été engagées activement dans la planification de la prévention et de l'intervention en cas de déversements d'hydrocarbures. On pense que la sensibilisation est peu élevée et on suggère à l'équipe de continuer à communiquer avec la Fédération des municipalités de Terre-Neuve-et-Labrador au sujet de l'étude. On souligne que les municipalités de la côte sud ont été consultées relativement à l'évaluation et que des représentants ont assisté aux rencontres. On a également suggéré à Transports Canada de sensibiliser les municipalités à ce grave problème et qu'on profite de la conférence annuelle de la Fédération des municipalités qui se tiendra à l'automne pour les renseigner sur l'étude.
  • Par mauvais temps, cinq ou six navires-citernes peuvent rester à la cape en attendant la permission d'entrer dans la baie.
  • Les vents prédominants dans la région viennent du sud-ouest et pousseraient rapidement un déversement vers le rivage de la côte est de la baie de Placentia (vers Cape Shore).
  • On manque de remorqueurs pour porter assistance à de gros navires; la situation perdure depuis une quinzaine d'années.
  • Des questions ont été posées sur les capacités d'intervention dans la région et sur l'endroit où est entreposé le matériel parce qu'on se préoccupe des risques tangibles et de la pénurie de matériel dans la région. On a affirmé que les résidents de la région croient qu'on manque de matériel à Placentia pour intervenir efficacement advenant un déversement. La baie est un secteur à haut risque, vu l'importance du trafic maritime et la rigueur du climat. En fait, les technologies actuelles d'intervention ne seraient peut-être pas efficaces si le temps était très mauvais. Donc, si les mesures d'endiguement étaient inefficaces, il y aurait lieu de consacrer plus de ressources aux mesures de prévention.
  • La pêche récréative au requin est une activité touristique le long de la côte sud. On a suggéré à l'équipe de communiquer avec le Conseil de développement économique régional de Irish Loop.
  • On a rappelé que si des pays comme la Norvège possèdent une industrie d'extraction pétrolière et gazière au large beaucoup plus importante et que leurs capacités d'intervention sont beaucoup plus grandes, les navires-citernes et autres utilisés sont de taille comparable à ceux utilisés au large des côtes de Terre-Neuve. Nos capacités de nettoyage devraient donc être similaires. Il y aurait lieu d'examiner ce point lors de l'examen du régime actuel d'intervention en cas de déversement d'hydrocarbures.
  • Même s'ils ne relèvent pas de l'étude, les déversements d'origine inconnue demeurent un problème constant auquel il faut trouver une solution. Ces déversements sont dus, dans la majorité des cas, à des vidanges délibérées d'eaux de cales en mer. Il existe déjà des méthodes dissuasives pour contrer les déversements illégaux et de nouvelles sont mises en œuvre comme :
    • Le nouveau règlement en vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada qui prévoit l'imposition d'amendes plus sévères.
    • Le nouveau matériel installé à bord des avions du PNEA qui permettent de balayer de plus grandes surfaces et qui demeurent efficaces dans le brouillard et la nuit.
    • Les inspections de contrôle par l'État du port.
    • La surveillance spatiale intégrée des pollueurs (ISTOP).

PAGE PRÉCÉDENTE | TABLE DES MATIÈRES | PAGE SUIVANTE


Dernière mise à jour : Haut de la page Avis importants